Grand Roanne Agglomération

Créée le 27 décembre 1993
Depuis le 1er janvier 2013, Grand Roanne agglomération se compose également de la communauté de communes du Pays de la Pacaudière (9 communes), de la communauté de communes de la Côte roannaise (10 communes), de la communauté de communes de l'Ouest roannais (7 communes), de la communauté de communes du Pays de Perreux (7 communes), et de la commune de Saint-Alban-les-Eaux. Regroupant ainsi 40 communes et plus de 100 000 habitants.

Roanne (36 806 h)




http://www.roanne.fr/34-histoire-de-roanne.htm/

D’azur au croissant d’argent, surmonté d’une croix de la Légion d’honneur au naturel.
C’est au IIe siècle qu’on trouve trace de celle qui à l’époque s’appelait Rodumna. Les fours de potiers présents dans le centre ancien, témoignent de l’époque gallo-romaine.
Le château de Roanne dont il subsiste aujourd’hui le donjon fut construit au XIe siècle. 
C’est sous le règne d’Henri IV que le bourg de Roanne se développe. Outre le quartier du château nommé aujourd’hui « centre ancien », on trouve le Bourg Neuf et le Bourg Basset qui s’étend jusqu’à la Loire. Le port devient de plus en plus important et des logis et hostelleries se créent alors à l’intention des voyageurs et négociants.
En 1630, Roanne n’est pas épargnée par une terrible épidémie de peste. Suite à ce fléau, les mariniers construisent une chapelle dédiée à leur patron Saint Nicolas. La chapelle des mariniers, lieu de réunion et de culte est toujours présente au port.
En 1864, Roanne est la quatrième ville à obtenir la légion d’honneur. Cette distinction marque la reconnaissance de l’action de François Populle, Maire de la commune, qui s’est opposé au pillage de Roanne par les Autrichiens.
Le pont en pierre sur la Loire qui relie Roanne à la ville Le Coteau, date de 1834. Avant cette année, de nombreux ponts en bois furent construits et détruits à chaque crue du plus long fleuve de France.


Riorges (10 714 h)


http://www.riorges.fr/



Écartelé : au premier d’argent au lion de gueules, au deuxième de gueules aux deux clés passées en sautoir, l’une d’or, l’autre d’argent, au troisième d’azur à l’escarboucle d’or, au chef de gueules, au quatrième d’or au faisceau de licteur, sommé d’un bonnet phrygien, accosté de deux tourteaux, le tout de gueules.
  • Un Lion rampant, symbole des premiers seigneurs de Roanne.
  • Armes de l'abbaye bénédictine d'Ainay à Lyon, dont releva le prieuré de Riorges depuis le Xe siècle jusqu'à la Révolution.
  • Armes attribuées à Mathilde d'Anjou. Elles rappellent le souvenir des Dames de Beaulieu, prieuré dépendant de Fontevrault, fondé en 1115 et qui dura jusqu'au début de la Révolution.
  • Symbole révolutionnaire français d'après le revers des pièces de 2 sols, frappées en métal de cloches au Moulin de Beaulieu sur les bords du Renaison.

Le nom et l'histoire de Riorges reste obscurs entre l'époque Gallo-romaine et le XIIe siècle.
Selon certains historiens, les soldats des légions romaines, en garnison à Rodumna (Roanne), seraient à l'origine de ce nom. Chargés de la surveillance du gué de la Loire, ils venaient se distraire à Riorges, en buvant le vin des vignobles des coteaux( LOCUS ORGIARUM)
Un document daté de 1115 confirme la fondation du prieuré des Dames de Beaulieu, rattaché à l'abbaye de Fontevraud, dans le Maine-et-Loire. Du couvent prospère du XVIe siècle, il ne restait plus que cinq religieuses à la veille de la Révolution. En 1769, les religieuses de Beaulieu cèdent le droit d'eau, le bâtiment du moulin et ses dépendances à la famille Alcock, d'origine anglaise. Les frères Alcock y fabriquent en 1791 des boutons de métal. Puis, en 1793, ils frappent des monnaies de bronze avec le métal des cloches et autres cuivres provenant des églises désaffectées au cours de la Révolution.
Le Coteau (6 905 h)



http://www.mairie-lecoteau.fr/


Le Conseil municipal, en 1953, a souhaité la création d’un blason comme emblème pour la ville.
Des recherches historiques relatives au territoire sur lequel a été édifiée la ville du Coteau ont été faites démontrant qu’il était formé de parties du Beaujolais et de parties du Forez, (la commune est traversée par l’antique voie Sayette, limite entre Forez et Beaujolais).

C’est à partir de ces constatations qu’Henri Dupont, costellois spécialiste du Moyen Âge, a composé les armes du Coteau : moitié gauche représentant les armes des sires du Beaujolais (le Lion) et la moitié droite représentant celles des comtes du Forez (le Dauphin d’Or), illustrant l’équilibre entre les deux régions. 
Longtemps, simple hameau dépendant de la paroisse de Parigny (entre le Forez et le Beaujolais), le Coteau doit son nom à sa situation élevée au dessus des balmes bordant le fleuve Loire.
Le véritable essor de la ville se fera après la vente du domaine de Rhins (en 1886), qui enserrait alors Le Coteau de toutes parts, en représentant plus de la moitié de la surface de la commune, permettant ainsi son urbanisation.
Les crues ont nécessité la construction d’un pont pour remplacer le passage à gué. Le premier pont (en bois) fut construit entre 1630 et 1640. De structure fragile, le pont dut être rebâti à plusieurs reprises avant qu’il soit construit en pierre, pont actuel reliant Roanne et Le Coteau.
En 1755, un vaste programme de voirie eut lieu sur le plan national : la grande route royale de Paris à Lyon (future Nationale 7) est ouverte. Cette voie va changer l’aspect du Coteau avec l’implantation de commerces et d’auberges.
A partir de cette époque, le nombre d’habitants progresse très nettement
Le Coteau devient commune le 9 juillet 1845 par décision du roi Louis Philippe 
Mably (7 551 h)



http://www.ville-mably.fr/



De sinople à la roue dentée d’argent accostée de deux épis de blé tigés et feuillés d’or, au chef d’argent papelonné de gueules.

Le symbolisme de ce blason s'appuie sur les réalités économiques et industrielles qui ont marqué le caractère de la commune :
  • L'agriculture (Le vert et le blé)
  • L'industrie mécanique (l'Arsenal)
  • Les tuileries (le chef papelonné de gueules)

IIe siécle: Station gallo-romaine de Bonvert. On a trouvé des substructions d'une villa, des débris de tuiles romaines, des statuettes en terre cuite et une médaille gauloise.Le nom latin de la commune est Mabliacus.la commune est située sur la voie antique de Rodoumna à Augustodunum.
Moyen-Age : A l'époque des Grandes Invasions, le "grand chemin ferré" en direction de Paris passe par les terres plus élevées du Bourg.
1166 : Le nom de l'église de Mobliaco est relevé dans les Chartes de Cluny ; (Mabliaco est le nom de Mapilius personnage gallo-romains).
Fin du XIIIe siècle : La Maison forte de Cornillon appartient à Simon de Cornillon et passe au fil des siècles aux Thélis, d'Ogerolles, de Bays Damas, Bazin de Besons. C'était une seigneurie riche de bois, vignes, étangs et terres, que ses successeurs agrandirent d'autres domaines, notamment celui de Mably, qui compte alors plus d'habitants que Roanne.
1675 : Mably est érigé en Vicomté.
1719 : Acquisition du domaine de Mably par Gabriel Bonnot, qui devient Vicomte de Mably. Ce haut et riche fonctionnaire de l'Etat, secrétaire du Roy dut tout rétrocéder deux ans plus tard, perdant ainsi son titre de noblesse mais ses trois fils restèrent "de Mably". Ainsi, Jean de Mably, Prévôt de la Province du Lyonnais, Forez et Beaujolais, Gabriel de Mably (1709-1785), Abbé de Mably, historien, précurseur du socialisme communautaire et Étienne de Mably (1715-1780), Abbé de Condillac, philosophe, auteur du "Traité des sensations".
1825 : Armand Cancalon fonde la première tuilerie à l’ouest de la route de Paris.
1835 : Percement du canal de Roanne à Digoin.Le canal fut mis en service en 1838.
Commelle-Vernay (2 809 h)



http://www.mairie-commelle-vernay.fr/

D'azur à 8 éclairs de foudre en étoile, à la champagne ondulée d'azur et d'argent de cinq pièces

Adopté par le Conseil Municipal du 6 septembre 1985.

L'armoirie symbolise la Loire génératrice d'électricité.
Sur ce plateau hérissé de broussailles et semé de vertes prairies, arrosées par des sources abondantes, s'éleva au temps des Carolingiens une exploitation rurale ou métairie, appelée encore "Villa Commellis" dans un document du XIè siècle. Une petite église fut édifiée pour le service religieux des tenanciers des terres de la villa et elle devint plus tard le siège d'une paroisse

L'histoire de Vernay se concrétise autour de deux édifices : l'un en ruine, le château, l'autre plein de vie, l'église. Pour évoquer le passé de cet antique village, le rôle de l'historien consiste donc à animer les ruines et à raconter l'histoire de la Vierge Noire qui, encore aujourd'hui, est un attrait du pays.
Villerest (4 427 h)



http://www.villerest.fr/


Écartelé : au premier de sable à la tour-porte du lieu d'or, au deuxième et au troisième d'argent au dauphin d'azur loré, crêté, barbé et peautré de gueules, au quatrième de sable aux deux épis de blé tigés d'or senestrés d'une grappe de raisin feuillée d'une pièce du même.
Une charte de Cluny de 966, la première citant la vigne en Roannais, évoque un site nommé Villa-Ariht.
 En fait le plus précieux des documents est bien une charte de Cluny dont la datation est certes extensive (entre 993 et 1048) mais qui en nommant Villareis, situe avec précision une pêcherie de saumons et un domaine agricole. Ces biens sont donnés à Cluny par une famille féodale de la région qui possède apparemment de nombreux biens sur le territoire de Villerest : les « Sapolgo » (Saint-Polgues). D’autres dons suivront et leur répétition amènera l’Abbaye de Cluny, pour gérer des biens devenus importants, à créer dès le XIe siècle un prieuré sur la butte de porphyre dominant le fleuve Loire.
Ce prieuré clunisien est fondamental pour Villerest. Accolé à une église dédiée à Saint-Priest, non seulement il devient le cœur d’une nouvelle paroisse mais aussi d’une bourgade qui bourgeonne autour du monastère. Ce dernier est transféré en 1120, comme d’autres possessions de Cluny au Prieuré de Marcigny, prieuré clunisien créé pour abriter des moniales.
Les seigneurs de Villerest sont les comtes du Forez, à partir de 1273.
En 1812 Saint-Sulpice à perdu son autonomie religieuse avec le décès de son curé. La paroisse de Saint-Sulpice est fusionnée avec celle du bourg de Villerest. En 1821 le conseil d'arrondissement de Roanne se prononce pour la fusion de la commune de Saint-Sulpice et de Villerest. Saint-Sulpice ayant environ 400 habitants et Villerest 500. Saint-Sulpice proteste et Villerest est favorable a cette union...
En 1822 le conseil général approuve à son tour ce projet. Le 7 Janvier 1824 le roi Louis XVIII publie une ordonnance réunissant les deux communes, le chef lieu est fixé à Villerest
1965: Villerêt devient Villerest.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent de Herald Dick ou des sites indiqués sur la page.