CC Sundgau
Création le 13 juillet 1972 (ou 1973) du district d'Altkirch (Altkirch, Aspach, Carspach et Hirtzbach)
Transformation  en communauté de communes d’Altkirch (CCA) le 15 novembre 2001.
S'élargit le 1er janvier 2014 aux ommunes suivantes :  Heimersdorf et Hirsingue.
https://www.cc-sundgau.fr/ Elle fusionne avec quatre autres communautés de communes (communauté de communes du secteur d'Illfurth, de la communauté de communes du Jura alsacien, de la communauté de communes Ill et Gersbach et de la communauté de communes de la Vallée de Hundsbach)  pour former la communauté de communes Sundgau au 1er janvier 2017.
Composée de 64 communes, cette nouvelle collectivité territoriale regroupe 48 715 habitants.
Elle se situe à la confluence de 3 grands pôles urbains que sont Bâle, Belfort et Mulhouse.
Le pays du Sundgau a été formé par la loi Pasqua  ou LOADT (Loi d'Orientation pour l'Aménagement et le Développement du Territoire), votée le 4 février 1995, qui définit un pays comme un territoire de projet caractérisé par une cohésion géographique, économique, culturelle ou sociale, pour le développement de contrats de pays. Elle est complétée le 25 juin 1999 par la Loi d'Orientation de l'Aménagement Durable du Territoire, dite loi Voynet. La loi Voynet fait du pays un véritable territoire de projet, fondé sur une volonté locale. Elle a aussi pour but d'instaurer une solidarité entre espaces ruraux et espaces urbains. Ainsi, le projet du Pays du Sundgau tel qu’il est défini au sens de la loi Voynet voit le jour en 2001.
http://www.sundgau-histoire.asso.fr/fr/armoiries-sundgau/

Les armoiries du Sundgau se blasonnent: de gueules á la fasce d'argent accompagnée de deux bars adossés d'or en pointe et de trois étoiles du même en chef.
Les armoiries sont une combinaison d'éléments provenant des armoiries du Comté de Ferrette (les deux bars adossés), de la Maison d'Autriche (de gueules á la fasce d'argent) et du Cardinal Mazarin (étoiles). Elles ont été adoptées par la Commission d'héraldique du Haut-Rhin le 3 novembre 1989 et inaugurées le 27 octobre 1990.
Le nom Sundgau vient de l’alémanique et signifie « comté du sud » (Sund ou Süd « sud », et Gau « comté »). Vers l'an 500, l'Alsace est séparée en deux entités administratives, la Basse-Alsace appelée comté du Nordgau, et la Haute-Alsace appelée comté du Sundgau. La frontière entre les deux territoires correspond approximativement à celle des actuels départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Aux IXe et Xe siècles le Sundgau est administré par la famille des Liutfried. Après le partage de l’Empire de Charlemagne, la région connaît une période instable ; c’est le début de la féodalité.
En 1125, Frédéric, fils de Thierry Ier de Montbéliard, hérite du sud de l’Alsace et devient comte de Ferrette. Ainsi, de 1125 à 1324, le Sundgau est administré par les comtes de Ferrette. Ulrich III (1310-1324) conquiert la vallée de Saint-Amarin mais meurt sans descendant mâle. Sa fille Jeanne épouse Albert II le Sage de Habsbourg et le Sundgau devient ainsi autrichien. La région devient ainsi les « Pays antérieurs autrichiens (Autriche antérieure) », administrés depuis Ensisheim par un grand bailli, et divisés en quatre bailliages (Landser, Thann, Altkirch et Ferrette).

Illfurth (2 474 h)

http://illfurth.fr/

D'azur au chevron haussé d'argent accompagné en pointe d'un pont de quatre arches d'or posé sur une rivière isolée d'argent, soutenu par une serpette du même posée en pal..
Le pont sur la rivière d'argent représente le "gué de l'Ill" (Illfurth).
La serpette rappelle que la viticulture était une des principales activités du village.
Le site de la colline du Britzgyberg est d'abord occupé sporadiquement durant l'âge de la pierre polie ou l'âge du bronze, puis devient le siège, du VIIe au Ve siècle av. J.-C., d'un important village du premier âge du fer.
Les tribus franques s'établissent enfin au pied du Britzgyberg et fondent le village d'Illfurth. Deux cimetières signalent la densité du peuplement mérovingien.
Au Xe siècle, la décadence de l'empire carolingien profite aux seigneurs locaux qui se font les protecteurs des villageois. Illfurth est alors un des villages les plus peuplés de la seigneurie d'Altkirch et constitue à lui seul une mairie.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
1er volume, Haute et Basse Alsace, folio No 673.


Illtal (1 420 h)



  
D'argent à trois écussons 2 et 1, le premier d'azur à deux lions assis et affrontés d'or tenant chacun un badelaire du même, le second de gueules à la linotte contournée d'argent., le troisième de sinople à deux fléaux d'argent, liés de sable et passés en sautoir.
Le , les conseils municipaux de Grentzingen, Henflingen et Oberdorf ont voté en faveur de la fusion des trois communes. Suivant une proposition de Dominique Sengelin, conseiller municipal d'Henflingen, le nom de la nouvelle commune signifie en alémanique « vallée de l'Ill », en référence à la rivière traversant les trois villages.

Blason de Grentzingen
D'azur à deux lions assis et affrontés d'or tenant chacun un badelaire du même.

Blason d'Oberdorf
de sinople à deux fléaux d'argent, liés de sable et passés en sautoir.

logo Ill et Gersbach
Hundsbach (342 h)


Coupé, au premier d'azur, au deuxième ondé d'argent et d'azur de six pièces, au chien braque d'or colleté et bouclé de sable lampassé de gueules brochant sur le tout.
Armes parlantes: le nom signifie "le ruisseau du chien".
Sur une carte géologique, le vallon d'Emlingen présente une demi-douzaine de carrières.
Sur une épaisseur de 8 mètres, on trouve divers bancs de pierre à chaux et de pierre à moellons. Les calcaires d'eau douce passent latéralement à des grès très fins, et une sablière donnait, il y a cent ans déjà, du sable blanc de bonne qualité. Mais, de même que le centre de communications se déplaçait, sous la direction des comtes de Ferrette, vers l'ouest à Altkirch, les vieux fours à chaux d'Emlingen s'éteignaient cependant que la grande usine de ciments s'installait, également près d'Altkirch.

Drapeau Alsace et Hundsbach

La Communauté de Communes porte le même emblème que la ville.
Ferrette (1 403 h)

Pfirt

https://www.ferrette.fr/


de gueules au deux bars adossés d'or .
En 1105 apparait la première mention du château de Ferrette qui appartient aux comtes de Montbéliard. Il était seul, sur son piton rocheux, le village le plus proche était nommé, à cette époque, Ferrette mais il s'agit de l'actuel Vieux-Ferrette.

Vers 1125, Frédéric de Montbéliard s'installe dans le château dont il avait hérité de son père et prend le nom du village voisin du château. Devenu Frédéric de Ferrette, il fonde le comté de Ferrette qui sera l'une des plus puissantes seigneuries de Haute-Alsace durant le Moyen Âge tant et si bien que de 1105 à la fin du XIIIe siècle, le comté de Ferrette est pratiquement un État souverain.
Axé à l'origine sur le Sundgau occidental, le comté s'étendit, déplaçant progressivement son centre vers Altkirch puis Thann.

De 1233 à 1275, le comté est gouverné avec sagesse et habileté par Ulrich II de Ferrette, qui cède son domaine à l'évêque de Bâle en 1271 et devient son vassal.

Après le décès du comte d'Ulrich III, 7e comte de Ferrette, survenu le 10 mars 1324, sa fille Jeanne en hérite. Albert II d'Autriche, époux de Jeanne de Ferrette, qui possède ses terres le long du Rhin, gouverne le comté à partir du 26 mars 1324. Il fusionne ses possessions et celles de sa femme, constituant ainsi le Sundgau des Habsbourg qui s'étend sur les deux rives du Rhin.

En 1469, à la suite du traité de Saint-Omer, Ferrette est cédé par Sigismond d'Autriche à Charles le Téméraire qui y établit Pierre de Hagenbach comme gouverneur13.

Vers 1446, le château est rénové, reconstruit en 1488 et agrandi en 1552 puis de nouveau modifié, par les archiducs d'Autriche, entre 1571 et 1615, afin de l'adapter aux armes à feu. Durant ce temps, un nouveau village, situé au pied du château, voit le jour sous le nom de Ferrette. Afin de distinguer l'ancien village du nouveau, le premier prend le nom de Vieux-Ferrette. En 1540, le château passe aux mains d'une famille de banquiers, les Fugger, qui font construire un rempart reliant le château-haut au château-bas.

En 1632, durant la guerre de Trente ans, les troupes suédoises prennent le château, et s'installent dans la région. Deux ans plus tard, les paysans en révolte chassent la garnison suédoise qui revient immédiatement avec des renforts, prennent le village, le pille, le saccage, pourchassent les habitants. Le château supérieur quant à lui subit de gros dommages.
En 1635, c'est au tour des troupes françaises d'attaquer le château. Une fois pris, il est brûlé et détruit.
Le 24 octobre 1648, par les traités de Westphalie et de Münster qui mettent fin à la guerre de Trente ans, les terres et seigneuries des Habsbourg, en Alsace, passent aux mains du Roi de France. En 1659, Louis XIV donne plusieurs seigneuries à son premier ministre Mazarin14,15 dont la seigneurie de Ferrette. Le château devient peu à peu une ruine.
En 1777, la seigneurie passe aux mains d'Honoré IV prince de Monaco, qui devient propriétaire du domaine de Ferrette par son mariage avec Louise d'Aumont, héritière de Mazarin. L'actuel prince de Monaco porte toujours le titre de comte de Ferrette.

Dans son roman Anne de Geierstein, écrit en 1829, Walter Scott fait figurer le château de Ferrette et les méfaits de Pierre de Hagenbach, qui fut décapité pour ses nombreuses exactions.

En 1838, Jean Zuber, fabricant de papier peint à Rixheim, acquiert le château qui est classé monument historique en 1842.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
1er volume, Haute et Basse Alsace, folio No 640.

Dannemarie (2 255 h)

Dàmmerkìrch


D'azur à l'église romane d'argent,ouverte et maçonnée de sable, ajourée du champ, sommée d'une nuée d'argent à la Vierge et à l'Enfant d'or issant de la nuée.
La localité apparaît pour la première fois en 1016 sous le nom de Danamarachiricha.

Dannemarie la commerçante possède depuis le XIVe siècle un marché hebdomadaire et abritait jadis une des foires les plus réputées du sud de l'Alsace, la foire Saint-Georges. Durant le Moyen Âge et l'époque moderne, Dannemarie est victime des guerres successives et envahie voire en partie détruite : en 1427 lors de l'invasion du Sundgau par les troupes du comte de Montjoie et du comte de Neufchâtel qui font la guerre à leurs vassaux autrichiens, pendant la guerre des Bourguignons en 1474, pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648).

La cité passe de mains en mains durant toute cette période : les comtes de Ferrette jusqu'en 1324, les Habsbourg jusqu'en 1648, et finalement les ducs de Mazarin jusqu'à la Révolution.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
1er volume, Haute et Basse Alsace, folio No 803.

La communauté de communes Porte d'Alsace-Largue est créée au 1er janvier 2017.
 Elle est formée par fusion de la communauté de communes de la Porte d'Alsace et de la communauté de communes de la Vallée de la Largue.
La nouvelle communauté a été renommée Sud Alsace Largue par arrêté préfectoral du 19 juillet 2017
Pfetterhouse (980 h)



http://www.pfetterhouse.net/

 D'argent à l'oie becquée et membrée de gueules
L'emblème du village est la Schneegans, l'oie des neiges.
La mention la plus ancienne se réfère peut-être à une voie pierreuse ou empierrée (Petrosa (via)).
Le territoire de la commune est le siège de la Borne des Trois Puissances, borne en pierre qui marquait la division France-Allemagne-Suisse jusqu'à 1919. Cette borne a donné au village une certaine renommée internationale. En effet, de nombreuses boutiques de photographes avaient vu le jour près de cette borne, où les visiteurs pouvaient se faire tirer le portrait, et envoyer la photo sous forme de carte postale à leurs proches.
Pendant la Première Guerre mondiale, lors de la bataille d'Alsace en août 1914, les troupes Françaises prennent Pfetterhouse qui deviendra le point de départ du kilomètre zéro, la ligne de front de l'Ouest qui s'étirait ensuite sur près de 750 km jusqu'à la Mer du Nor

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
1er volume, Haute et Basse Alsace, folio No 806.
Il y a là, chez d'Hozier, probablement, une confusion de nom avec Pérouse (90).
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page ou d'Armorial de France .