Bassin de Thau

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La Communauté d'agglomération du Bassin de Thau, plus connue sous le nom de "Thau Agglomération" a été fondée en 2003.

Ancien logo de l'agglomération
Sète (43 636 h)



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d'azur semé de fleurs de lys d'or à la baleine renversée de sable allumée d'argent, lançant un jet d'obus aussi d'or chargé de trois grenades aussi de sable enflammées de gueules
Le nom trouverait son origine dans la forme qu'a le mont Saint-Clair vu des villes alentour, faisant penser à une baleine surplombant la mer. De Ceta, Seta, ou Cetia au Moyen Âge (du latin cetus, ou du grec kêtos, baleine), elle fut à un moment appelée Montmorencette après l’édification d’un fort sur le mont par le duc de Montmorency.
Au début du XVIIIe siècle, Cette devient l’écriture officielle, ce qui n’empêche pourtant pas les auteurs d’utiliser des orthographes différentes.
Le 23 octobre 1793, le conseil municipal décide que Cette « équivoque le pronom » et que la ville s’appellera Sète. Mais quelques années plus tard, Cette réapparaît, et ce jusqu’en 1927. Le 27 août de cette même année, le conseil municipal, présidé par le maire de l’époque, Honoré Euzet, s’appuie sur les arguments avancés en 1793 pour solliciter le changement de nom auprès des pouvoirs publics, une demande satisfaite par un décret en date du 20 janvier 1928.


Frontignan (23 305 h)
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de gueules à une tour d'argent, maçonnée de sable, donjonnée de trois tourelles aussi d'argent
Frontignan tire son nom du consul romain Sextus Julius Frontinus, dit « Frontin », qui venait régulièrement y séjourner. La ville est célèbre pour son muscat. La légende raconte que, lors de son passage à Frontignan, Hercule torsada la bouteille afin de la finir jusqu'à sa dernière goutte, d'où sa forme si particulière.
       

Durant 4 jours, le quartier de La Peyrade prend des airs de fête.

Marseillan (7 687 h)



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Il a été émis l'hypothèse que Marseillan aurait été fondée par les Phocéens aux alentours de 550 av. J.-C dans une zone d'abord habitée par des peuplades ligures ou ibères25. La région fut ensuite occupée par les Volques Arécomiques (durant le IIIe siècle av. J.-C. ?), puis par les Romains (probablement à partir de 121 av. J.-C.).

Vers la fin de l'Empire romain d'Occident, les Vandales ravagèrent la Narbonnaise (Ves.), et, lorsque sa désintégration fut complète, le territoire de Marseillan tomba sous la domination wisigothe. Les Sarrasins occupèrent à leur tour la Septimanie, réunie au royaume franc par Pépin le Bref en 761.

À l'époque féodale, Marseillan devint une seigneurie laïque qui passa plus tard (1187) sous la férule de l'évêque d'Agde, lui-même vassal du comte de Toulouse, puis, après la croisade contre les Albigeois, du roi de France. On sait d'ailleurs que sa population ne fut pas insensible au catharisme puisque « tous les hommes de Marseillan » furent excommuniés par le légat du pape Honorius III (1218). L'apparition du consulat marseillanais est de peu antérieure (1170).

Le XIVe siècle est marqué comme ailleurs par les épidémies de peste qui touchèrent la ville en 1348, 1361 et 1375. Si le catharisme avait eu un succès certain à Marseillan, elle resta néanmoins catholique durant les guerres de religion.

La ville put s'affranchir du pouvoir de l'évêque en 1563, et être désormais administrée par ses seuls consuls. La peste revint en 1572, 1628 et 1629. Le XVIIe siècle vit la reconstruction de l'église Saint-Jean-Baptiste et la création de confréries de pénitents bleus, blancs, noirs et gris. En 1683, le canal du Midi, qui débouche sur l'étang de Thau au voisinage de Marseillan, est ouvert à la navigation.

La Révolution fut une période de tensions à Marseillan. Une fois les passions apaisées, un nouveau conseil municipal décida la destruction des fortifications (1802), puis le culte fut rétabli (en 1803, dans l'église Saint-Roch jusqu'en 1822). À la Restauration, une école de filles dirigée par les sœurs de Saint-Maur fut créée (1819), suivie au début de la Monarchie de Juillet par une école publique, avec une classe gratuite (1831).


Drapeau au logo


d'argent à trois pals de gueules.

Elles constituaient à l'origine le blason d'Ermengaud de Marseillan et possédaient quatre pals

Balaruc-les-Bains (6 227 h)



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tiercé en perle, au premier d'argent à une mitre de gueules, au deuxième d'azur à une amphore d'or, au troisième de gueules à fontaine jaillissante de six jets d'azur, trois à dextre, trois à senestre, l'un sur l'autre
Les eaux de Balaruc était connues dans l'antiquité. À cette époque Balaruc-le-Vieux était le lieu de l'agriculture et Balaruc-les-Bains était déjà consacré au thermalisme. Le nom antique de Balaruc-les-Bains était Maimona (Mannona, Mannonam). Ce nom apparaît dans le cartulaire de Maguelone en 1130. On retrouve ce nom sur un document photographique d'une inscription sur un bloc de pierre.
En 1187, apparaissent les mentions Apud Aix, Ecclesiam de Aquis, S Maria de Aquis. Les fouilles ont révélé la cité antique qui couvrait une dizaine d'hectares. On a découvert le sanctuaire de Neptune (près du groupe scolaire, 1985), la Domus du Vendémiaire (1990), les thermes antiques sous la square Docteur Bordes (1991-1994), la nécropole du Pech-Méjan (1980), le temple de Mars (avenue des Thermes), avec un autel votif «Marti suo / L(ucius) I(uilius) Maten/us Libe(ns)» et de nombreux ex-voto . Un aqueduc de 5 km amenait les eaux d'Issanka jusqu'à la cité, qui cependant ne manquait pas d'eau.
Sous l'ancien régime, Balaruc-les-Bains n'était qu'une paroisse (Notre-Dame d'Aix) formant une seule communauté avec Balaruc.

Le 11 décembre 1886, la commune de Balaruc est divisée en deux communes distinctes : Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains.
Balaruc-le-Vieux (2 060 h)




de gueules à un saint Maurice à cheval d'or tenant de sa dextre une bannière d'argent chargée d'une croix aussi de gueules
Gigean (5 235 h)



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d'argent au lion de gueules
C'est à la période romaine que des « villas » s'élèvent, dont la « Villa Paterna », noyau présumé du village de « Gigeanum », domaine de Gigius. La romanisation s'est manifestée par une forte urbanisation, une organisation des campagnes et le développement des voies de circulation (notamment la Via Domitia située sur la commune de Montbazin).
 Du XIème siècle au XIIIème siècle, Gigean a connu une période propice à son développement, au cours de laquelle furent notamment édifiées l'église Saint Géniès (située rue de la vieille église et aménagée en salle polyculturelle) et l'abbaye Saint Félix de Montceau, qui domine la ville sur le massif de la Gardiole.

Blason sur les plaques de rues du village
Mireval (3 201 h)



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d'or à Sainte Eulalie d'azur surmontée d'un soleil d'église (ou Saint Sacrement) de gueules
Au début du XIe siècle, l'Église Sainte-Eulalie de Val, qui préexistait au village de Mireval, rassemblait une communauté de fidèles éparpillés sur les sites Gallo-romains alentours. Elle était située à un endroit où, à l'ouest, était la forteresse du Val. De l'église, on pouvait voir le Val. Le nom Mireval veut donc dire « regarde le Val ».
En 1155, les Guilhems, seigneurs de Montpellier et propriétaires des terres environnantes construisent une maison forte, renforcée en 1196 par des remparts.
En 1204, Marie de Montpellier, fille de Guilhem VIII de Montpellier se marie avec Pierre II d'Aragon amenant avec elle la seigneurie de Montpellier et donc Mireval. Le couple se sépare rapidement et Marie de Montpellier se retire au château de Mireval. De leur réconciliation, naîtra en 1207, Jacques Ier d'Aragon.
En 1349, seigneurie de Montpellier intègre le royaume de France.
Aux XVIe et XVIIe siècles, le village est menacé de disparition : une partie des remparts est détruite, le village est ravagé par les maladies (peste, paludisme).
L'arrivée de voies de communications (Route Montpellier-Sète en 1783, Chemin de fer en 1839) permet un essor de l'économie locale, en particulier de la viticulture, et un essor démographique
Vic-la-Gardiole (2 856 h)
Vic de la Gardiòla



http://www.viclagardiole.net/vic/index.html

d'azur à Sainte Léocadie martyre d'or tenant en sa dextre une palme du même
L'étymologie de Vic est le nom latin Vicum : village, division administrative romaine ne possédant pas de statuts.
Le 9 juin 1885, Vic prit le nom de « Vic-les-étangs » car il y avait beaucoup d'étangs.
Le nom actuel date du 12 mars 1914. Le nom de Gardiole vient de la colline toute proche où se trouvait un poste de garde appartenant aux évêques de Maguelone.
L'église Sainte-Léocadie fut construite au XIIe siècle et a été fortifiée dès l'origine.
Sainte Léocadie, martyr, était de Tolède, en Espagne.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.