Cinque terre
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Les Cinque Terre faisait partie de la Comunità Montana della Riviera Spezzina jusqu'en 2008.
 Monterosso al Mare
 (1521 h)


  


Monterosso est la plus grosse localité des Cinque terre.  Le village est séparé en deux parr une barre rocheuse qui plonge dans la mer.  D’un côté on trouve le centre historique et de l’autre le quartier de Fégina.
Monterosso est le village qui compte le plus d’infrastructures et la plus grande plage pour les touristes et les plaisanciers.
L’église des Pères Capucins est le monument qu’il ne faut pas rater.  De cette église le panorama est extraordinaire avec une vue imprenable sur les quatre autres villages des Cinque terre.

Au XVIème siècle, Monterosso était fortifiée et défendue par treize tours. On peut trouver aujourd’hui la tour qui abrite la cloche de San Giovanni ainsi que la tour Aurora.

La ville a été mentionné pour la première fois dans un document datant de 1056  où Guido Obertenghi , fils de Adalbert II, a fait quelques dons sur place Monte Russo  . Au XIe siècle, avec la désintégration de Obertenga marque, les possessions se sont rendus aux fiefdom comptes Fieschi et - XIIe siècle - les seigneurs locaux de Lagneto, ce dernier contrairement aux mêmes comptes fliscani et Malaspina .
 Vernazza (975 h)



 
Avec ses hautes maisons colorées et son église agglutinées autour d'une anse bien protégée des assauts de la mer, Vernazza est certainement le village le plus attrayant des Cinque Terre. Cette côte escarpée de Ligurie qui, en raison de son accès difficile, a conservé ses traditions et son paysage, aussi farouche que surprenant, a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Le nom du village est issu de ses fondateurs, une ancienne famille romaine, les Vulnetia. Vernazza était le plus prospère des villages des Cinque terre.
Le bourg s’est rapidement développé le long du ruisseau Vernazzola.
La prospérité du village était certainement due à son importance stratégique.
La place est protégée et joue un rôle important à l’époque des République marinières. Le château des Doria est le meilleur témoignage de cette prospérité passée.

 Corniglia
Corniglia est un village perché sur une falaise. Corniglia tient son nom d’un vieille famille romaine, les Cornelia. Pour accéder au village il faut monter le raidillon de 377 marches, la « lardarina ».
Corniglia est le seul village des cinq terres qui ne soit pas directement relié à la mer.

La gare ferroviaire se situe en contre-bas du hameau, sur le rivage.

Corniglia est entourée de vigne qui ont fait sa prospérité. Les maisons ont une architecture un peu différente des quatres autres villages. Elles sont plus basses et très étroites et s’articulent autour de la rue principale, la via Fieschi.
Riomaggiore (1693 h)


C'est un bourg médiéval dont les vieilles maisons s'entassent dans l'étroit vallon d'un torrent. Dans une crique aux étranges rochers noirs stratifiés s'abrite un minuscule port de pêche : toute la sauvagerie des Cinque Terre est ainsi résumée...

Riomaggiore est donc l’arrivée de la promenade dell’amore. C’est un ancien village de pêcheur. Le village aurait été fondé au 8ème Siècle par des réfugiés grecs fuyant la persécution de Leone III Isaurico.

Contrairement aux habitations des autres villages des Cinque terre, celles de Riomaggiore ont beaucoup de couleurs et sont accessibles par l’arrière au niveau des étages supérieurs.
On trouve au dessus du village, le sanctuaire de Montenero dédié à la vierge. Ce sanctuaire situé sur un colline marque la fin des Cinque terre.

Géographiquement, Riomaggiore est le village le plus à l’est et le dernier village des 5 Terres.
Le plus vieux édifices que l’on trouve dans le contre du bourg datent du 13ème siècle. Leur conservation est remarquable.

Manarola

Ce bourg de pêcheurs des Cinque Terre, entouré de vignobles en terrasses et serré autour de sa petite église du 14e s., vous permettra d'effectuer, depuis la gare, une magnifique promenade - la via dell'Amore -, d'où vous découvrirez de beaux points de vue sur la côte comme sur les autres villages de cette petite région

Manarola est un de plus beaux villages de Cinque terre. Manarola viendrait de Manium Arula qui signifie « Autel pour prier les Mani », les Mani étant les Dieux du foyer et de la famille.
Vous trouverez à Manarola la splendide église gothique Saint Laurent qui date du milieu du 14ème Siècle.
C’est à Manarola que commence le fameux sentier dell’amore qui continue vers le village de Riomaggiore.

Manarola est située  au bout de la vallée du torrent Groppo. Les écrits et les récits font de Manarola le ancien village des 5 terres..

La structure du bourg est étonnante car la base du village se situe en contre bas, les pieds dans l’eau. Les maisons semblent ensuite partir à l’assaut de la colline pour recouvrir totalement le promontoire de pierre qui domine la Méditerranée.
 Porto Venere 
(3763 h)


Les armoiries ont été approuvées par le décret spécial du chef du gouvernement daté du 19 avril 1933.
C'est le drapeau génois qui flotte sur les 3 tours.
L'ancien Portus Veneris remonte au moins au milieu du 1er siècle avant JC. On a dit que le nom se réfère à un temple à la déesse Venus qui était situé sur le promontoire où réside l'église de Pierre Apôtre. Le nom a également été lié à celui de l'ermite Saint-Vénius . À l'époque romaine, la ville était essentiellement une communauté de pêcheurs.

Après la chute de l' Empire romain d'Occident , Porto Venere est devenu la base de la flotte byzantine dans la mer du Tyrrhénie septentrionale, mais a été détruit par les Lombards en 643 après JC. Plus tard, c'était une cible fréquente des raids sarrasins . Les premiers signes de l'existence d'un château datent de 1113, et en 1161 les murs ont été érigés. Porto Venere est devenu un fief d'une famille de Vezzano avant de passer à Gênes au début du 12ème siècle. En 1494, il a subi un bombardement dévastateur de la flotte aragonaise lors de leur guerre avec Gênes: par la suite, la partie ancienne de la ville a diminué en importance,

Le 2 décembre 1797, après que les Français ont établi leur domination en Italie , la ville est devenue une partie du Département du Golfe de Vénus , avec la capitale à La Spezia, dans la République de Ligurie annexée au Premier Empire français . A partir du 28 avril 1798 avec la nouvelle loi française, le territoire de Portovenere est entré dans le septième canton, en tant que capitale, la juridiction du golfe de Vénus depuis 1803 et le centre principal du troisième État du golfe de Vénus dans la juridiction de Le golfe de Vénus. Du 13 juin 1805 à 1814, il a été inclus dans le département des Apennins. 

En 1815, il fut incorporé dans le royaume de Sardaigne, selon les décisions du Congrès de Vienne de 1814 et par la suite dans le Royaume d'Italie à partir de 1861. De 1859 à 1927, le territoire fut inclus dans le premier district de La Spezia, partie du district de l'est de la province de Gênes avant et, avec l'établissement en 1923, la province de La Spezia.
La Spezia
(92 447 h)




Petit port sans importance, La Spezia fut la capitale de 1256 à 1273 de la seigneurie guelfe de Nicolo Fieschi, opposé au pouvoir gibelin de Gênes.

La Spezia s'est considérablement développée après 1861, lorsque le grand arsenal naval a été commandé par le gouvernement royal .
Gênes
(592 995 h)



Au Moyen Âge, Gênes est l’une des quatre Républiques maritimes italiennes avec Venise, Amalfi et Pise dont elle devint la plus puissante pendant plusieurs siècles à la suite des Croisades. Elle connaît en particulier deux apogées, tout d'abord de 1284 à 1381, militairement et politiquement, puis de 1550 à 1630 environ, financièrement cette fois. On appelle cette dernière période « le siècle des Génois ».

La République de Gênes comprend la Ligurie actuelle, la Corse et des colonies au Moyen-Orient, en Grèce, autour des bouches du Danube, en Crimée et en Afrique du Nord. Du xiiie siècle à la fin du xve, la mer Noire est une mer génoise, Caffa en Crimée est la plus importante des colonies avec 80 000 habitants, il faut ajouter que les Génois ont fondé des colonies loin sur le Danube. De plus, ils contrôlent les grandes routes terrestres dans le cas où la route des Détroits aurait été fermée. Elle succombe sous la pression des troupes de Napoléon Ier et ne fut réinstituée qu'en 1815. Le Congrès de Vienne accorde l'ancienne république « à perpétuité aux États de S.M. le roi de Sardaigne »

Vers 1120, l'archevêque Baudri de Dol écrit une histoire de cette Croisade ; dans ce récit, il raconte comment, lors du siège d'Antioche contre les infidèles en 1098, saint Georges (soldat martyr au ive siècle) donna la victoire aux Chrétiens en leur apparaissant en vision à la tête d'une armée céleste montée sur des chevaux blancs et portant des bannières blanches.

Vers 1275, l'archevêque de Gênes Jacques de Voragine écrit la Légende dorée et reprit le récit de l'apparition au siège d'Antioche en ajoutant que saint Georges portait un bouclier blanc orné d'une croix rouge.

Le vexillum beati Georgii (drapeau de saint Georges) est mentionné pour la première fois dans les Annales Januenses de 1198 (Chroniques de Gênes) : il s'agit d'un drapeau rouge portant l'image de saint Georges à cheval abattant un dragon (cet étendard resterait le drapeau d'état jusqu'au début du xiiie siècle). Une image en est donnée dans les Annales Januenses relatant la prise de la cité de Savone en 1227 : la bannière à quatre queues est placée devant les tentes des commandants génois. Le drapeau de la Communauté, c'est-à-dire la croix rouge sur fond blanc, est attesté pour la première fois le 28 septembre 1218 : appelé insignia cruxata comunis Janue (« l'enseigne à la croix de la Communauté de Gênes »), il flottait sur la cité de Vintimille qui s'était rendue à Gênes. Ces deux drapeaux furent également utilisés par la flotte : le vexillum beati Georgii est encore décrit en 1241 en tant que pavillon de guerre et enseigne de l'Amiral, tandis qu'en 1242 le signum Communis, c'est-à-dire le drapeau à la croix, était hissé sur les galères. Le vexillum beati Georgii serait le drapeau de l'Amiral jusqu'en 1282 au moins
Ligurie
(1 587 213 h)




Le drapeau de la région Ligurie date de 1985.

Sur fond de bandes verticales vert, rouge et bleu mer (azzurro mare) représentant:
- les montagnes de l' Apennin ligure et des Alpes Ligures .
- le sang versé pour l' unification de l' Italie et de la résistance italienne .
- la mer Ligure .
Au centre du drapeau est une caravelle stylisée symbolisant les traditions maritimes de la région et ses grands navigateurs avec le drapeau de Gênes et de la République de Gênes , qui a dominé pendant des siècles une grande partie de la Ligurie d'aujourd'hui et les quatre étoiles qui signifient les quatre provinces de la Ligurie : Gênes, Imperia, Savone et La Spezia.
Italie
(61 302 519 h)
Le pavillon maritime italien reprend le tricolore italien avec au centre du drapeau un blason représentant les quatre républiques maritimes traditionnelles (Venise, Gênes, Pise et Amalfi).
Pour Venise, le lion de saint Marc porte un glaive (et non un livre, comme sur les armes civiles),
pour Gênes, la croix de Saint Georges rouge sur fond blanc,
pour Amalfi, la croix de Malte blanche sur fond bleu,
pour Pise, la croix grecque, pattée, cléchèe, vuidiée et pommetée blanche sur fond rouge.
Le blason a été créé en 1941 et officiellement adopté en 1947.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.