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CA Gap-Tallard-Durance
(Gapençais) |
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La communauté
d'agglomération du Gapençais a été
créée le 1er janvier 2014 à la suite du
schéma de coopération intercommunale de 2011, par
réunion de Gap, jusqu'alors non membre d'un EPCI, avec deux
communes issues de la communauté de communes de
Tallard-Barcillonnette.
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![]() https://www.gap-tallard-durance.fr/ | La Communauté d'Agglomération Gap-Tallard-Durance est créée depuis le 1er janvier 2017. Cette collectivité territoriale toute récente est née de la fusion de : - la Communauté d'Agglomération "Gap en + Grand" + la Communauté de Communes de Tallard-Barcillonnette composée de 12 communes : Barcillonnette, Châteauvieux, Esparron, Fouillouse, Jarjayes, Lardier-et-Valença, Lettret, Neffes, La Saulce, Sigoyer, Tallard, Vitrolles ayant une "culture" intercommunale depuis 1964. + des communes de Claret et Curbans, 2 communes des Alpes de Haute Provence de la communauté de communes La Motte du Caire - Turriers. | |
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![]() d'azur à la porte de ville ouverte du champ et ajourée de trois pièces, sommée de quatre tourelles ouvertes et ajourées, les deux du centre plus hautes et couvertes, les deux autres crénelées, le tout d'or maçonné de sable. Ces armoiries ont été conférées par le roi au XVIIème siècle en même temps qu'une enceinte fortifiée. Les 4 tourelles évoquent les portes de Colombe, Jaussade, Lignole et Saint Arey. Les couvertures différentes des tours symbolisent le double pouvoir des comtes et des évèques. |
La Via Cottia per
Alpem, reliait Turin à Sisteron et comportait six stations. La
ville de Gap a été fondée à partir d'une de
ces stations. En 22, le site de Gap devient le départ d'une voie
romaine vers Valence. Le site de Gap prend de l'importance en devenant un nœud de communication. Gap et sa région firent partie du comté de Provence constitué à la fin du Xe siècle, puis du comté de Forcalquier qui s'en est détaché au XIIe siècle. Les évêques de Gap étaient aussi les seigneurs temporels de la ville. Mais leur contrôle fut longtemps contesté par les officiers des comtes de Forcalquier, notamment sous l'épiscopat d'Arnoux, qui devint par la suite le saint évêque de la cité. À la mort du dernier comte de Forcalquier en 1209, les régions d'Embrun et de Gap étaient transmises au Dauphiné tandis que celles de Forcalquier et de Sisteron retournaient au comté de Provence. En 1457 Charles VII mit fin à ce statut et intégra la province au royaume de France. Gap connaît une nouvelle ère à partir de 1875 avec l'arrivée du chemin de fer. La commune de Chaudun est réunie à celle de Gap, par l'arrêté préfectoral du 22 octobre 1895. La commune de Romette est réunie à celle de Gap en 1975. |
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L'armorial de La Planche nous donne en 1669![]() D'azur à une tour crenelée d'or sommée de 4 tourelles couvertes en pointe | ||
![]() Le drapeau armorié de Gap reprends les armoiries. |
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![]() Le drapeau de Gap est formé de deux bandes verticales égales bleue et jaune. Les couleurs proviennent des armoiries. |
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La ville de Gap portait au Moyen Age une croix d'or sur champs de gueules. | ||
![]() Ce blason, créé par Hervé Combe, a été adopté en septembre 2015 par le conseil municipal. Il mélange : - les 4 pals de la Provence (pour la région PACA, rattachement actuel) - l'écartelé dauphin/lys (pour le Dauphiné, rattachement historique) - le losangé argent et gueules au chef d'or de la famille Flotte -des frênes (car La Freissinouse signifie l'endroit où poussent les frênes et les noyers). Source: PV des réunions du Conseil Municipal des 26/05/2014, 10/03/2015 et 07/09/2015. |
Noté
Fraisinosa en 1245, ce nom est composé de fraisse qui
désigne le frêne, accompagné du suffixe collectif
-osa v. 1095 : Vente à l'hôpital Saint-Martin de Gap, par Imbert, d'une vigne et d'une montagne à la Freissinouse, pour 35 sous. fin du XIe s. : Étienne Samuel et Pierre de la Freissinouse fondent un hôpital aux portes de Gap. v. 1100 : L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem reçoit en don l'église Notre-Dame de la Freissinouse et les dîmes qui y sont attachées. 17 nov. 1226 : Arnaud Flotte donne aux Chartreusines de Berthaud une petite terre à la Freissinouse nommée Quint. 1 févr. 1329 : Hommage au dauphin de plusieurs personnes et notamment de Pierre Reynier pour la Freissinouse et Saint-André la Freissinouse. 1346 : L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem a un juge à la Freissinouse. 1670 : Début des registres paroissiaux de la Freissinouse. |
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Pelleautier (731 h) Pelautier |
![]() D'azur au huchet contourné d'or, lié, virolé et enguiché d'argent, accompagné de trois étoiles d'or, deux en chef, une en pointe |
Ecclesia de Monte Lauterio dès 1080 ; de Podio Lauterio en 1168; sous la forme latine Castrum de Podio Lauterio en 1288
Podio signifie podium en latin, il signifie aussi petite éminence. Éminence (1 128 m) proche du village et s'appelant maintenant Lautier. Jusqu'en 1326, le fief de Pelleautier appartenait aux Hospitaliers de Saint-Jean (actuel ordre de Malte), qui l'échangèrent contre le comté d'Alife (royaume de Naples). Arnaud de Trian, vicomte de Tallard et jusque-là comte d'Alife, devient donc à partir de cette date, le seigneur du lieu. |
Curbans (573 h) http://curbans.fr/ | ![]() Les armes de Curbans sont celle de la famille de Pontis qui possédait cette terre à l'époque de l'enregistrement de ces armoiries, à la fin du xviie siècle. | La localité apparaît dans les archives à la fin du xiie siècle, quand son seigneur Attanalfus est cité. La seigneurie du lieu appartient aux d’Agoult dès le xiiie siècle. Au Moyen Âge, Rousset et Aujarde formaient des seigneuries indépendantes de celle de Curbans. La seigneurie de Rousset revient aux Mison ; à partir de 1260, les d’Agoult leur succèdent jusqu’au début du xve siècle. La seigneurie de Curbans fait partie du douaire de Béatrice de Savoie; enfin, les Hospitaliers ont un temps possédé une seigneurie foncière au xive siècle. |
![]() De gueules à la champagne ondée burelée d'azur et d'argent de six pièces, sommée d'un pont d'argent incurvé ouvert de deux arches et maçonné de sable. | ||
Claret (271 h) Claré | ![]()
De gueules à un château en forme de tour,
donjonné de trois tourrelles d'or, le tout maçonné
de sable. | La
communauté est citée dès le xiie siècle
(Claretum). Les Hospitaliers implantent une commanderie à
Claret en 1149. Les Agoult sont coseigneurs jusqu’au début du xive siècle ; leur succèdent les Brémond jusqu’en 1509, puis aux Castellane jusqu’à ce que Marguerite Borrely épouse le roturier Joseph Chaix, dernier seigneur du lieu. |
Les illustrations sont des
photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués
sur la page.
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