Gascogne toulousaine

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La communauté de communes de la Gascogne Toulousaine est une structure intercommunale française, située dans les départements du Gers et de la Haute-Garonne.
Elle est créée le 1er janvier 2010 par la fusion des deux communautés de communes de la Save Lisloise et des Coteaux de Gascogne, fondées respectivement en 1996 et 1997. Le 1er janvier 2012, la commune de Fontenilles adhère.

L'Isle-Jourdain (7 356 h)


L'Isla de Baish

http://www.mairie-islejourdain.com/fr/
  

Écartelé : au premier et au quatrième contre-écartelé au I et au IV d'argent au lion de gueules et au II et au III de gueules au léopard lionné d'or, au deuxième et au troisième de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or.

En 1249, Jourdain IV fils de Bernard Jourdain II et Indie de Toulouse fut le premier à porter la croix
cléchée, vidée et pommetée comme son grand-père et suzerain Raymond V de Toulouse.
En 1415, le comté de L'Isle-Jourdain fut racheté par Charles IV d'Armagnac.
La famille d'Armagnac porte depuis 1319 les armoiries écartelées d'argent au lion de gueules (Armagnac ancien) et
de gueules au léopard lionné d'or (Rodez, le comté apporté en dot par Cécile à Bernard VI)
Lors de la conquête romaine la cité devient gîte d’étape sur la route de Bordeaux à Jérusalem. La cité fût nommée Buconis c’est à dire pays qui avoisine les grands bois.
Dans les années 1 000, un château fort puis une cité nouvelle se sont construits entourés d’une enceinte de murailles et fossés. C’était L’Isle.
Et lorsque Raymond de L’Isle partit à la 1ère croisade sous la bannière de Raymond IV de Saint Gilles comte de Toulouse, son épouse lui donna un fils en Palestine. Cet enfant fut baptisé dans les eaux du fleuve Jourdain et reçut comme prénom Jourdain. Plus tard, il donna son nom à la cité qui devint L’Isle-Jourdain.
Cette illustre famille a donné :
- des évêques : Saint Bertrand de L’Isle, évêque de Comminges, qui donnera son nom à Saint Bertrand du Comminges
- des hommes d’armes : l’un d’eux fut vice-roi de Sicile et un autre lieutenant de Du Guesclin.
En 1405, le dernier seigneur qui n’avait pas de descendants se résigna à vendre son comté à son voisin le comte d’Armagnac, qui fit de L’Isle sa résidence préférée.
Puis par diverses alliances et successions, L’Isle devint propriété d’Henri-de-Navarre, le futur Henri IV qui la réunit à la couronne à son avènement.

    Auradé (648 h)

Auradèr

Blason présent dans le village

    
Auradé vient de l'occitan gascon Auradèr qui veut dire oratoire, c'est-à-dire un petit édifice religieux sur une hauteur.    
Plusieurs seigneuries ou paroisses sont à l’origine de la commune actuelle. Parmi les seigneurs, le premier nom cité est Arnauld Arsive de Oratorio (1154), puis l’orthographe évolue et c’est Bonhomme d’Orader (1162) suivi de Bosom d’Orader (1168) ; enfin Vital d’Auradé (1172) est le premier portant le nom actuel. La charte de coutumes a été accordée en 1245 par les co-seigneurs d’Auradé soit 4 membres de la famille de Blanquefort et la famille de Seysses-Tolosane.

D’azur à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or, cantonnée en chef de deux étoiles du même
Beaupuy (200 h)


D'azur au chevron d'or accompagné de trois coquilles du même
Au XVIème siècle, Beaupuy est une co-seigneurie partagée entre les familles Sabonière et la famille d’Arros. Cette dernière a toujours vécu à Beaupuy et c’est autour de son château et de sa chapelle que la nouveau village de Beaupuy va s’organiser à partir du XVIIème siècle. L’actuel château de Beaupuy est une belle gentilhommière flanquée de deux tours d’angle en brique et en pierre qui offre généreusement sa façade « moderne » (très XVIIIème siècle) au soleil. Sa construction remonte au moins au début du XVIIème siècle car en 1612 Jacques Phillipe d’Arrosn seigneur de Beaupuy, autorise les consuls et habitants du lieu à utiliser le patus et fossé, qui est entre sa maison et l’église, les jours de processions seulement. Au début du XVIIIème siècle, un descendant direct de cette famille est toujours à Beaupuy : Joseph d’Arros, gouverneur de la citadelle de Strasbourg et chevalier de Saint-Louis. Il avait épousé Marie Jeanne Pélissier de Chavigny. A la suite de son décès, sa veuve épousera en secondes noces le 25 octobre 1746, dans l’église de Beaupuy, Henri de Pressac de Marestang, marquis d’Esclignac.
Clermont-Savès (251 h)        
Tiercé en pairle renversé : au premier d'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur tenant une épée du même, au second de gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, au troisième d'azur au mont de trois coupeaux d'argent
La fondation du Castrum de Clermont remonte certainement au XIème siècle, car il est à ce moment-là fief des seigneurs de Marestaing, même si la première mention de ce castrum date du XIIIème siècle (entre 1221 et 1224), moment où Bernard de Marestaing rend hommage pour ce lieu à Raymond VII. C’est aussi au cours du XIIème siècle que Clermont passe sous la domination des seigneurs de L’Isle-Jourdain, puis des Manas au XIVème qui rendent hommage au comte d’Armagnac. En 1566, le château de Clermont est vendu à Gabriel Du Bourg. Son fils, Georges, protestant, est nommé en 1585 gouverneur de L’Isle-Jourdain. Son action fut durement ressentie dans la région pendant les guerres de Religion.

Le château médiéval, en très mauvais état est démoli vers 1770 et la construction du château actuel est entreprise. Celui-ci est acquis en 1788 par le Chevalier de Bernier. Pendant la révolution, Clermont est le théâtre d’une bataille lors de l’insurrection royaliste de l’an VII.
Endoufielle (568 h)


Tiercé en pairle renversé : au premier de gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, au second d'argent au lion de gueules, au troisième d'azur à la gerbe de blé d'or liée de gueules.

Le blason évoque la croix des Jourdains, le lion de gueules des Armagnac et la gerbe de blé de la Gascogne.
Attestations anciennes : Andofielle 15691, Andofiella 15702, Andofiele 16953, Andoufielle 17244, Andouffielle 17275, Andofiel 17836, Endouffielle 1753/17857, Andoufielle 17938, Eudouffielle 18018, Andofiel 18049, Endoufielle 185410, Andoufielle 185711, Endoufielle 1825/186612.

Le nom de ce lieu est connu depuis le milieu du XIe siècle par celui d'Aton, seigneur d'Endoufielle11, mais l'attestation de la forme primitive fait défaut.

Il s'agit sans doute d'un nom de lieu mérovingien en -villa qui a donné -viala en languedocien, vièla en gascon, francisé par la suite en -ville, -vielle ou -fielle dans la même région.

Le premier élément est sans doute le nom de personne Andulfus, forme latinisée d'un anthroponyme gotique cité par Marie-Thérèse Morlet13, -vielle serait passé à -fielle, par assimilation du [v] de -villa au [f] de l'anthroponyme. Quant à l'initiale primitive An-, elle paraît avoir été tardivement modifiée en En-, peut-être d'après les très nombreux toponymes en en14 + nom de personne attestés dans le Gers.

Le nom de personne Andulfus se perpétue peut-être dans le patronyme Andou attesté dans le sud ouest à époque ancienne15, et certainement dans le patronyme italien Andolfi.
Fregouville (329 h)

http://fregouville.free.fr/


D’azur au mont de trois coupeaux d’argent, chargé à dextre d’une église de sable et senestre d’un castelet du même; au chef cousu de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée d’or mouvant du trait du chef.

Adopté le 20 mai 1999. Il évoque la motte de Frégouville, l’église et le château; l'appartenance au canton de l’Isle Jourdain est rappelée par la croix de l’Isle.
Au Moyen-Age, le castrum de Frégouville, mentionné pour la première fois en 1176, dépendait des seigneurs de Marestaing et faisait partie de la baronnie de Cogotois. Une énorme motte, de 20m de hauteur et 400m de périmètre à la base, entourée de fossés, s’élevait à l’ouest de l’église actuelle.
Marestaing (254 h)

http://marestaing.net/

Parti : au premier d'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur, tenant dans sa dextre une épée du même, à la bordure aussi d'azur, au second d'argent fretté d'azur entresemé de croisettes du même ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'une croix ancrée d'argent.

La commune s'est dotée en 1998 d'un blason rappelant la maison de Marestaing (d'or à la bordure d'azur, au lion de gueules armé et lampassé d'azur tenant en pal une épée du même) et les derniers seigneurs de Louberville, représentés par les Robineau, portant un fretté et semé de croisettes d'azur sur champ d'argent. Pour éviter toute confusion, il a été décidé de briser les armes de Robineau comme celles du Temple en inversant les émaux.
Anciennement dénommée Marestang-neuf, la commune actuelle de Marestaing a été fondée en 1270 par la réunion d'un castrum plus ancien, fief de la maison de Marestaing, apparentée aux Jourdains de L'Isle et d'une commanderie de Templiers créée en 1167. Elle faisait partie de l'ancienne vicomté de Cogotois.
Il lui a été rattachée en 1823 une paroisse très ancienne, attestée au XIème siècle: Louberville, possession au Moyen âge de l'église Saint-Sernin de Toulouse, et qui a eu pour derniers seigneurs une famille de L'Isle-Jourdain, les Robineau.
Monferran-Savès (723 h)     
Coupé : au premier de gueules aux trois fers de lance d'or rangés en fasce et mouvant du trait de la partition, au second d'argent aux trois chevrons de gueules, le premier brisé
Anciennement Monferran-Cogotois, car le village appartient aux comtes d'Astarac, qui sont vicomtes de Cogotois, la commune change de nom lors de la Révolution de 1789 pour devenir Monferran-Savès.
En 1965, la commune de Garbic est rattachée au village.
Razengues (191 h)

http://www.cabris.fr/

D'azur à la rose d'argent boutonnée d'or et barbée de sinople, au chef cousu de gueules chargé d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces aussi d'or mouvant du trait du chef
Au Moyen-Age la première mention du castrum de Razengues remonte à 1277.Dans les textes de l’époque, Razengues est désigné successivement comme castrum puis comme bastide. Il semble donc que l’on soit ici en présence d’un village dont la fondation est liée à la volonté d’un seigneur. Au XIIIe, Razengues était rattaché à la baronnie de L’Isle. Après être passé dans la possession des Armagnacs, puis entre diverses mains, Razengues finit par être le fief de la famille d’Albis.

Au XVIIe s, Pierre Tiscier, seigneur de Razengues et de Catonvielle, originaire du Gers, était protestant et pasteur de Mauvezin. La révocation de l’Edit de Nantes, en 1685, le contraignit à s’exiler à Londres avec son épouse.

Lors de l’insurrection royaliste de l’an VII, le baron d’Albis de Razengues, ancien colonel du régiment de Tours, prit la tête des insurgés et après leur défaite, fut contraint de se tenir caché jusqu’à la chute du Directoire. Ses descendants furent maires de Razengues de 1831 à 1875.

Pujaudran (1369 h)   
Écartelé : au premier de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au deuxième d'argent à l'arbre arraché au naturel, au troisième d'azur à la coquille d'or, au quatrième d'or au lion de gueules ; au bourdon de gueules brochant sur la partition
Pujaudran est composé de puj variante occitane de puy qui dérive de podium, signifiant petite butte. Le village qui domine de 82 mètres la terrasse de Léguevin, justifie cette appellation. Audran pourrait être le nom d'un homme.
Dans le testament de Guillerme de Durfort, épouse de Jourdain V, du 7 novembre 1304, il est mentionné trois hôpitaux à Pujaudran, à savoir : de Saint-Jacques, de Sainte Blaise et de Sainte Marie-Madeleine et de Saint Barthélémy. L’hôpital Saint Blaise se trouvait au pied de la côte de Pujaudran. En 1240, une charte de coutumes est mentionnée dans « Chartes et coutumes de la Gascogne Toulousaine. Cependant le texte reste inconnu. Une charte de coutumes et libertés a été établie en 1272 par Jourdain IV. Il est possible qu’elle ait repris des dispositions antérieurement octroyées aux habitants de Pujaudran. A l’intérieur du village fortifié, entouré de fossés, chaque habitant peut construire une maison et disposer de quelques dépendances. Dans cette charte, le droit de pacage pour tous les animaux fut accordé aux habitants dans toute l’étendue du territoire de Pujaudran qui, d’après les limites qui en furent alors fixées, comprenait une partie de la forêt de Bouconne. Il accordait le droit de coupes du bois, le droit de chasser. Les coutumes ont été confirmées par Bertrand Ier en 1347.
Lias (515 h)

Liars

http://www.mairiedelias.fr/

 
De gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, à la bande d'argent chargée de trois fleurs de lin d'azur brochant sur le tout.

La commune actuelle résulte d’un regroupement en 1827 avec celle de Goudourvielle. Lias tire vraisemblablement son non de « linars » par la chute du « n » intervocalique, et désignant un champ de lin, une linière, en Gascon« lià ». Le nom de Goudourvielle quant à lui serait d’origine wisigothique et correspondrait à un domaine dénommé « Gothorum villa ».
C’est vers le milieu du 19ème siècle que la commune atteint son plus grand nombre d’habitants, augmentation importante observable entre 1820 et 1831. La population diminue ensuite de façon sensible jusqu’aux environ de 1968. L’augmentation qui s’observe depuis est due à l’effet dynamisant de la région Toulousaine.
 Ségoufielle (1 011 h)



Écartelé, au premier d'azur à deux poissons d'argent, au second de gueules à trois pommes de pin d'or, au chef de gueules à une croix d'argent, au troisième de sable à une montagne d'argent, au quatrième d'or à une fasce de gueules accompagnée de trois trèfles de sinople ; sur le tout, d'azur semé de feux follets d'argent au dextrochère du même.

Ce sont les armes de Joseph Thomas de Maynard, baron de Ségoufielle.
Elles évoquent les familles Lestang (poissons), de Pins (pommes de pin), Juillé (montagne d'argent), Guillon (trèfles) et Maynard (feux follets).
Cet ancien Castelnau du nom de personne germanique Siguinus + Villa apparu à la fin du XIIème siècle est compris en 1288 dans la baronnie de L’Isle-Jourdain.
F.J. Bourdeau signale qu’en 1191 un certain Hugues de Ségoufielle fut présent à un accord entre le comte de Toulouse et celui de L’Isle-Jourdain. Ce rôle de témoin assuré par ce fameux Hugues révèle le statut pluriséculaire de Ségoufielle : pendant longtemps la commune a été rattachée au comté de l’Isle.

Le lion d'Armagnac orne la mairie du village.
 Fontenilles (4 803 h)

http://ville-fontenilles.fr/

Écartelé: aux 1er et 4e de gueules à la croix alésée d’or, aux 2e et 3e d’azur à trois rocs d’échiquiers d’or.

La famille La Roche-Fontenilles porte d’azur à trois rocs d’échiquiers d’or.
Le nom vient de l'occitan « Fontana »  : fontaine et du diminutif «ilha», soit « Petites Fontaines ».
L'origine des terres est assez ancienne et les premiers signes de vie (X siècle) remontent au début des temps médiévaux où Hospitaliers de Malte, moines de Gimont, seigneurs de Verfeil et plus tard seigneurs de La Roche se partageaient terres, droits et taxes.
Le village faisait partie du Comminges, de la Châtellenie de Muret et du Diocèse de Toulouse. Il possédait une économie typiquement rurale; mais peu à peu, l'activité professionnelle de la population se situera surtout en région toulousaine et transformera son caractère en semi-ruralité, dès le milieu du XX siècle.
A partir du XIV siècle, les barons de La Roche-Fontenilles s'installent et deviennent les maîtres de la commune et de quelques villages des alentours (Saiguède, Labastidette …etc). Ils jouent un rôle important dans les croisades, guerres de religion, épopées napoléoniennes, conflits du XX siècle.
En 1352, Gaillard de La Roche établit le siège de sa juridiction de St Flour à Fontenilles, fait fortifier les murs de la ville et construire son château fort qui sera pillé pendant la Révolution (1793).
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.
Site référend: http://armorialdugers.canalblog.com/