Guillestrois et Queyras
(Guillestrois)
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La Communauté de communes du Guillestrois est née le 1er janvier 2001, suite à 35 ans de collaboration sous la forme d'un SIVOM entre les communes membres.
Il a disparu dans la Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras, le 31 décembre 2016.


http://www.comcomgq.com/
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Guillestre (2 334 h)

Guilhestra



https://ville-guillestre.fr/fr/
  

D'or à l'aigle bicéphale de sable, armée, membrée, becquée et allumée de gueules, chargée en cœur d'un écusson d'azur à la croix d'argent.
Ces armoiries furent adoptées en 1968. Elles se composent de l'"Aigle des Alpes" et d'un écu aux couleurs de la ville d'Embrun, car Guillestre appartenait au diocèse d'Embrun jusqu'à la Révolution.
La ville est fondée par les habitants de Rama (La Roche-de-Rame), dont la ville avait été détruite par une crue de la Durance.

Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait le prieuré Sainte-Marie.

Guillestre est prise par Lesdiguières le 5 septembre 1587.

Au cours de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, la ville est prise le 30 juillet 1692 par Victor-Amédée II de Savoie, après un siège de trois jours. Son enceinte datait du XIVe siècle
Eygliers (806 h)


 De sinople au Saint Guillaume d’argent, nimbé d’or, ceinturé de sable, tenant un bâton du même, accosté de deux moutonsd’argent
Un habitat fortifié dénommé Le Tignet est mentionné durant la première moitié du XIIIe siècle. Son église est mentionnée en 1242.
Ne cherchez pas de centre ville, le développement de la commune s’est effectué de manière atypique et l’on compte aujourd’hui trois pôles, le village ancien, le centre commercial et d’activités et le centre administratif de l’Istre où se trouvent situés la mairie, le centre de secours et les écoles.
Vars (525 h)



http://www.mairiedevars.com/


d'argent à trois aigles éployées de sable, armées, membrées et becquées de gueules posées 2,1
Saint-Marcellin est le village le plus ancien de la commune. On y pratiquait principalement des activités pastorales qui ont majoritaierment disparu au profit d'activités touristiques. Les activités pastorales demeurent toujours, principalement sur le flanc sud aux environs de Sainte-Catherine. La commune s'est ensuite étendue vers Sainte-Marie et Sainte-Catherine. C'est à partir de ce premier hameau qu'ont été construites les premières remontées mécaniques et les premiers hôtels, créés pour la plupart dans les anciens chalets. Enfin, à partir de 1962, Les Claux ont été construits autour des activités sportives et principalement du ski alpin. Aujourd'hui, les villages historiques ne se développent plus au profit des Claux qui continue sa croissance vers le col.

Une des nombreuses théories sur le passage des Alpes par Hannibal avance que son armée et ses éléphants de combat seraient passés le col de Vars, en 218 av. J.-C.. Les plus récentes recherches décrivent aujourd'hui ce passage comme improbable, au profit d'autres propositions.

Du Ier siècle av. J.-C. jusqu'à nos jours, Vars reste un lieu de passage déterminant entre la France et l'Italie. Ainsi, ses habitants verront s'y succéder de nombreuses batailles. Les Sarrasins sont chassés des Hautes Alpes au Xe siècle. Les armées de François Ier sont passées par le col de Vars pour attaquer l'Italie et gagner la bataille de Marignan en 1515.

À la fin de même siècle, le duc de Lesdiguières, futur connétable de France sous le règne d'Henri IV, y bat le duc de Savoie qui se résout à battre en retraite. Au cours des siècles, la vallée sera plusieurs fois incendiée en représailles par les armées du duc de Savoie. Les Vaudois puis les protestants, dont la présence est très importante, seront persécutés jusqu’au XIXe siècle avec le rétablissement de la liberté de culte.
Risoul (647 h)



http://www.risoul.com/

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D'azur au lion d'or escaladant un roc d'argent, au chef aussi d'or chargé à dextre d'un croissant du champ et à senestre d'une molette de sable.
La commune a repris en 1968, les armes de Jean de Manent de Prunières, seigneur en 1618 du lieu.
Certains auteurs placent au Plan de Phazy la victoire sur les Lombards remportée vers 516 par Mummol Sagittaire, évêque de Gap, et Salonius, évêque d'Embrun.

En 1124 Guillaume archevêque d'Embrun confirme à l'abbaye de Sainte-Croix à Châteauroux une donation faite par Gui Berton, seigneur de Barben.

En 1153 le pape Eugène III confirme les possessions temporelles de l'archevêque d'Embrun, incluant tout le fief précédemment possédé par Allald de Barben, dont la plaine de Phazy et le château de Barben.
L'église paroissiale Saint-Martin-de Tours, située au château, n'avait pas de chapelle ; mais un ancien bâtiment près du village était dédié à Saint-Martin. Le 20 décembre 1118 elle est confirmée par le pape Gélase II à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon1 qui en percevait les revenus attachés.
En 1783 le clergé était limité à un curé et un vicaire. Le chapitre d'Embrun et le prieur de Guillestre se partageaient la dîme. Le seigneur de Risoul était l'archevêque d'Embrun, qui à l'occasion en aliénait les terres avec faculté de rachat. Une famille du nom de Risoul y aurait possédé quelque droit vers le XIVe siècle (Gaudin de Risoul, 1308 ; Giraud, Alexandre, Hughes et Guillaume, 1310 – 1329; Jean, 1329-...). En 1618 l'engagiste était Jean de Manent, sieur de Prunières, dont les armoiries seront adoptées par la commune en 1968.

Risoul 1850 : la station a été implantée au milieu des années 1970 et développée jusqu'à ce jour. Située à 1 860 m., elle est composée d’immeubles et de chalets en béton recouverts de bardeaux de bois, relativement bien intégrés dans la forêt de mélèzes qui les entoure.
Saint-Crépin (735 h)



http://www.saintcrepin.com/


de sinople au lion d'argent armé et lampassé de gueules.
Ce sont les armes des Rostaing, seigneurs de St Crépin jusqu'en 1490
Au XIe siècle, la communauté s'appelait Sanctus Crispinus. Son nom déclinera en Castrum Sancti Cripini en 1210 puis Sanctus Crispinus en 1238 Les hameaux de Chanteloube (Cantaluppa), le Villard (Villario), la Combe (Coumbelle) sont déjà cités au XIIe siècle dans divers documents.

    1210 - Par donation du Dauphin André, l’Archevêque d’Embrun est fait Seigneur majeur du Castrum Sancti Cripini. Des seigneurs locaux, « inférieurs ou engagistes, tenaient en fief une partie du territoire, notamment les familles Rostaing, Richière, des Bardonnèche, de Rame, Cayre, de Morges, Giraud, Rascassié ».

Saint-Crépin, Eygliers et Mont-Dauphin ne formaient alors qu’une seule communauté nommée : « Mandement de Saint-Crépin ». Pierre Rostang, viguier de Marseille (1382), fut seigneur de Saint-Crépin.

    1488 - Le village devient le siège des inquisiteurs contre les Vaudois. Le curé de Saint-Crépin remplace un moment le grand inquisiteur Alberto de Cattané.
    1494 - Charles VIII, roi de France, dîne à Saint-Crépin où séjourneront aussi plus tard, Louis XII, Louis XIII, Richelieu, Catinat, Vauban, Berwick et d’autres.

Au XVIe siècle Saint-Crépin apparaît sur les cartes, notamment celle d’Oronce finé en 1543.

    1581 - Le 9 février, Lesdiguières s’empara du village qui demeura sous domination protestante pendant 20 ans.
    1692 - Le duc de Savoie envahit la région et installa son état-major au chef-lieu.
    1762 - Sanctus Crispinus prend le nom de Saint Crespin (État des paroisses).
    1789 - Saint Crespin faisait partie du royaume de France. Survient la Révolution française. Le 22 décembre, la Constituante divise la France en 83 départements.
    1790 - Sont créées les départements, les communes et les cantons.
    1793 - An II. Le département des Hautes-Alpes est créé. La commune porte le nom de Ravins. Elle se trouve dans le canton de Mont Lyon, dans le district d'Embrun et le département des Hautes-Alpes.
    1799 - Le Pape Pie VI « transporté » en France, y couche.
    1801 - La commune prend le nom de Saint-Crepin avant de s'écrire Saint-Crépin. Le canton de Mont Lyon devient celui de Mont-Lion avant son transfert dans celui de Guillestre en 1802.
Saint-Clément-sur-Durance (318 h)
  
D’azur à la pointe de sinople,chargé d’une tour d’argent.
Moyen-Age- Réotier et Saint-Clément ne formaient qu’une seule communauté nommée :“Mandement de Réotier”:elles se séparèrent au XIIIe siècle.
Cependant une église dédiée à Saint Clément existait dés le XIIe siècle. Un hôpital y fut fondé en 1306 et se perpétua jusqu'à la Révolution.
Le chapitre d'Embrun était seigneur majeur de Saint-Clément, l'empereur se réservant le haut domaine jusqu'en 1276. A cette date, il le donna à l'archevêque d'Embrun qui en demeura le maître jusqu'à la Révolution.
Le 31 Mai 1345, partage des biens indivis entre Réotier et Saint-Clément.
 Le 20 Novembre 1585, Salomon Arabin dit Capitaine Roure et Louis de Rousset, protestants, s'emparèrent de Saint-
Clément.
Le 1 er Août 1692, lors de l'invasion du Duc de Savoie, un violent combat eut lieu au pont de Saint-Clément entre l'armée du Duc et le régiment Royal- Irlandais qui dut céder. Lors de son retour, le duc fit sauter le pont et incendier le village.

de sinople,chargé d’une tour d’argent.
Armoiries imaginées par “Pays Guillestrin”
Réotier (204 h)



http://www.reotier.fr/


d’argent au lion de sable armé et lampassé de gueules, au chef de sinople chargé de deux huchets d’or liés de gueules

Après l'acquisition de l’Embrunais en 1342, le Dauphin nomma un châtelain à Réotier afin de protéger ses sujets contre les usurpations, supposées ou réelles, de l'archevêque d'Embrun, alors seigneur de Guillestre. Lorsque la puissance des archevêques eut été amoindrie par l’influence croissante en Dauphiné du roi de France, la châtellenie de Réotier n’eut plus de raison d’être.

Les mêmes magistrats étaient généralement titulaires de la châtellenie d’Embrun et de celle de Réotier. Cependant, au moins trois châtelains de Réotier ne le furent pas d’Embrun : Guillaume d’Entrevennes (1284), Merlin Morel (1372) et Jacques Gontier (1479-1483).

d'argent au cep de vigne au naturel, terrassé d'azur
Mont-Dauphin (174 h)

http://www.montdauphin-vauban.fr/


Parti, au 1 d'azur à trois fleurs de lys d'or qui est de France, au 2 d’or au dauphin pâmé d’azur, crêté, bardé, loré, peautré et oreillé de gueules, qui est du Dauphiné
Mont-Dauphin a la particularité de n'avoir qu'une seule commune adjacente, en effet la commune d'Eygliers en fait le tour et l'englobe. La commune de Mont-Dauphin forme donc une enclave dans la commune d'Eygliers.

Fondée en 1693 par Vauban, Mont-Dauphin est avant tout une place forte destinée à verrouiller les accès des vallées de la haute Durance et du Guil.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.