Vexillologie et Héraldique Provençale

 Loches Développement


www.lochesdeveloppement.com
La Communauté de communes Loches développement est une structure intercommunale française de 20 communes qui rassemble 21 000 habitants, située dans le département d'Indre-et-Loire.
 Date de création: 01/01/1996.

Loches (6 486 h)



http://www.ville-loches.fr/

D'argent, à six loches de sable, posées en fasce (3, 2 et 1), au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

Le blason de la ville n'apparaît qu'au XVe siècle et les loches (poissons) qui y figurent ne sont qu'un "jeu de mot".
La bourgade primitive de Loches est citée par Grégoire de Tours sous le nom de Lucca ou vicus Loccae. Le site sous la dénomination érudite de castrum luceae est déjà occupé par les Romains qui ont placé la petite cité à la frontière de la province d'Aquitaine.

Au Xe siècle, les querelles incessantes qui opposent les comtes de Blois aux comtes d'Anjou, sont à l'origine de l'essor du château de Loches qui joue désormais un rôle prépondérant dans cette lutte de pouvoir. Le comte angevin Geoffroi Grisegonelle s'établit à Loches et fait reconstruire l'église collégiale de Saint-Ours. D'abord conçue dans un plan romano-byzantin, elle adopte des caractères romans au fil des deux siècles de construction.

Son fils Foulques Nerra fait construire un énorme dominium attestant sa puissance sous la forme d'une grande tour carrée. Ce donjon quadrangulaire toujours visible de nos jours. Loches faisait partie d'un dispositif militaire angevin de fortifications encerclant la ville de Tours, objet de ses convoitises. C'est son fils, Geoffroi II Martel, qui mène à terme la construction de cet imposant édifice.

En 1195, après la mort d'Henri II Plantagenêt, seigneur d'Anjou et roi d'Angleterre et profitant que Richard Cœur de Lion soit retenu prisonnier en Autriche depuis son retour des Croisades, Philippe Auguste intrigue avec Jean sans Terre, le frère de Richard Cœur de Lion et se fait donner Loches. Dès qu'il est libéré, l'impétueux Cœur de Lion accourt et reprend le château de Loches. Dix ans après, en 1205, Philippe Auguste prend sa revanche. Le siège dure un an. Loches est désormais une place-forte royale qui peut servir de prison et les rois capétiens qui la confie à Dreux de Mello, seigneur de la Touraine s'efforcent de la rendre inexpugnable.

En 1249, la seigneurie de Loches passe définitivement au Domaine royal français après que Saint Louis l'achète avec celle de Châtillon-sur-Indre pour 600 livres. Jusqu'à la fin de l'ancien régime, les rois de France ont donné le titre de lieutenants du roi aux gouverneurs de la place forte de Loches, et notamment la dynastie des Baraudin, qui se sont succédé tout au long du XVIIIe siècle.

Les villes de Loches et de Beaulieu, séparées sur leurs rives respectives gauche et droite, par de nombreux bras de l'Indre formant une vaste zone humide, cultive une féroce rivalité économique.

La villeç de Loches connaît son âge d'or au XVIe siècle, la Chancellerie finie en 1551 et l'hôtel de Ville bâti par les bourgeois de la ville avec l'accord de François Ier en témoignent. À cette époque de la Renaissance, Loches est « égale en dignité à  Tours et à Chinon  ». Toutefois il faut attendre quelques temps avant la naissance d'une première vie communale. Charles IX émancipe les bourgeois et habitants de la tutelle directrice des chanoines de Loches et accorde à la ville un statut de municipalité désormais dirigée par un maire et trois échevins.

À la veille de la Révolution française, Loches est en déclin, en partie à cause du Pont royal de Tours qui a détourné le trafic vers Tours.

Le drapeau donne une composition à base de ces armes.
  

De sinople à six loches d'argent posées en fasce ordonnées 3-2-1, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or

D'Hozier donnait : « De sinople, à cinq loches d'argent ».
Beaulieu-lès-Loches (1 686 h)
http://beaulieulesloches.eu/

D'argent à une fleur de lys de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles du champ

Le comte d'Anjou Foulques Nerra a fondé ver l'an 1007 une abbaye, confiée aux Bénédictins, au lieu-dit « Belli loci » pour se racheter du meurtre d'Hugues de Beauvais, comte palatin. Foulques Nerra est enterré dans l'abbatiale. Autour de l'abbaye, une ville s'est développée. Elle bénéficia, chose rare à cette époque et dans cette région, d'une charte de fondation avec des droits de marché et de foire ; et pour l'abbaye celui de battre monnaie.

Pendant la Guerre de Cent Ans, la ville mal protégée fut occupée par les Anglais en 1359 et 1412. L'appellation de la rue Brûlée vient du souvenir de ce deuxième sac. Plus tard, en 1562, à l'époque des guerres de religion, ce sont les Huguenots qui pillent les biens de l'Eglise.

L’édit de Beaulieu est signé par Henri III de France et met fin à la cinquième guerre de religion française, le 6 mai 1576. Très libéral envers les protestants qui voient leurs revendications satisfaites, il obtempère également aux demandes financières exorbitantes des princes. Il déclenche immédiatement la sixième guerre de religion.

Beaulieu avait dans le passé une vie économique intense, au XIXe siècle, on considérait le bellilocien comme plus entreprenant, plus apte au commerce que le lochois son voisin. La ville a connu un déclin puis qu'elle ne sert plus que de cité dortoir, et d'un point de vue démographique, la baisse de 1750 habitants (en 1769) à 1720 (en 1999), alors que la population française a plus que doublé, est révélatrice.

Cormery (1 643 h)
http://www.cormery.fr/


 Mi-parti : au premier d'or à l'aigle bicéphale de sable, au second d'azur aux trois fleurs de lys d'or ; à l'épée basse d'argent, garnie d'or, brochant sur la partition

Écu de l'Abbaye de Saint Paul de Cormery (fondée en 791), ordre de St Benoît.

Siège d'une abbaye fondée en 791 par Ithier, abbé de Saint-Martin de Tours et prochancelier de Charlemagne. Il s'agit d'abord de créer un lieu de recueillement et de prière plus respectueux de la règle de Saint Benoît. Il vient y faire retraite, loin du monde et de ses agitations: il ne s'agit alors que d'un modeste prieuré appelé la Celle Saint-Paul.

Alcuin qui succède à Ithier donne à Cormery un formidable essor spirituel et, sur le plan matériel, transforme le prieuré en abbaye importante en le dotant d'importants domaines. Cela permet à son successeur, Fridugise, de réaliser de grands travaux.

A l'ombre protectrice de l'abbaye s'agglutinent de nombreux habitants et un bourg se forme qui devint un centre commercial important: depuis 845 un marché se tient chaque jeudi

Lors de la remontée de la Loire par les Normands, les moines de Saint-Martin mettent dans un premier temps, les reliques de leur saint en sûreté à Cormery avant d'être obligés de fuir plus à l'est.

L'abbaye est en ruine au début du XIe siècle et sera de nouveau consacrée en 1054.

De 1268 à 1271, son abbé est Jean de Brosse, parent de Pierre de Brosse, proche de Philippe II dit Le Hardi.

En 1562, Cormery est pillée par les huguenots lors des guerres de religion.

En 1662, la congrégation de Saint Maur y recrée une communauté monastique qui durera jusqu'à la révolution.

Il en reste aujourd'hui des vestiges impressionnants, objets d'études des historiens de la région et une recette de gâteaux : « les macarons de l'abbaye ».

Perrusson (1 512 h)
http://www.perrusson.fr/

Désigné au IXe siècle sous le nom de Petrucius in vicaria Dolense, le fief appartient vers 853 à un certain Garin, qui le donne à l’imposante abbaye de Cormery. La même année, Audacher, abbé de Cormery, fonde le prieuré de Saint-Genest dont il reste quelques vestiges de la chapelle (propriété privée). L’histoire de la commune est surtout liée à son église du Xe siècle. Des travaux de réfection du pavement en 1973 on mis au jour des sarcophages mérovingiens dont le contenu (bijoux etc.) est exposé au Musée archéologique à Tours (Hôtel Gouin).
Chambourg-sur-Indre (1 283 h)



Elle apparait dans un texte (le cartulaire de l'abbaye de Cormery), en 791, sous le nom de Condita Cambortensis.
Tauxigny (1 220 h)
http://www.dennez.fr/Tauxigny/index.php


D'argent à la colline de sinople chargé en pointe d'une trangle ondée d'argent, au bourdon au pied fiché de gueules brochant sur le tout, accompagné d'un franc-canton dextre burelé d'argent et de gueules de huit pièces et d'un franc-canton senestre mi-parti au I d'or à l'aigle bicéphale de sable, au II d'azur aux trois fleurs de lys d'or et à l'épée renversée d'argent brochant sur la partition
Bas latin Talsiniacus. Gentilice Telesinus, formé sur Telesia, traité comme Telesinius, et suffixe de possession acus.
L'église Saint-Martin, construite au 12ème siècle (clocher), a été modifiée aux 15ème (chœur à chevet plat et transept) et 19ème siècles (façade et nef).
Reignac-sur-Indre (1 186 h)

http://reignac37attelages.fr/

Parti : au premier d'azur aux trois abeilles d'or qui ont piquées le roi de bry , au second de gueules aux trois fasces d'argent.

Le village était connu à l'époque romaine sous le nom de Brica, et plus tard Bray, nom qui viendrait celtique Bry, qui signifie "zone marécageuse" ou "terrain des fougères", une autre origine de Bray viendait de Brig qui a donné bridge en anglais qui signifie pont ou passage qui effectivement existait à cet endroit et était le seul lieu de passage de l'indre sur plusieurs kilomètres et qui fit la fortune du village pendant tout le moyen age, le Seigneur du lieu percevant d'ailleurs un droit de passage. Le premier seigneur connu du lieu était Raoul, aux XIe siècle. En 1420, Jean du Fau devint seigneur de Bray, et donna son nom à la localité la "Terre du Fau", à la même époque Reignac-sur-Indre était sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, une position très favorable: en 1442, il y avait sept hôtels.

En 1700, Louis Barberin de Reignac en Charente devient seigneur de la Terre du Fau; dix ans plus tard, Louis XIV le nomma marquis et l'autorisa à donner son nom à sa terre du Fau, Reignac qui ne deviendra Reignac sur Indre qu'en 1920 pour éviter de le confondre avec les autres Reignac de Charente et de Côte de Blaye.

A la Révolution, les derniers seigneurs de Reignac étaient La Fayette et Thibault de Lusignan, alors que le village comptait 490 habitants. Le premier maire élu fut le notaire Victor Rossignol, plus tard emprisonné comme suspect. On remplaça même le nom de Reignac, jugé trop aristocratique, en Val-Indre.


Armes de Louis de Barberin, comte de Reignac en Saintonge, après l’acquisition de la Baronnie du Fau devint Marquis de Reignac sur Indre.
  
Armoiries des Barons du Fau
Saint-Jean-Saint-Germain (676 h)     pas d'emblème

En 1834, Saint-Jean a annexé la commune de Saint-Germain.

Le bourg de Saint-Germain est doté d'une église datant du XIe siècle, et dont le chœur ne fut bâti qu'au XVIe siècle. La chapelle seigneuriale voisine porte les armoiries des Berruyers qui possédaient la localité de la fin du XVe siècle à 1666.

Le bourg de Saint-Jean, situé sur la D943, route qui relie Tours à Châteauroux doit son nom à une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui s'y trouvait
Ferrière-sur-Beaulieu (643 h)



De gueules à un fer de lance d'argent, le fût de sable brisé, au chef aussi d'argent chargé d'une croisette ancrée du champ

Devise : Firmus et stabilis.
L'église Saint-Gilles, construite au 11ème siècle (nef à murs en petit appareil irrégulier), a été modifiée aux 12ème (portail plein cintre) et 13ème siècles (chœur à voûtes angevines, abside à sept pans et tourelle d'escalier à vis).
Dolus-le-Sec (637 h) pas d'emblème L'église Saint-Venant, construite au 11ème siècle (nef et base du clocher), a été agrandie au 12ème siècle (chœur à chevet plat et haut du clocher).
Saint-Hippolyte (553 h)


En 1827, Saint-Hippolyte a annexé la commune de Vitray. L'église Saint-Hippolyte, construite au 11ème siècle (nef, chœur et abside semi-circulaire), a été modifiée aux 15ème (façade) et 16ème siècles (portail latéral sous un porche en charpente).
Chédigny (529 h)
http://chedigny.canalblog.com/


D'azur aux trois colombes d'argent, à l'écusson du champ en cœur chargé d'une fleur de lys d'or, au chef du même chargé d'un lion issant de gueules.
Ecu de la famille le Breton de la Doinetrie (paroisse de Neuillé Pont Pierre). Le lys d'or à remplacé une étoile d'argent après autorisation et lettre patente du 4 juin 1638.
Chédigny, charmant village de Touraine Coté Sud est renommé par ses animations culturelles mais aussi l'aménagement du Centre Bourg, planté de 200 rosiers anciens et de nombreuses plantes botaniques dans un style "jardin de Curé".
De nombreux artistes ou artisans d'art habitent le village, ils organisent une porte ouverte de leurs ateliers chaque année mi-mai pour le "Mai des Artistes".
A l'occasion du week-end du 15 Août, un festival de Blues attire 5 000 visiteurs venus de toute la France et même de l'étranger.
L'ancienne châtellenie de Saint-Michel relevait du château de Loches. Le dernier seigneur fut le marquis de La Fayette.
Verneuil-sur-Indre (504 h) pas d'emblème De l'ancienne place forte du 15ème, il ne reste qu'un logis carré et une tour circulaire. C'était une châtellenie relevant du château de Loches.
Bridoré (500 h)
http://www.chateau-bridore.com/
pas d'emblème Entre 1790 et 1794, Bridoré annexe les communes de Cerçay et Oizay.
Saint-Senoch (446 h) pas d'emblème La découverte d'une mosaïque (gallo-romaine ?) au début du XIXe siècle, dans des conditions peu précises, semble néanmoins attester une occupation antique du lieu.
Vers le milieu du VIe siècle, un poitevin d'origine taïfale, Sénoch, y établit dans des ruines une minuscule communauté monastique d'inspiration martinienne. Il y relève un ancien « oratoire » où saint Martin aurait prié, y dresse un autel et en fait une « ecclesia » qu'Eufronius, évêque de Tours, vient bénir. Grâce à son successeur Grégoire qui parvient à régler ce moine un peu instable, l'établissement devient, sur une des voies de pèlerinage vers Tours, une sorte de relais où l'on accueille les malades, mais où l'on s'occupe aussi de l'entretien des chemins et des ponts. Senoch meurt en 576. Sa fondation semble subsister quelque temps et son tombeau devient lui-même, au témoignage de Grégoire de Tours, le lieu d'un pèlerinage local.
Saint-Quentin-sur-Indrois (429 h) pas d'emblème officiel


Ce blason est gravé sur le mur de l'église.
L'église Saint-Quentin, construite au 12ème siècle (nef et clocher), a été modifiée aux 15ème (chœur ogival) et 17ème siècles (abside voûtée en cul-de-four et chapelle seigneuriale devenue la sacristie).
Azay-sur-Indre (379 h) Au XIe siècle le domaine d'Azay fut donné par Hyvisus Cabruns à l'abbaye de Noyers où cet homme finit sa vie. A la fin du XIIe siècle, un chavalier, Guillaume d'Azay acquit Azay. Le village était alors nommé Azay-le-Chétif et devint Azay-le-Chadieu lors qu'en juin 1586 il devint le fief d'Amblard de Chadieu. Juste avant la Révolution française, La Fayette possédait de grand terrains à la Folaine, sur l'actuel territoire d'Azay-sur-Indre[
Sennevières (226 h) pas d'emblème

Bas latin senaparia ; senapis = senevé, moutarde, et suffixe collectif aria = ensemble de sénevés, terrain où abonde le sénevé, terrain où se cultive le sénevé.
Saint-Bauld (194 h) pas d'emblème L'église Saint-Bauld, construite au 11ème siècle (nef), a été modifiée au 15ème siècle (chœur à chevet plat, chapelle seigneuriale et lambris de la nef).
Chanceaux-près-Loches (150 h) pas d'emblème La terre de Chanceaux appartenait jusqu'en 1792 au Marquis de La Fayette.

Une exposition de peintres en août et surtout depuis septembre 1995 La Forêt des Livres transforment ce village de 143 hectares en une fourmilière de 30 000 âmes pour un week-end.

Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page et http://blasons.free.fr/heraldique/herald_ex.html, http://tourainissime.blogspot.com