Emblèmes de Madagascar
Le premier emblème de Madagascar est le drapeau rouge et blanc du royaume Mérina. Couleus identiques à celles de nombreux royaumes indonésiens.
Il apparait toujoours sur les pirogues malgaches.
Le deuxième emblème est le zébu. Il apparaissait déjà en 1942 sur les pièces de la colonie française.
Le zébu, barea en malgache, est l'animal de base de la culture malgache.
L'équipe de football nationale a pris ce surnom.
Le zébu avait toute sa place sur le sceau de la 1ère république malgache qui dura de 1958 en 1975.
Il partage sa place avec l'épi de riz, culture vivrière, et le ravinala.
Le ravinala ou arbre du voyageur n'est pas un arbre (au sens botanique du terme), mais une plante herbacée au stipe lacunaire, ce qui le fait parfois ressembler à un palmier. De par sa forme et sa taille, il se repère de loin. Adulte, le stipe mesure environ dix mètres de hauteur, ce qui porte sa hauteur totale à environ 20 m. Sa sève abondante est potable, et facile à extraire d'un coup de machette. Ce fait lui a valu son nom vernaculaire dans les langues occidentales, car l'arbre permet ainsi de désaltérer le voyageur.
C'est l'emblème végétal de Madagascar, stylisé sur les avions de la compagnie aérienne nationale.
Le drapeau national à trois bandes blanc, rouge et vert vient ensuite.
Les couleurs du drapeau reflètent l'unité des peuples qui composent la population de la Grande Île. Il a été présenté officiellement à la population malgache le 21 octobre 1958, une semaine après la proclamation de la République Malgache (14 octobre 1958) au sein de la Communauté Française. Madagascar prends son indépendance le 26 juin 1960.
Ces trois couleurs servent de base pour les trois maillots de l'équipe nationale de football.
L'équipementier Gaman a eut la bonne idée d'ajouter en filigrane des symboles sur ces maillots.: un zébu pour le rouge, un ravinala pour le blanc et un aloalo pour le vert.
L'aloalo, un ensemble des pièces de bois sculptées (ou poteaux) surmontant les tombeaux dans le sud de Madagascar, fait partie de ses cultures. Ce sont des totems qui représentent le quotidien d’un défunt, reflètent toute une scène de vie et peuvent même prendre l’apparence d’objets. Il existe donc plusieurs sortes de figures qui sont adaptées à son passé (un camion s’il est chauffeur, un vélo, etc….). Sur un tombeau, on peut trouver au moins quatre « aloalo » mais ce nombre peut varier selon la famille du défunt. Le nombre de « aloalo » symbolise l’honneur du défunt, sa richesse et son succès. Donc, plus il y a de « aloalo », plus la personne a de l’honneur ou à un statut social élevé. Le décor et la forme des « aloalo » peuvent donc varier selon les groupes ethniques, ce sont surtout le peuple des Antandroy et des Mahafaly qui sont concernés. Les « aloalo » surmontés ou mélés de cornes de zébus quant à eux représentent le nombre de zébus que la personne a acquis toute sa vie. Tout le bétail du défunt doit être exécuté pendant les funérailles et sert d’approvisionnement pour le village. Ensuite, les cornes ainsi récupérées seront étalées au dessus du tombeau pour honorer le défunt.
En 1960, les dirigeants de la 1ère république commandèrent aux héraldistes français Robert Louis, puis Suzanne Gauthier les créations de 15 armoiries municipales.
Celles de la ville de Tuléar ou Toliara ont été créés en 1963 par Robert Louis.
"Écartelé, en un et quatre, de gueules au requin posé en croissant couché d'argent, en deux et trois d'or au zébu furieux de sable".
Cimier : un bouclier circulaire et deux lances en sautoir, d'or et d'argent, lambrequins de sable et de gueules.
 Devise : "Fiherenana no maha toly ary"  qui signifie: "le retour est possible quand le but est atteint".
Les illustrations sont des photographies de l'auteur.