Pont du Gard

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Créée le 15 novembre 2002, la Communauté de Communes du Pont du Gard se compose de 17 communes regroupant 25 000 habitants pour une superficie de 243 km². Elle est située à l'est du département du Gard, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Nîmes au Sud-Ouest et de la ville d'Avignon à l'Est.
Remoulins (2 381 h)

Remolins

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De gueules à l'ormeau de sinople entre deux tours d'or, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable, les inscriptions REMO et ULIN en lettres capitales du même de chaque côté du fût de l'arbre
Dès le IVème siècle on parle de Remoulins (remous de la rivière, le Gardon) fondée sur l'oppidum de Marduel qui s'appellera au IIème siècle Sainte-Colombe. Remoulins sera fortifiée (ruines des remparts place du Portail). Le village subit les batailles entre seigneurs d'abord, puis entre catholiques et protestants. Le village affranchi au XII ème siècle le restera jusqu'à la révolution de 1789 (450 âmes au XVIIIème siècle). Remoulins souffrira des guerres de religion, tantôt pris par les catholiques, tantôt par les protestants, le village finira exsangue et la population ruinée. A cette époque sera édifiée LA SALVETAT ou Castel Vieille demeure des seigneurs dont on voit encore les fenêtres avec chapiteaux et pilastres. Après 1789, Remoulins sera épargnée plus ou moins par les grands événements politiques.
Aramon (3 808 h)


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D'argent à une montagne de sinople sommée d'un autel antique d'or sommé d'une flamme de gueules.

Selon la tradition, il y avait autrefois sur la montagne, à l'emplacement de la croix du Puech (parc du château), un autel dédié à Sérapis ou Jupiter-Ammon. Le Culte, dit-on, que l'on rendait à cette divinité était célébré avec pompe. Pendant les dix jours qui précédaient l'équinoxe de septembre, on allumait de grands feux sur l'autel, on immolait de nombreuses victimes. De magnifiques processions se déroulaient à travers les rues, pendant lesquelles les célébrants portaient aux mains des flambeaux allumés. Serait-ce en souvenir de ces antiques processions que nous connaissons aujourd'hui nos traditionnelles retraites aux flambeaux ou "Pégoulade" ?

Le nom du village est lié étymologiquement à un culte religieux. Deux hypothèses ont été avancées :
ARA-MONTIS = autel de la montagne et ARA-AMMONIS = autel du dieu Jupiter-Ammon.

Les armoiries ont fait l'objet de débats, puisqu'au XVII ème siècle, les héraldistes substituèrent aux premières (parallélogramme sur lequel se trouve une boule surmontée d'une croix) celles qui sont restées les armoiries d'Aramon ( un autel enflammé sur une montagne avec la devise) : TUEOR & PROTEGO (je défends et je protége)
Aramon "  Balcon du Languedoc sur la Provence " est située rive droite du Rhône, en aval d'Avignon, face à la Montagnette chère à Alphonse Daudet et à Frédéric Mistral. C'est une terre qui sent bon la Provence et sa culture. A proximité d'Avignon, Aramon reste un gros village, fortement attaché aux valeurs ancestrales . Situé à la confluence du Rhône et du Gardon son histoire est fortement marquée par la présence de l'eau.
L'homme dès le néolithique a pris place sur les hauteurs dominant le fleuve. Au XVème siècle, la seigneurie fut la propriété de Diane de Poitiers. Puis la prospérité de son port au XVIIème siècle lui a valu la construction de nombreux hôtels particuliers. Au détour des ruelles les personnages célèbres ne manquent pas. Ici la maison natale d'Henri Pitot, qui construisit entre autres le pont routier accolé au Pont du Gard (1745)  et inventa le célèbre tube de Pitot. Là l'Hôtel  particulier où François de Posquières créa le premier ordre bachique en 1703 "  L'Ordre de la Boisson et de la Stricte Observance " repris aujourd'hui par les Costières du Gard.
Montfrin (2 911 h)
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 D'or au monde d'azur cerclé et croisé d'argent, soutenu de l'inscription MONSFRINUS en lettres capitales de sable
Les bois touffus de notre "Montagnette" ("mons" en latin) abritent en effet de nombreux animaux sauvages ("ferinus"). D'où l'origine du nom de notre village : "Monsferinus", Mont giboyeux Mur fleuri dans le village de Montfrinou Montagne des bêtes sauvages, qui, au fil des siècles, deviendra Montfrin.
L'empereur Antonin y fait édifier une tour qui sera la base de l'actuel donjon du château. Au Moyen-Age, la porte de Saint-Martin d'Entrevitz, située à l'entrée de l'actuelle rue Pierre Mendès France, reliait la petite ville à son port. Face à la Mairie se dresse la maison Calvière datant de la renaissance (1519), où logea Richelieu au moment de la paix d'Alès.

 D'argent au monde d'azur cerclé et croisé d'or, soutenu de l'inscription MONSFRINUS en lettres capitales de sable
(Armorial de Nîmes)
Meynes (2 160 h)         Medenas à l'époque carolingienne, Meynes était autrefois une ville fortifiée, dépendante des marquis de Monteynard. Le fief de Clausonne appartient à différentes familles nobles de la région nimoise. Le château fut mis à sac en 1562 par les protestants.
Cippe funéraire, encastrée dans le mur d'une maison : épitaphe de Rutilia Marcella.
Dans l'église, un autel datant du Vème ou VIème siècle et qui est l'un des plus anciens monuments chrétiens de notre région.
Nombreuses sépultures et important mobilier gallo-romain.
La célèbre fontaine de Font-Cluse, découverte par les soldats de Charles Martel qui profitèrent des ses vertus cicatrisantes : Charlemagne, François 1er, Marguerite de Valois, Louis XIII et bien d'autres illustres personnages vinrent y prendre les eaux.

D'argent à la bande fuselée d'argent et de gueules
Vers-Pont-du-Gard (1 605 h)

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D'azur au pal losangé d'or et de gueules
Du massif calcaire sur lequel repose le village jaillissent trois sources principales d'une eau vive et abondante: le lavoir de Misserand avec la Fontaine des Grenouilles, site classé, la fontaine d'Izières et plus récent, le lavoir dit de la "Grand Font" aménagé en 1882 au Centre du Village.
Au XIème siècle, le village de Vers-Pont du Gard se composait d'un petit monastère et de quelques maisons groupées autour de l'Eglise, entourés de murs et de tours carrées dont celle de l'horloge qui existe encore.
Les vestiges de l'aqueduc qui conduisait à Nîmes les eaux de la fontaine d'Eure (Uzès) ceignent au nord et au levant le territoire de la commune.
Comps (1 483 h)

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L'origine du village, il y a 2600 ans est accréditée par les fouilles de la roque.
Le hameau était alors dominé par le Pic de l'aiguille, site troglodyte mais aussi point culminant permettant l'observation vers le Rhône.
Plus tard, l'influence latine est passée par là comme en témoignent les ruines du Castrum Romain au dessus de la Roque.
La " Via Domitia ", la fantastique abbaye de Saint Roman, et l'épopée guerrière de Charles Martel à Théziers (736) positionnent Comps et les villages environnants dans l'histoire de France.
Toutefois c'est surtout la géographie et les humeurs du Rhône qui ont façonné l'histoire du village ; les inondations dramatiques, et les changements de lit du Rhône ont fini par prononcer la séparation de Comps et Vallabrègues en 1790 (qui constituaient autrefois une et seule et même communauté.).
Au cours de la Révolution française, la commune, nommée Comps-Saint-Étienne, porte provisoirement le nom de Port-du-Gard puis reprend celui de Comps simplement
Théziers (1 011 h)

D'hermine à la fasce losangée d'argent et de gueules.
THEZIERS, petit village perché au sommet d'une colline a, si l'on en croit les historiens une origine très ancienne. D'après les premières chroniques, les Grecs, après la fondation de Marseille, au VIème siècle avant Jésus-Christ, se seraient avancés dans l'intérieur de nos terres et y auraient transplanté leurs colonies. THEZIERS s'appelait en grec : " Thédis " ce qui signifie " construction ". Cette appellation vient certainement des excavations profondes, qui se trouvaient au bas du village et d'où l'on devait tirer de la pierre, pour construire les fortifications nécessaires à  cette époque là ; car notre petit village, de par sa position escarpée était un des lieux fortifiés de la région. Aussi lors des invasions Celtes au IIème siècle avant Jésus-Christ, les Volskes Arécomiques, peuplades d'origine celtique, qui vivaient dans des camps retranchés situés sur des mamelons abruptes, firent de THEZIERS l'un des 24 " Oppida " (place forte) de la contrée. Ensuite les Celtes peu à peu furent refoulés par les Romains qui occupèrent la Gaule. Ce sont eux d'ailleurs, qui sont à l'origine du nom THEZIERS : " Tédusia ". Ils y construisirent un temple païen consacré à la déesse du même nom et c'est sur les ruines de ce temple qu'on édifia plus tard la chapelle de St Amant.
Castillon-du-Gard (943 h)

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D'argent à la bande losangée d'or et d'azur
La première mention du village de Castillon-du-Gard remonte à 1207. Le site est signalé comme castrum, (Castrum Castelione) c'est à dire un lieu fortifié. En 1211, on apprend que Castillon constituait une possession de l'église d'Uzès. La Seigneurie du lieu appartenait au Prévôt de la cathédrale d'Uzès, qui possédait à Castillon une maison défendue par une herse.
Ne nous sont parvenues de cette agglomération primitive que quelques traces : la chapelle située au nord-ouest, probablement aussi la porte située à l'est (le portalet). Le site de Castillon était défendu par un rempart dont des tronçons sont conservés sur la façade orientale du village.
La population s'est rapidement concentrée dans le village, vidant les deux hameaux de la plaine, Saint-Caprais et Saint-Christophe, de l'essentiel de leurs habitants. Au XIVème siècle, il ne semble plus y avoir d'habitations autour de Saint-Caprais, tandis que Saint-Christophe est occupé par une communauté religieuse. Les textes gardent la mémoire de querelles qui ont pu exister à cette époque entre Castillon et les communautés environnantes. Ainsi en 1307, les consuls de Castillon portent plainte au sénéchal de Beaucaire contre le viguier de Valliguières qui leur avait fait saisir plusieurs charges de sel.
Le XIVème siècle a été comme dans tout le languedoc une période difficile. A la guerre contre les Anglais (guerre de Cent ans), s'ajoutent les brigandages des routiers et la Peste Noire, qui a décimé une part importante de la population.
Au XVIème siècle, les guerres de religion eurent des répercussions très importantes sur le village. Les catholiques et les protestants se disputent âprement le site stratégique de Castillon. Les protestants s'en emparent en 1568. En 1570, il est repris par l'amiral de Coligny (parti catholique). Les protestants d'Uzès le reprirent le 27 mai 1575, mais les catholiques s'en emparèrent à nouveau au mois de mars 1580. En 1626-28, Castillon tombe entre les mains du Duc de Rohan qui démantèle le village et ses fortifications. Les murs d'enceinte du village seront cependant réparés un siècle plus tard, en 1720, à la demande des consuls du village. 
Domazan (921 h)

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De sable à la fasce losangée d'or et de sable.

On retrouve le nom de "Villa Domazanum" dès l'époque gallo-romaine, puis au Moyen-Âge, sous le nom de "Dom Mazan", dont l'étymologie pourrait être : DON, maître ou seigneur et MAZAN, Mas ; le Mas des Seigneurs.
DOMAZAN, situé à mi-distance entre Nîmes et Avignon fait partie du Languedoc Méditerranéen, mais possède néanmoins le charme et la poésie du paysage provençal. Entourée de coteaux, l'agglomération s'étale dans la vallée du Briançon qui quelques fois pique ses colères. Autrefois le Briançon traversait tout le village, recouvert en plusieurs étapes il est donc actuellement souterrain. Sur les terrasses quaternaires du Rhône entourant Domazan, composées d'un limon sablonneux, recouverts de gros galets communément appelés "fredjaou", on a trouvé des objets taillés dans le silex, premiers outils de nos lointains ancêtres, ce qui laisse supposer que le pays aurait pu être habité depuis l'époque chasséenne: 3500 à 2500 avant J.-C. Des tombes romaines et sarrasines ont été retrouvées et sont encore mises à jour lors des défonce­ments agricoles. Les découvertes les plus intéressantes sont sans aucun doute une statuette de Mercure et un autel votif dédié à Castor, d'un volume important. À ce jour, la vie est agréable à Domazan, la population composée essentiellement d'agriculteurs a vu son territoire classé en Appellation d'Origine Contrôlée "Côtes du Rhône" en 1923 et, depuis les années 50 elle est résolument tournée vers une politique de qualité, grâce à des efforts permanents et audacieux, les vins sont appréciés en France et à l'étranger. Quelques caveaux de vente où la dégustation est gratuite réservent le meilleur accueil aux particuliers, amateurs de bons vins. Cependant l'industrie prend essor sur la commune depuis les années 70, dans la zone de Signargues, sans provoquer de déséquilibre, tout en enrichissant l'économie du village.

Fournès (891 h)



http://www.gard-provencal.com/vv/fournes.htm

De sinople au pal losangé d'argent et de sable
Les coteaux dominants furent habités dès l'époque préhistorique, Wisigoth, Sarrasins occupèrent notre territoire. C'est au VIIIème siècle que les francs s'en emparèrent définitivement. L'origine du nom Fournès n'est pas connu : on parle de Castrum de Fornisio en 1211 et de Fornesium en 1386.
Situé sur une hauteur, Fournès contenu dans ses remparts s'étendait autour d'un château fort bâti en 1150. Il fut détruit lors des troubles des guerres de religions au XVème siècle.
L'ancienne église qui était située sur la partie haute du village fut incendiée au XIIème siècle. Elle était dédiée à Saint Pierre et à Notre Dame de Beaulieu à qui on attribuait la guérison de bien des maux.
Collias (829 h)

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D'hermine au pal losangé d'or et d'azur.

Particularité: les hermines sont bleues.
Les origines de Collias, petit village situé au confluent du Gardon de l'Alzon sont très lointaines. Les premières traces de l'occupation humaine furent révélées par les peintures de la grotte Bayol, parmi les plus anciennes du monde, et remontent au paléolithique, il y a près de 20 000 ans.
C'est sur le site religieux gaulois de la source de l'Ermitage qu'a été découvert, pour la première fois, le nom de Collias, sur une stèle datant vraisemblablement du IIème siècle après J-C. On raconte qu'un guerrier de l'âge de bronze y perdit ses flèches. Dans ce vallon fut édifiée une chapelle, dédiée à Notre-Dame de Laval. La chapelle, récemment restaurée, s'élève sur les bases d'un temple romain. Notons également qu'il reste de cette époque romaine  l'oppidum de la Castre, ou " camp grec ", qui surplombe le Gardon .
Plus tard, on relève le passage des Alamans qui ravagent Nîmes en 274 après J.C. Au Moyen Age, le village a son château fort "Le Castellas" où l'on bat monnaie (pièce mérovingienne portant CALIACO) et s'entoure de remparts, aujourd'hui disparus.
Seigneurie appartenant aux Montpezat dès le XVIème siècle, Collias figure sur les cartes de l'époque sous le nom de Montpezat-les-Uzès. Les guerres de religions ne l'épargnent pas. En 1588, les partisans de la Ligue capitulent à Collias.
Le village devient par la suite un grand centre producteur de soie jusqu'au milieu du XIXème.
En 1833, on inaugure le pont suspendu, dont il ne reste que les deux imposants bâtiments servant à l'ancrage des câbles et aussi d'octroi. Collias fut un des premiers villages électrifiés de France Grâce à la générosité du Maire de l'époque, M. Jolicler. Le nouveau pont en pierre fut construit entre 1920 et 1922. Sa structure, à la fois imposante et légère,  enjambe de ses trois arches le cours de la rivière.
Saint-Bonnet-du-Gard (682 h)

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D'or au lion de gueules armé et lampassé de sable, au chef d'azur chargé de trois étoiles du champ.

Saint Bonnet vécut au VIIème siècle. Il exerça son monastère dans le village durant 9 ans et lui donna son nom. Sa personnalité, son austérité, ses qualités morales, la lutte et l'action qu'il mena contre l'esclavage lui permirent d'accéder au siège épiscopal de Clermont-Ferrand. Saint-Bonnet représentait un atout important dans la stratégie commerciale des moines de Psalmodi. Ceux-ci, en effet, récoltaient, acheminaient et vendaient du sel. Saint-Bonnet se trouvait sur la route du sel, à proximité du gué qui permettait de passer le Gardon.
Après avoir visité l'église, rejoignez la fontaine à travers les rues étroites et moyenâgeuses du vieux village. Ombragée de platanes centenaires, elle a été construite sous Napoléon 1er en 1806 pour remplacer une Capitelle dans laquelle les habitants venaient puiser l'eau.L'aqueduc romain traversait Saint-Bonnet avant de rejoindre Sernhac. En cherchant bien vous pouvez en trouver quelques vestiges et reconnaître dans les murs des maisons les pierres réutilisées de l'aqueduc après son abandon au Moyen Âge.

Saint-Hilaire-d'Ozilhan (640 h)

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De gueules au pal losangé d'or et d'azur.
Dominé par les ruines du Castelas médiéval, le village date d'une ordonnance de 1441 du roi Charles VII autorisant ses habitants à réemployer les matériaux du Castelas pour construire le château de plaine à l'endroit actuel. Il est constitué par un quadrilatère toujours discernable dont une des tours d'angle  subsiste. 
Pouzilhac (572 h)
De sable à la fasce losangée d'argent et de sinople.
L'occupation  la plus ancienne du site remonterait à l'âge du bronze, vers 2500 avant J.C.
Les romains ont laissé de nombreuses traces de leur occupation, une inscription est engagée dans la maçonnerie de l'église témoignant de l'existence sur le site d'une " villa ".
En 1900 découvertes archéologiques plus importantes d'un cimetière datant du Bas-Empire.
Durant la période médiévale, dés le XIème siècle il est permis de penser qu'un castrum existait. Un Posillac pris part à la première croisade au coté du comte de Toulouse.
C'est au cours des guerres de religion en 1662 que la communauté de POUZILHAC a pris une importance stratégique  avec la construction de fortifications, et connu une progression démographique.
Estézargues (384 h)
De vair au pal losangé d'or et d'azur.
Quelques éclats de silex (1800 av JC) et des fragments de vases laissent penser qu’Estézargues a pu abriter une population préhistorique. Plusieurs fermes groupées seront plus tard à l’origine de notre village. Une très belle tête au double visage, Bacchus et Ariane (II ou  IIIe siècle) fût trouvée sur le terroir en 1896.
Le village devrait son nom à une villa appartenant à un certain Statius et apparaît en tant qu’Estézargues à partir de 1620.
Son terroir essentiellement viticole se développe sur le plateau de Signargues qu’il partage avec les communes de Domazan, Saze et Rochefort du Gard. Ensemble, ils accèdent en 2005 à l’appellation « Côte du Rhône Village : Signargues ».
Valliguières (371 h)
D'or, à la croix losangée d'argent et de gueules.
De part sa situation géographique, Valliguières a, de tout temps été une halte importante pour les voyageurs. Des vestiges (deux pierres de décoration) de la voie romaine Nimes/Pont Saint Esprit sont visibles dans une auberge. Datant de la même époque, on trouve des traces de villas romaines dans le quartier de Gassargues (en sortant du village, à gauche, en direction de Bagnols sur Cèze) ainsi qu'à quelques kilomètres à l'Est de Valliguières sur le domaine d'Andézon. Valliguières fait partie de l'Uzège. Son nom apparaît pour la première fois en 896.
C'est en pleine guerre de 100 ans (1392) que la communauté installée sur la colline s'entoure de murailles percées de portes pour se protéger des routiers.
La " Commune clôture " est fermée en 1702 lors de la révolte des camisards et en 1720 lors de la peste.
Argilliers (331 h)

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D'azur au pal losangé d'argent et de sable
Marquée par le baron de Castille, personnalité pittoresque qui vécut à la charnière des XVIIIème et XIXème siècles. Il découvre l'architecture gréco-romaine lors d'un voyage en Italie. A la même période, la logique rigoureuse des jardins classiques disparaît au profit de la mode des jardins à l'anglaise. Ces derniers se caractérisent par des tracés paysagers proches des formes produites par la nature, agrémentées de folies et de fabriques, constructions architecturales, utilitaires et décoratives dont la position dans le jardin crée une scène, une vue typique.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur, de Christian Bruneau ou proviennent des sites indiqués sur la page.