Pays
des Ecrins
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D'azur à la truite contournée d'argent, lorée d'or et miraillée de gueules, posée en barre, au chef bastillé aussi d'argent. Le 18 juin 1968, le conseil municipal a adopté ce blason issu des armes de la famille Auruce qui fit construire un château sur le piton rocheux d'Urgon, à l'entrée des gorges, autour duquel s'établit le premier village de l'Argentière, dit 'Ville'. |
La commune est
issue de la fusion en 1791 des anciennes communes de
L'Argentière, sur la rive droite de la Durance, et de La
Bessée, sur la rive gauche, sur la route de Briançon. Le village de La Bessée est connu depuis le XIIe siècle.C'est dans ce village que se trouvaient les services administratifs, le juge, les notaires, le relais de poste et de diligence. Dans le registre historique rédigé par le curé Lagier de l'Argentière, ce dernier fait allusion à l'existence d'un monastère de religieuses installé à La Bessée Haute à là même époque que les chanoines d'Oulx, c'est-à-dire dès le XIIe siècle. La présence d'un couvent à La Bessée peut nous conduire à émettre une hypothèse sur l'étymologie de ce nom. Jusqu'au début du XXe siècle en effet, le nom de ce village s'écrivait L'Abessée ou L'Abbessé ; on retrouve cette écriture dans certains titres notariés, ainsi que dans le cadastre napoléonien. Ce nom pourrait donc provenir de la présence d'une abbaye de femmes dirigée par une mère supérieure, une abbesse. D'autres ont avancé l'hypothèse que le nom de La Bessée venait de la présence de nombreux bouleaux appelés bessede ou bessedo ; il existe effectivement dans la région plusieurs lieux plantés de bouleaux appelés Les Besses, mais dans ce cas précis le terme est toujours au pluriel, de plus on dénombre peu de bouleaux à proximité du hameau. Le village de L'Argentière doit son nom aux mines d'argent qui étaient exploitées dès l'époque romaine sur son territoire. |
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Drapeau de l'Argentière-la-Bessée |
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Saint-Martin-de-Queyrières (1 130 h)
Sant Martin de Cairièra https://www.saintmartindequeyrieres.com/ |
D'or au pont de quatre arches de gueules, maçonné de sable, au chef d'azur denché de cinq pièces. Les armoiries ont été adoptées par le conseil municipal, le 10 septembre 1968. |
Entre 1050 et
1079, les mentions « sancti martini de carerie », puis en
1118 « capellam de ecclesiam caireria » dans le cartulaire
d'Oulx, renseignent sur la présence d'un lieu de culte à
Saint-Martin dès le XIe siècle. En
1376 un chapelain est connu à « Sancti Martini de Cayreria
» et ce jusqu'à la fin du XIVe siècle. Le nom de
Queyrières peut provenir du latin populaire quadraria,
carrière; ou bien de carreria: route; ou de quadrivia: carrefour. Le village fut créé près du "pont rouge", pont de bois qui enjambait la Durance. |
La Roche-de-Rame (813 h) |
d'argent au lion de sable, armé, lampassé et allumé de gueules. Les armes sont celles de la famille de Rame, éteinte en 1620. Elles ont été adoptées par le conseil municipal, le 28 octobre 1968. |
Le site est
fréquenté depuis l’Antiquité puisque la
station de Rama est citée dans plusieurs itinéraires. Au
IVe siècle dans l'Itinéraire de Bordeaux à
Jérusalem, elle est localisée aux limites de la
frontière des Alpes Cottiennes. La station existait encore au
XIIe siècle mais une crue de la Durance l'emporta au XIIIe
siècle. Les habitants vinrent s'établir au lieu de la Roche. Nommée la Roche sur Embrun sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle, puis la Roche de Briançon ou la Roche-sous-Briançon au XIXe siècle, la commune ne fut finalement appelée la Roche-de-Rame qu'en 1889. |
Champcella (186 h) Champcelat http://www.vallouimages.com/champcella.htm |
Parti: au 1er d'or à la clé de gueules, au 2e d'azur au rocher d'argent et au bourg du même essoré de sable brochant en pointe. |
Le nom de la localité est attesté au XIIIe siècle sous la forme Chancelata, ce nom viendrait du latin cancela terra, qui désigne un champ entouré d'une clôture ou d'une balustrade. Voie romaine Site de l'ancien fief de Rame Eglise composite (Sts Pierre-et-Paul) Gouffre de Gourfouran |
Freissinières (214 h) http://www.freissinieres.fr/ |
L'isabelle est un papillon nocturne très rare que l'on trouve dans le Parc des Ecrins. |
Elle doit son nom aux nombreux frênes noirs (fraxinus niger) qui la couvrent. |
Vallée de Vallouise: Le découpage
administratif en quatre communes - Pelvoux, Puy-Saint-Vincent,
Vallouise, les Vigneaux - date du Consulat. Auparavant, la
vallée ne formait qu'une communauté, mais
subdivisée en 3 tierces, le Puy (le secteur de
Puy-Saint-Vincent), Ville (la basse et moyenne vallée jusqu'au
hameau du Poët inclus, comprenant Vallouise et les
Vigneaux), la Pisse (la haute vallée à partir du hameau
du Sarret, ancien nom de Pelvoux, du nom de la cascade descendant du
Vallon de l'Eychauda). La Bessée Haute et la Bessée du
Milieu, entre le Rif Sec - limite du Briançonnais et de
l'Embrunais - et le Pertuis-Rostan - limite avec Saint-Martin-de
Queyrières étaient rattachées à
Vallouise. La Bessée Basse était embrunaise et non
briançonnaise. Durant la Révolution, la vallée constitue un canton à part entière avec une seule commune, la Pisse, les Vigneaux et le Puy étant des quartiers. Les deux Bessées, Haute et du Milieu, sont rattachées en 1791 à la commune de l'Argentière, à la demande de leurs habitants. |
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Vallouise-Pelvoux (1 178 h) |
D'azur aux deux croisettes recroisetées d'or rangées en fasce, surmontées d'une étoile du même. |
Vallouise Anciennement
appelée "Vallis putas", la vallée mauvaise, parce que des
disciples de Pierre Valdo, issus de classes pauvres lyonnaises
converties au protestantisme (vaudois), y résistaient aux
troupes royales. Le nom actuel de Vallée de Vallouise (Val
Louise) rend hommage à Louis XI, qui pendant une partie de son
règne fit cesser les représailles et les massacres
organisés à la demande de l'évêché
d'Embrun, géographiquement très proche. La famille Alphand est originaire de Vallouise. Les communes de Vallouise et de Pelvoux ont fusionné le 1er janvier 2017. |
Le blason de Pelvoux présente 3 symboles forts de la montagne: l'édelweiss, le bouquetin et les outils ordinaires des amoureux de la montagne: le piolet et la paire de ski. |
Pelvoux Elle
s'appelait La Pisse jusqu'en 1893, date à laquelle elle prit son
nom actuel, du Mont Pelvoux, sommet au dessus d'Ailefroide. La commune a été créée à la Révolution par détachement de Vallouise. Le nom de Pelvoux vient de Pelve, qui veut dire Gerbe. Depuis octobre 2008 la commune de Pelvoux et la Communauté de communes du Pays des Écrins portent la candidature des Alpes du Sud pour l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 2018. Cette candidature, nommée Pelvoux Écrins 2018, soutenue par la région Provence-Alpes-Côte d'Azur n'a pas été retenue face à la candidature d'Annecy. |
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Les Vigneaux (539 h) https://lesvigneaux.fr/ |
D'argent au cep de vigne au naturel. |
La commune des Vigneaux date de la Révolution. Elle était auparavant rattachée à Vallouise. Son nom provient des cultures de la vigne qui existaient autrefois grâce à une exposition et un sol favorable. |
Puy-Saint-Vincent (296 h) https://www.mairie-puy-saint-vincent.fr/ ancien logo |
D'argent au bouquetin de sable au sommet d'un coupeau sinople. |
Auparavant,
le village se nommait Puy-Saint-Romain, du nom de la première
chapelle du village. Au XVe siècle, il devient Puy-Saint-Vincent
en l’honneur de Vincent Ferrier, frère dominicain, venu
combattre l’hérésie vaudoise
(c’est-à-dire la liberté de prédication et
la lecture de la bible en langue vernaculaire) dans la vallée.
Ayant réussi sa mission, les habitants l’auraient
remercié en renommant le village en son nom. La révolution ne pouvant accepter un nom de saint, le village s'appela un temps Puy-Prés, du nom de 2 de ses hameaux, puis reprit son nom actuel sous la restauration. |
Les illustrations sont des
photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués dans la page.
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