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La Vallée des Baux et des Alpilles
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La communauté de communes "La Vallée des Baux et des Alpilles" (CCVBA) comporte 10 communes.
Elle a été créée le 29/12/1995 et eut une extension le 20/12/2001.
Elle regroupe 27 649 habitants.
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de gueules à une étoile à 16 raies d'argent.
Les seigneurs des Baux prétendaient descendre du
roi mage Balthazar, aussi prirent-ils pour emblème
l'étoile de la nativité à seize branche.
Les seigneurs des Baux avaient comme devise "AU HASARD
BALTHAZAR" (A L'AZARD BEAUTEZARD) lançant ainsi par cette
formule un défi orgueilleux au destin .
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Position défensive occupée
de toute antiquité. Le nom vient de "Baou", rocher
élevé, en provençal. La puissante famille des Baux
apparut dès le 9ème ("Balcium" cité en 960) et en
détint la seigneurie jusqu'en 1426, à travers une
histoire mouvementée; leur domaine s'étendit sur 79
fiefs, terres et châteaux de la région formant un ensemble
appelé "terres baussenques". Au 12ème, Guillaume des
Baux, prince d'Orange, tenta en vain d'arracher le comté de
Provence à son héritier légitime Raimond
Bérenger, et porta en 1215 le titre de "roi d'Arles"
conféré par l'Empereur. Le siècle suivant vit
l'éclosion d'une cour brillante aux Baux et une vie culturelle
animée par de nombreux troubadours ; la cité qui comptait
une forte population (estimée à 4 000 habitants) devint
alors l'un des principaux foyers de la civilisation occidentale.
Après avoir rallié les princes d'Anjou, héritiers
du comté de Provence, les barons des Baux se dressèrent
à nouveau contre leur suzerain; enfin en 1429, Louis III
s'empara de la ville à la mort du dernier héritier et
intégra la seigneurie au comté de Provence. Réunie
à la Couronne en 1481 avec la Provence dont elle avait suivi le
sort, la cité se révolta contre Louis XI qui fit
démanteler le château en 1483. La baronnie fut
donnée en viager par les rois de France à
différents seigneurs, dont le connétable Anne de
Montmorency qui y fit construire un nouveau château et rendit aux
Baux sa vie brillante. La ville qui avait embrassé la
Réforme fut prise d'assaut par les catholiques; en 1632,
Richelieu acheva le démantèlement du château-fort
à la suite d'une nouvelle rébellion; il érigea
ensuite la baronnie en marquisat en faveur des Grimaldi de Monaco qui
le conservèrent jusqu'à la Révolution. La
décadence des Baux s'amorça au 18ème avec
l'abandon progressif de la population émigrant dans les villages
de la plaine; à la Révolution, celle-ci, opposée
aux habitants de la cité, donna assaut, détruisit le
nouveau château et saccagea la ville.
Les Baux, repeuplé et restauré au
20ème par des amoureux de son site magnifique, est actuellement
un des sites touristiques internationaux parmi. les plus
célèbres. A ajouté de Provence à son nom en
1958.
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Le blason mélangeant l'étoile des Baux
avec les pals de Provence est utilisé actuellement,
peut-être depuis le changement de nom en "Les Baux de Provence".
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Commune créée en 1796 par détachement de la commune des Baux de Provence.
Le village s'appelait autrefois St Martin de Castillon
et avait été fondé par des Aragonais originaires
de Castellon de la Plana.
Paradou ne signifie pas paradis comme on pourrait le
croire tant il y fait bon vivre, mais désigne un moulin à
foulon, pour rendre le drap plus ferme et plus serré.
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parti de gueules à une tour d'or; parti d'or à un lion assis de gueules.
Le village a pour devise "Concordia Parva Crescunt".
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Situé sur le passage de la voie aurélienne.
"Aurella" mentionné au 12ème.
Propriété de la ville d'Arles aux
14ème et 15ème, la seigneurie d'Aureille et le
château (détruit par Raymond de Turenne) furent acquis
à la fin 15ème par les Ancézune auxquels
succéda Henri de Benault de Lubières au début
18ème.
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Bannière d'Aureille |
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D'or au levrier rampant de sable colleté aussi d'or
Le lévrie provient des armes de la famille Canhillac.
L'abbé Pierre de Canhillac fit ériger la Tour des Abbés.
Cette tour d'observation et de défense face aux puissants
Seigneurs des Baux, fut un prieuré rattaché à
l'Abbaye de Montmajour. Elle fut édifiée entre 1348 et
1353.
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Commune créée en 1790 par détachement de la commune de Arles.
Son nom latin est Fons Vetus qui peut se traduire par vieux puit.
Sous l'empire romain se trouvait une usine d'état
hydraulique qui était sous le contrôle du Triumvir d'Arles.
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Pair gueules et sable avec une étoile à 16 rais d'or
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Paroisse
créée en 1754 (unie précédemment à
Saint-Martin-de-Castillon) et commune créée en 1796 par
détachement de la commune des Baux de Provence.
Le nom du village était Malsana en 1420.
A ajouté les Alpilles à son nom en 1968.
En 1830, plus de la moitié des terres
cultivées étaient plantées d'oliviers. Maussane
comptait alors plus de 12 moulins permettant la trituration des olives.
Les habitants étaient surnommés "lis arrougant".
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D'azur à la tour ronde d'argent, maçonnée de sable, sommée de deux
colombes affrontées d'argent soutenant de leurs becs un écusson de
gueules à l'étoile de seize rais d'argent.
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Commune créée en 1796 par détachement de la commune des Baux de Provence.
Placé sur la voie Aurélienne,
Mouriès au cours du 1er siecle devient station romaine sous le
nom de TERRICIAE, puis aurait tiré son nom de nombreuses
invasions Maures qui dévastèrent la Provence.
Le nom du village était Moreriis en 1073.
Mouriès est la premiere commune oléicole
de France par son nombres de pieds d'oliviers. Deux moulins à
huile sont aujourd'hui en activité, le moulin moderne et le
moulin coopératif .
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d'azur à une église d'or sur une terrasse de même.
Le village a pour emblème la Chapelle de Notre Dame du Château (XIIe siècle),
La devise est:"Direxit gressus" ce qui signifie: Guide nos pas.
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Erigé en commune en 1935 par détachement de Tarascon.
Etablissement templier de la Laurade, créé
en 1196 par Hugues Ricard. Pèlerinage existant depuis le
15ème.
Il y avait 79 habitants en 1851.
Les habitants s'appelent les grésouillais.
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d'azur à un mât de vaisseau d'argent
Ces armoiries ont été créées
par le Cabinet des Sceaux du Roi dirigé par d'Hozier et sont un
jeu de mot entre "Mas blanc" et "Mât blanc".
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Fit partie
en 1353 d'une donation de la Reine Jeanne à Guillaume Roger,
comte de Beaufort. "Mansus Albus" au 14ème.
Ancienne dépendance de Tarascon jusqu'en 1665.
Formé de quatre fiefs au 17ème. Inondation
en 1840. C'est la plus petite commune du département (et l'une
des plus petites de France). Pas d'église paroissiale
(rattaché pour le spirituel à
Saint-Etienne-du-Grès).
A ajouté les Alpilles à son nom en 1966.
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Eygalières (1 839 h)
Egaliero
La commune d'Eygalières a déposé ses deux armoiries comme marques auprès de l'INPI le 12/04/2013.
http://mairieeygalieres.com/
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d'argent à un gril de sable, le manche en bas.
Le gril rappelle le martyr de 3 enfants du pays: Sixte, Cuartus et Laurent mort en 258 à Rome.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
29e volume, Provence (1ère partie), folio No 373.
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Son
nom en 1209 était Aquarelia en latin : qui recueille les eaux .
C'est en effet ici que commence l'aqueduc qui apporte l'eau à
Arles.
Au XIIIem siècle, les abbesses de
Mollégès reçurent en don le fief
d'Eygalières des mains du conte de Provence. Leur
activité inlassable pendant près de trois siècles
dans la région permit d'amener une grande
prospérité au villages du fief et notamment à
Eygalières. Mais les hommes du lieu sont fiers et
d'interminables procés les opposeront à celles ci. Elles
perdent ces procés et les dernières abbesses vendent au
XVem siècle leur fief au sire Jean de Louvet.
En 1660, Henri de Guise, le dernier héritier de
la maison de Lorraine en Provence, après diverses fortunes, sera
obligé de vendre la terre du village à ses habitants.
Date mémorable dans la mémoire du village qui vera ainsi
ses paysans devenir propriétaires de leurs parcelles bien avant
la révolution de 1790 .
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D'azur à l'aigle impériale d'or
posée sur un rocher du même, mouvant des flancs et de la
pointe et chargé en pointe de l'inscription « AQVILARVM
RVPES » en lettres capitales de sable ordonnées en orle.
Devise: « aquilarum rupes » (rocher des aigles).
La commune a repris son blason attribué au Second Empire.
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d'or à quatre pals de gueules et un chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Dès la période médiévale, Saint-Rémy jouit du privilège d’être une ville
comtale, c’est-à-dire dépendant directement du prince, sans pouvoir
être aliénée par lui. C’est de là que proviennent les armoiries de la
cité, dans lesquelles brillent le « sang et or » de la Maison princière
des Raymond-Bérenger.
Ce blason est proche de celui de St Maximin La Ste Baume (Var).
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A l'antique
et importante cité gallo-romaine de Glanum, détruite au
5ème, succéda Saint-Rémy-de-Provence, ainsi
nommée parce qu'elle fut donnée aux moines de l'abbaye
Saint-Remi-en-France.
Siège d'un consulat au 13ème, la
seigneurie de Saint-Rémy releva des comtes de Provence (fin
14ème), puis des Grimaldi à partir du milieu 17ème.
Nostradamus naquit à St Rémy.
Les paroisses de Lagoy et Romanil furent
rattachées à St Rémy en 1789 qui prit le nom de
Glanum à la révolution.
A ajouté de Provence à son nom en 1953.
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de sinople à un lac d'amour d'argent
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Ancien "Castrum de Lagodes", le village
de Lagoy fut le fief d'une baronnie et fut réuni à St
Rémy en 1789.
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de sinople à un Saint Denis d'or |
L'ancienne communauté de Saint Denis dépendait de la sénéchaussée d'Arles.
De Bresc suppose qu'il s'agit du village de St Deydier réunie à St Rémi. |
Références Les photos sont de l'auteur sauf blasons des Baux de Gaso et Kroma.
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