Beaucaire-Terre d'Argence
http://www.laterredargence.fr/
La communauté de communes Beaucaire -Terre d'Argence (CCBTA)  a été créée le 20 novembre 2001.
Beaucaire (15 860 h)



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Écartelé d'or et de gueules
Fondée au VIIe siècle av. J.-C., Beaucaire est connue comme ville relais de la célèbre voie Domitienne qui reliait l’Italie à l’Espagne (121 avant J.C.). C’est à cette étape que la voie Domitienne se divise pour desservir les directions d’Arles, de Nîmes, de Remoulins et de Saint-Gilles. À cette époque, Beaucaire s’appelle Ugernum. C'est là que, à la suite de la prise de Rome par les Vandales en 455, la noblesse gallo-romaine se réunit pour élire Avitus nouvel empereur.
La ville prend le nom de Beaucaire (qui signifie "belle pierre", sans doute en référence à ses nombreuses constructions, à ses carrières, ou encore au fait que les collines de la triple levée forme le premier massif lorsqu'on remonte le Rhône depuis la mer). Simon de Montfort tente d'assiéger la ville en 1216, mais y subit un de ses plus importants échecs.
Au XIIIe siècle, Louis IX se rend plusieurs fois à Beaucaire. La ville s’étend et sa population augmente.
Malgré la guerre de Cent Ans et les guerres de religion (XIVe au XVIe siècle), le faste et le raffinement de l’architecture s’amplifient, parallèlement à la richesse des marchands beaucairois.
En 1579, Beaucaire est tenue par Montmorency-Damville, gouverneur catholique du Languedoc, mais tolérant. Le capitaine de la ville est Jean de Parabère, qui joue bientôt son propre jeu. Damville provoque alors une émeute pour récupérer la ville, mais même si Parabère est décapité, la ville reste aux mains des Huguenots, grâce aux renforts envoyés par Châtillon, le fils de l’amiral de Coligny.
Du XVIIe au XIXe siècle, la Foire de la Madeleine va apporter à Beaucaire un rayonnement international. Dix jours de Foire franche, généraient un volume d’affaires comparable à celui du port de Marseille en une année. La Révolution de 1789 ne détruit pas l’activité des marchands. C’est à cette époque que s’édifient les plus beaux hôtels particuliers et demeures dont l’Hôtel de Clausonnette et l’Hôtel de Ville.
L’avènement du chemin de fer et la fin du commerce fluvial vont progressivement anéantir la Foire de la Madeleine et replonger Beaucaire dans l’anonymat.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-National
Bellegarde (6 500 h)



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d'azur à un pont en dos d'âne de trois arches d'or maçonné de sable, surmonté de l'inscription sur deux lignes en lettres capitales d'argent PONS AERARIUS, et posé sur un marais à la berge ondée du même semé de roseaux de sable

Adopté le 8 février 1922.
Étymologie : le mot germanique wart « garde, tour de garde » a été latinisé en warda (d'où l'occitan garda) ou en wardia (d'où l'occitan gardia, accentué sur la première syllabe). Ces termes ont nommé de nombreux lieux-dits plus tardivement par l'intermédiaire de l'occitan garda, gardia « lieu élevé où l'on peut observer ».
Le Pons Aerarius est un pont à péage.
Fourques (2 873 h)

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D’azur à la bande fuselée d'argent et d'azur.
Son nom est directement dérivé du mot fourche ; c'est ici en effet que le Rhône se sépare en deux bras pour former le delta de l'île de la Camargue.

En 825, une charte de Louis le Débonnaire fait état pour la première fois de la Terre d'Argence sous le nom de Ager Argenteus, Terra Argenciae, ou encore Territorium Argenciae. Ce terme argence est d'origine ligure dont la racine " arg " signifie " brillant ". Il serait dû à l'aspect particulier d'un feuillage croissant aux abords d'un hameau près de Bellegarde dont il ne reste que le mas d'Argence de nos jours. Cette charte nous apprend que ce territoire englobait des paroisses aujourd'hui disparues (St Paul, Bassargues, Clausonne) et celles toujours vivantes de Saujan, Fourques, Beaucaire, Comps, Meynes, St Vincent et Jonquières.

D'argent à la bande fuselée d'argent et d'azur.
Les deux armoiries ont cours dans le village quoique celle ci est plus ressemblante  au blason donné par l'Armorial Général de France de 1696.
Jonquières-Saint-Vincent (3 522 h)

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D'argent à la botte de joncs de sinople, liée d'or, avec ces inscriptions en flancs L'EN TIENS à dextre et DEUX MILLE à senestre en lettres capitales de sable, accompagnée de trois ombres d'étoiles.
À la fin de l'Empire romain, le territoire de la commune est sous la dépendance d'Arles (ce qui permet d'affirmer que Jonquières-Saint-Vincent est en Provence).
À l'est de la commune, au pied des collines qui séparent Jonquières-Saint-Vincent de Beaucaire, une dépression formait un petit lac entouré des roselières qui donnèrent son nom à la commune. Un village de pêcheurs se crée sur sa rive. Il s'appelle Saint-Laurent-de-Jonquières et vers l'an mille les habitants y bâtissent une chapelle. Sur le coteau s'établit vers le XIIe siècle un village de vignerons : Saint Vincent de Cannois. Plus tard sur une colline entre Saint-Laurent et Saint-Vincent un seigneur se construit un château autour duquel se regroupent les habitants de Saint Laurent dont seule la chapelle du XIIe siècle subsiste.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Vincent-du-Gard
Vallabrègues (1 368 h)


D'azur au coulobre d'or.
Son nom vient d'une expression signifiant « Vallée des Brigands » (Valla-Brègues) en provençal.

Ancienne capitale de la vannerie provençale, ce village accueille chaque deuxième week-end d'août une très importante rencontre de vanniers


D'argent à la fasce losangée d'or et d'azur. (D'Hozier)
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
14e volume, Languedoc, (1ère partie).

(XVIIIe s.) D'or au dragon de sinople (lampassé de gueules).
(Gastelier de La Tour- Armorial des états de Languedoc)
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent de l'Armorial de France..