Briançonnais
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Logo 2015- L'identité montagnarde du territoire est symbolisé par les triangles bleu et vert. L'ensoleillement exceptionnel du Briançonnais, autrefois représenté par un grand cercle jaune lumineux, se traduit désormais par un cœur suggéré aux couleurs chaudes, qui embrasse l’esquisse des montagnes. http://www.ccbrianconnais.fr/ |
La Communauté de Communes du Briançonnais, créée en 1996, comporte 13 communes et compte 21 695 habitants.
La commune de Puy St Pierre a rejoint la communauté en 2013. logo 1995-2005 logo 2005-2015 |
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Briançon (11 084 h)
Briançoun nouveau logo 2016- créé par Studio Havana Le logo est inspiré des plans de Vauban. Les lignes verticales représentent le lien entre la ville haute et la ville basse. La forme générale du logo fait voir la collégiale, emblème reconnaissable entre tous des Briançonnais. charte graphique article Graphéine ancien logo 1994-2016 http://www.ville-briancon.fr/ |
d'azur à la tour crénelée de cinq pièces d'argent, ouverte du champ et sommée de trois tourelles aussi d'argent, le tout ajouré et maçonné de sable Les armes étaient inscrites dans l'Armorial Général en 1696, et furent officiellement adoptées en 1969. Décoration: croix de guerre 1939-1945 Devise: petite ville, grand renom. |
Ancienne station romaine de Brigantium, mentionnée dès le 8ème.
Ancien chef-lieu de la principauté du Briançonnais qui obtint son autonomie par la charte de 1343 accordée par le dernier Dauphin, Humbert Il, confirmée jusqu'en 1789. A partir de cette charte, Briançon devint le centre de la "république des Escartons", apparentée aux républiques italiennes (les Escartons étaient des assemblées locales élues devant répartir les impôts). Ville de garnison importante, Briançon fut fortifiée au 17ème sur les plans de Vauban. C'est la ville française la plus haute: 1 326 m. |
Le drapeau de Briançon présente le blason de la ville sur des bandes diagonales blanche, jaune et bleue. |
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Montgenèvre (456 h)
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Parti: au 1er d'or au dauphin d'azur barbé, crêté, lorré, oreillé et peautré de gueules, au 2e de gueules à la croix latine d'argent; au pal bretessé de sable brochant sur la partition. |
Station romaine sur la voie domitienne,
devant son nom à un temple élevé en l'honneur des
sources voisines de la Durance.
Les Dauphins y construisirent dès le 13ème un hospice destiné aux voyageurs. 1343 : Le dauphin Humbert II octroie une charte aux habitants des vallées alentour qui forment ainsi les Escartons, regroupement de communautés villageoises pour se répartir les contributions.1706 : Le village est incendié par les troupes du duc de Savoie 1907: La station de ski est créée. |
Le nouveau logo apparut en 2002. Regardé à la verticale, il représente le profil d'un visage avec un oeil pétillant. Si l'on regarde le dessin à l'horizontale, on devine la ligne de crète des montagnes avoisinantes et le soleil qui s'y lève. Ce nouveau dessin rend le logo de la station plus jeune et sympathique tout en respectant la couleur bleu claire de l'ancien. | ||
Mentionné fin 13ème.
Commune formée par la réunion des paroisses de Val-des-Prés et de La Vachette. Pays natal d'Emilie Carles. |
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Mentionné dès le 8ème.
Très ancien pèlerinage annuel au lac de Christol, usage hérité de superstitions gauloises. Commune formée par la réunion des paroisses de Névache et de Plampinet. |
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Variante: D’argent au rencontre de vache de gueules. | ||
Mentionné au 12ème.
Château détenu pendant tout le Moyen Age par la famille Baile. 1515, juillet, trois mille lansquenets conduits par le capitaine Maignet en Italie et logés au Villard-Saint-Pancrace, l’incendient par mégarde. Lieu de naissance du mathématicien Oronce Fine, célèbre sous François Ier. Le gisement houiller exploité dès le 14ème, relancé au 18ème, fut abandonné vers 1960 ; la mine de Villar-Saint-Pancrace fut fermée en 1988. |
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Puy-Saint-André (532 h)
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Le Puy Saint-André ne formait, au
moyen âge, qu’une seule communauté, de même
qu’une seule paroisse, avec le Puy-Saint-Pierre, cette
communauté portait le nom d’Universitas Podiorum.
La paroisse fut créée en 1456 par le détachement de Puys-Brutinel et de Chalvin de l'ancienne paroisse de Puy-Saint-Pierre. |
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De gueules à la tête de cerf d’or. |
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Grave (La) (482 h)
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Présence romaine. Mentionné en 1080.
Commune formée par la réunion des paroisses de La Grave, des Hières, du Chazelet et des Terrasses. La plus vaste commune du département. |
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Station de ski de la Meije regroupant les installations de La Grave et de Villar d'Arêne.
La Meije est le nom du sommet à 3 982 m d'altitude. |
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Villar-d'Arêne (300 h)
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Présence protohistorique.
Anciennement "Durotincum", station de la voie romaine de Briançon à Grenoble. Mentionné en 1080. Le passage du Lautaret fut emprunté dès l'âge du Bronze. La route du col fut créée au 19ème. Patrie du botaniste Mathonnet. |
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Anciennement "Stabatio", étape de la
voie romaine de Briançon à Grenoble. Connu dès
cette époque pour ses eaux thermales.
Doit son nom à un prieuré bénédictin fondé au 9ème par saint Eldrade, abbé de Novalèse, célèbre pour avoir miraculeusement délivré le pays de serpents qui l'infestaient. Le nom du village s'écrivait Le Monestier. |
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L'emblème de Serre Chevalier, l'Aigle, vient des armoiries d'une famille du Bez, un des seize villages de Serre Chevalier: la famille Borel. Serre Chevalier n'est pas une commune française. C'est une station de ski regroupant les installations des communes de Saint Chaffrey, La Salle, Le Monêtier et Briançon. |
Le nom de Serre Chevalier serait issu du vieux dialecte d'oc : "Serre" qui désigne une butte et "cambeou" un troupeau...il n'est pas difficile de deviner la suite. Le ski fut très en vogue lors des années folles et déjà le Briançonnais attirait le monde du show business. La Guerre ruinera cette activité... La première remontée mécanique de Serre Chevalier fût le Téléphérique sur le site de Chantemerle inaugurée en 1941 comme le plus long d'Europe. Ce téléphérique reliait la station au sommet de Serre Chevalier situé à 2 491 m. Le domaine pris de l'essor dans les années 50. Le nom définitif de Serre Chevalier fût adopté en 1968. Village de naissance du champion Luc Alphand. |
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Saint-Chaffrey (1 567 h)
http://www.saint-chaffrey.fr/ Il est curieux de voir que l'emblème de la station de ski de Serre Chevalier devient prépondérant sur celui des communes qui la composent. Erreur de représentation pour les personnes observatrices: l'animal représenté sur le blason est un lion (car vu de profil) au lieu d'un léopard (regardant de face). |
Très ancien pèlerinage annuel au lac de Plenalp, usage hérité des superstitions gauloises.
Deux paroisses se divisaient cette communauté, celles de Saint-Chaffrey et de Chante-Merle. Lors des guerres de Savoie, Lesdiguières fit construire un rempart sur la crête des montagnes (fin 16ème/début 17ème). Le village s'appela Chaffré à la révolution française. |
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Salle les Alpes (La) (959 h)
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Mentionné en 1118.
Très ancien pèlerinage à la chapelle Saint-Joseph-des-Fontaines, tradition héritée des superstitions gauloises. Le village de La Salle devint La Salle les Alpes en 1987. |
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Coupé : au 1er de gueules à l’aigle de sable couronnée d’or, au 2e de gueules au besant d’or chargé d’une croisette et d’une bordure de sable, enfermé dans un orle de sable. |
Le Bez: ancien village du Briançonnais faisant partie du domaine skiable de Serre Chevalier. | |
Puy-Saint-Pierre (532 h) | Au XIXe siècle, la révolution industrielle touche la commune. La mine de Combarine exploite l’anthracite : c’est la plus importante du bassin briançonnais, face au village du Villard-Saint-Pancrace. Elle est accompagnée d’une usine de la Société des charbonnages et électricité du Sud-Est. Elle ferme en 1962 et employait entre cinquante et cent salariés, pour la plupart des ouvriers-paysans. | |
Les illustrations proviennent des sites International Civic Heraldry , Armorial de France, Ecussons à coudre, des sites indiqués sur la page ou sont des photographies de l'auteur.
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