Canton
de Santa Maria Siché
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Le canton de Santa Maria Siché
s'appelait canton d'Ornano jusqu'en 1828 et provient de l'ancienne
piave (diocèse) d'Ornano.
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Bonaparte, envoyé par la Convention en 1793 pour réduire une révolte des Corses
soutenus par les Anglais, fut assiégé trois jours dans la tour de Capitello.
C'est là également qu'eut lieu, un peu plus tard, sa rencontre avec sa mère,
Létizia Ramolino, fuyant les troupes de Pascal Paoli. Patrie du général
Grossetti (1861-1918) qui s'illustra à la Marne et à Verdun. Porticcio: Station balnéaire située en bordure du golfe d'Ajaccio, à 15min. de route d'Ajaccio. |
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Pietrosella (1 028 h)
Pitrusedda |
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Village isolé au bout de sa
route d'accès, étagé sur une colline : quelques
maisons anciennes avec de beaux escaliers de pierre. Tour génoise 1596 d'Isolella Territoire tout en relief de petites barres rocheuses et de collines au maquis dense, coupé d'est en ouest par la petite vallée du Ruppione. Littoral : ensemble des rivages au sud d'Ajaccio ; presqu'île de l'Isolella Belles plages de sable. |
Albitreccia (867 h)
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La communauté
médiévale de Frasso, abandonnée
au 16ème, constituait un vaste fief
qui joua un rôle important et dont les seigneurs, portant le
titre de comte, firent donation aux évêques d'Ajaccio ,
ceux-ci portèrent ce titre jusqu'à la
Révolution. Village ruiné de Frasso et de la belle tour dite "Casa del Conte". |
Coti-Chiavari (490 h)
Coti Chjavari |
Rare cas où une flamme d'oblitération sert d'emblème à une commune. |
On ne peut parler de Coti Chiavari sans
ennoncer le nom d' Henri Antona. Maire depuis 1971, ancien homme
d'affaire et directeur de la société Tecni (filiale
Vivendi Universal), il est aujourd'hui considéré comme le
fondateur d'une commune développée et prospère,
qui n'est pas épargnée par des problèmes
immobiliers conséquents. En effet, ces dernières
années, les terrains de Coti Chiavari font l'objet de toutes les
convoitises. On peut également citer le nom de Patrick Fiori,
qui se marie le samedi 28 juin 2008 à la mairie de Coti
Chiavari, en présence de très nombreuses
célébrités. |
Santa-Maria-Siché (357 h)
Santa Maria Sichè |
pas d'emblème
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Village natal de Vanina d'Ornano, épouse de Sampiero, que celui-ci exécuta de
ses propres mains. Sampiero avait fait bâtir ici une maison forte, après que la
sienne eut été détruite par les Génois à Bastelica. Guillaume Tollinchi (1861-1924), officier de la Légion d'Honneur, parrain politique de droite en Corse, ancien maire de Santa Maria Siche et conseiller général de Corse-du-Sud, homme d'affaires milliardaire ayant fait fortune en Amérique-du-Sud tenant le monopole des transports, de l'industrie, et du bâtiment en Corse. Les Tollinchi sont une famille richissime de notables ajacciens, liée à la noblesse d'Empire, très présente dans le monde, en particulier dans les anciennes colonies (Sénagal, etc) et en Nouvelle-Calédonie |
Serra-di-Ferro (352 h)
A Sarra di Farru |
pas d'emblème
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La commune de Serra di Ferro a
été constituée seulement le 1er février
1878, sur le hameau central du Taravo dépendant de Zicavo. Cette
création visait à donner une administration propre
à une population occupant ce territoire dans le cadre d'une
économie essentiellement pastorale et secondairement de culture.
De ce fait sa population est composée à l'origine et
aujourd'hui encore de familles ou de leurs enfants provenant de divers
villages de la vallée du Taravo, regroupés selon
l'origine dans les différents hameaux qui cloutent le territoire
communal. L'habitat est composé de maisons individuelles
entourées d'un terrain regroupées en hameaux, ou
dipersées sur le territoire selon les caractéristiques
habituelles de l'habitat pastoral. La communauté de Zicavo
occupe les terrains de Serra di Ferro et de Porto Pollo. Celle de
Ciamannacce, Pietra RossaCelle de Tasso, Tassinca et celle de Palneca, Stiliccione. |
Pila-Canale (278 h)
Pila Canali |
pas d'emblème
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Ce territoire, marqué par une présence anthropique ancienne, comme en témoigne
le site de Calzola-Castelluccio, occupé du troisième millénaire avant
Jésus-Christ à l' âge du bronze final ou au début de l' âge du fer, faisait
partie au Moyen Age de la seigneurie d' Ornano et de la circonscription
ecclésiastique ou "piève" d' Ornano. Regroupant deux des vingt-huit lieux
mentionnés de la piève du même nom mentionnés par Monseigneur Giustiniani,
évêque de Nebbio, dans son ouvrage "Dialoguo nominato Corsica" paru en 1531,
érigé en commune en 1790, il est rattaché à cette date au canton d' Ornano qui
deviendra, en 1828, canton de Santa-Maria-Siché. La population, formée de 487
habitants en 1770, 565 en 1806, 690 en 1851, 1 043 en 1876 et 1 143 en 1891,
atteindra son niveau le plus élevé en 1901 avec 1 308 habitants. Elle ne cessera
ensuite de décroître comptant seulement 265 habitants en 1990. Le recensement de
1999 en dénombrera 278. Robert Feliciaggi fut longtemps maire de Pila-Canale. Il fut assassiné sur le parking de l'aéroport d'Ajaccio en mars 2006. Conseiller général divers-droite de Corse-du-Sud, il dirigea plusieurs établissements de jeux en Afrique avec son associé Michel Tomi. Proches de Charles Pasqua et du RPF, ils furent tous les deux mis en examen dans l'affaire du finacement illégal du RPF. Jean-Jé Colonna est un des résidents célèbres de ce village, dont son oncle, Jean Colonna, fut le maire. Ancien de la French Connection et paisible retraité, il pourchassa les assassins de son père, tué dans la guerre du Combinatie. |
Cognocoli-Monticchi (164 h)
Cugnoculu è Muntichji |
pas d'emblème
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Le nom corse de Cugnoculu viendrait de cunicolo qui signifie petit lapin. Muntichji pourrait venir de monticule. |
Zigliara (125 h)
Ziddara |
pas d'emblème
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Vestiges préhistoriques et antiques Présence paléolithique importante :
trouvailles de mobilier lithique, d'objets cultuels et d'oeuvres
anthropomorphiques. |
Guargualé (109 h)
Guargualè |
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La commune comptait cent paroissiens en 1587. Petit village en rond étagé sur une forte pente : beau caractère homogène, nombreuses niches dans les maisons et gros linteaux bruts. Eglise San Salvatore. |
Azilone-Ampasa (93 h)
Azilonu Ampaza |
pas d'emblème
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La vallée du Panicale, qui abrite les villages d'Ampaza, Azilone,
Forciolo et Zigliara, appartient plus globalement à la région du moyen-Taravo.
les deux villages se font face, avec en contrefond de la vallée un cours d'eau
("a viura"), et sont distants de 4 km.
Les deux villages ont pour origine le hameau de Calcinaghju, au milieu de la vallée, détruit par les mauresques. dans les systèmes administratifs paolinu et génois, la commune appartenait à la pieve d'Ornano. la commune est aujourd'hui principalement connue pour être un haut lieu du Tour de Corse, épreuve comptant pour le championnat du monde des rallyes (WRC). |
Frasseto (82 h)
Frassetu |
pas d'emblème
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Patrie des trois frères Antona qui ensanglantèrent la région au milieu 19ème, à
la suite d'une vendetta. |
Campo (77 h)
Campu |
pas d'emblème
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Les habitants se seraient révoltés en 1614 contre le seigneur du lieu et
auraient incendié le château où celui-ci et sa famille périrent brûlés. La plus
petite commune du département. |
Forciolo (69 h)
Furciolu |
pas d'emblème
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Village ancien plein de caractère, étagé en longueur au pied d'une montagne au
sommet dénudé : grandes et belles maisons corses en granit, appuis de fenêtres
moulurés, portes sculptées, passages voûtés et rues étroites. Soumise, au bas Moyen Age, à l' autorité des seigneurs de Bozzi, mentionnée parmi les vingt-huit lieux habités de la circonscription administrative ou piève(diocèse) d' Ornano par Monseigneur Giustiniani, évêque de Nebbio, dans son ouvrage "Dialoguo nominato Corsica" paru en 1531, érigée en paroisse au début du 17e siècle, Forciolo forme en 1790 l' une des dix-sept communes du canton d'Ornano, dénommé en 1828 canton de Santa-Maria-Siché. Comptant 217 habitants en 1769, 285 en 1851, 395 en 1891, 363 en 1911 et 402 en 1926, la population ne cesse ensuite de décroître pour atteindre son seuil le plus bas en 1990 avec 56 habitants, le recensement de 1999 témoignant par le dénombrement de 66 habitants d' un renouveau encore timide. |
Urbalacone (68 h)
Urbalaconu |
pas d'emblème
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Village étagé en longueur sur
une colline : belles maisons anciennes à hautes façades
bien appareillées. Ruines du château médiéval de "l'Ogre pillard". |
Quasquara (50 h)
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pas d'emblème
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Les châtaigneraies qui couvrent une grande partie de la commune permettent lélevage intensif du porc. Excellente charcuterie paysanne, très bonne farine de châtaignes. |
Cardo-Torgia (32 h)
Cardu Torghja |
pas d'emblème
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Commune la moins peuplée du département. Village étagé sur une colline, groupant quelques vieilles maisons de granit. Moulin de Torgia. Eglise San Vito. Chapelle San Fruttuoso (IMH) au nord de Torgia, d'origine romane reconstruite avec matériaux d'origine : bénitier en forme de chapiteaux. |
Les illustrations sont des
photographies de l'auteur.
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