Communauté de communes du Pays de Châteaulin et du Porzay
Le pays touristique du Ménez-Hom Atlantique englobe les territoires de la presqu'île de Crozon, de Châteaulin, du Porzay et de Locronan.

http://www.menez-hom.com/

Le Menez Hom (330m) était à l'origine une montagne sacrée. Au sommet, on y célébrait un culte solaire. Le panorama sur la Baie de Douarnenez, la vallée de l'Aulne et la presqu'île de Crozon y est vraiment exceptionnel.

Si Ménez signifie montagne, Hom laisse souvent perplexe. Ce mot aurait la même racine que le mot auge et signifierait donc combe ! La montagne de la combe ?

Créé en janvier 2002 au coeur du Finistère, la CCPCP se compose de onze communes situées entre l'Aulne et le fond de la baie de Douarnenez.

http://www.cc-chateaulin-porzay.fr/

Le Porzay est la région qui s'étend de Saint-Nic à Locronan.

http://www.tourisme-porzay.com/

Elle rassemble les Communautés de Communes du Porzay Ménez Hom (créé en 1993) et du Bassin de Châteaulin (créé en 1994).

Châteaulin (5 797 h)

Kastellin

http://www.chateaulin.fr/

d'azur au château de deux tours couvertes d'argent, girouettées d'or, soutenu d'un saumon aussi d'argent

Blason en usage depuis 1878

Le nom de Châteaulin rappelle la présence du château fort construit au 10e siècle par les comtes de Cornouaille et le nom ancien de l'endroit, le pays de Nin.

Le saumon était à l'honneur, car une importante pêcherie était installée sur l'Aulne, dans laquelle on capturait jusqu'à 4000 bêtes dans l'année.

Un ermitage serait à l'origine du bourg qui devint plus tard un prieuré dédié à saint Idunet.

Au 10ème, Budic, comte de Cornouaille, construisit un château qui appartint aux ducs dès le 11ème et fut détruit par les Anglais au 14ème.

A la Révolution, Châteaulin devient sous-préfecture et centre d'échanges et de commerce.

En 1887, une usine hydroélectrique fut construite sur Saint-Coulitz et fit alors de Châteaulin la deuxième ville électrifiée de France.

Le blason de la ville porte un saumon : il abondait tant dans l'Aulne que les contrats des ouvriers agricoles stipulaient qu'ils n'en mangeraient que trois fois par semaine.

Aujourd'hui, on étudie les moyens d'éviter sa disparition.

La ville s'est dotée d'un logo en 2003, qui est la synthèse de l'image qu'elle veut communiquer.

La ville de Châteaulin se caractérise par sa situation géographique, à cheval sur l'Aulne. Le logo reprend cet élément pour en faire une force dynamique qui relie les gens entre eux, à l'image d'un pont qui relie les deux rives.

Le pont est à la fois, pont et personnage ; l'ellipse est un visage orné de traits d'émotion et un soleil flamboyant ; la rivière croise le mouvement formé pour nous amener la typographie « Ville de Châteaulin ».

Plomodiern (2 140 h)

Ploudiern

http://www.inet-bretagne.fr/com/plomodiern/

Devise: adveva rin bendez

de sinople à la mitre d'argent bordée d'or, accostée de deux épis de blé du même et soutenue d'un poisson aussi d'argent, à la champagne ondée d'azur sommée d'une onde d'or; au chef ondé d'hermine (création Y.Clerc'h)

Paroisse existant dès le 5ème.

Première paroisse créée au Porzay, au Haut Moyen Age, elle fut, de nombreuses années durant, le centre religieux du " pays" tout entier. Par la suite, la paroisse fut démembrée au profit de Ploéven qui donna naissance, à son tour, à Plo-Nevez (la paroisse nouvelle).

Histoire et légendes se mêlent ici, avec les personnages familiers de la Ville d'YS : le roi Marc'h, Saint Corentin, le roi Gradlon,...

Guillaume Seznec est né à Plomodiern.

Plonévez-Porzay (1 637 h)

Plonevez-porzhe

http://www.plonevez-porzay.org/

kaloneg ha krenv = chaleureux et fort

écartelé : au premier d'azur à Sainte Anne présentant un livre ouvert à Marie, le tout d'or, 
au deuxième de sinople aux trois épis de blé d'or joints en pointe, 
au troisième de sinople à la bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable, posées dans le sens de la bande, 
au quatrième d'azur à la mer démontée d'argent en fasce ; 
à la croix d'argent brochant sur l'écartelé

(création Y.Clerc'h)

La première église fut, dit-on, édifiée au 6ème dans les marais, la seconde au 9ème.

Le culte de sainte Anne s'est répandu en Bretagne vers le 12ème, bien après la découverte dans la crypte de la cathédrale d'Apt des reliques de la sainte au 8ème.

Désignée comme "grand-mère des Bretons", de nombreuses légendes en font aussi la déesse des marais et de la mort.

Plonévez-Porzay (la nouvelle!) se détache de la paroisse primitive de Ploéven au IXe. Elle est probablement située au carrefour de 2 voies romaines.

La Chapelle de Ste Anne La Palud (XIXe) en bordure de mer. Palud signifie "marais". Ana,déesse celtique, était vénérée principalement dans les milieux marécageux. Ainsi, le culte dédié à Ste Anne serait enraciné depuis longtemps dans la culture bretonne. Le domaine de La Palud est selon la tradition une donation de Gradlon à St Gwenolé.

La chapelle fut reconstruite au moins 4 fois. La dernière date de 1866. A l'intérieur, une statue polychrome en granit de Ste Anne (1548). Le pardon, l'un des plus pittoresques de Bretagne, attire chaque année des milliers de personnes.

Dinéault (1 391 h)

Dineol

http://www.inet-bretagne.fr/com/dineault/

d'or à la burelle d'azur, haussée, vivrée de trois pièces, accompagnée en chef de deux mouchetures d'hermine de sable, calées dans les chevrons versés formés par la burelle, et en pointe d'un vase sphérique de gueules, à la bordure crénelée du même

(création Bernard Le Brun 1992)

Le vase rappelle la fabrique de poteries qui a fonctionné jusqu'à la Révolution, ainsi que le vase à parfum de Marie-Madeleine, patronne de la paroisse. La burelle symbolise l'Aulne et ses trois pointes représentent les 3 sommets, dont le Ménez Hom, qui dominent Dinéault. La bordure crénelée évoque une forteresse ("Din" en vieux breton).

Le vocable vient du vieux breton "din", la colline, et "heol", le soleil.

L'église est un ancien prieuré de Landévennec.

La Déesse Brigitte. C'est en mai 1913, qu'un jeune cultivateur de Dinéault recueillit sous sa herse une petite tête de bronze en excellent état. Quelques années plus tard, après la grande guerre, il entreprit de vérifier si le reste de la statue n'était pas demeuré en terre. Il découvrit une cavité creusée dans la glaise. A l'intérieur se dressait un corps féminin de bronze. La statue aurait mesuré soixante-dix centimètres.

Le corps malheureusement était en très mauvais état. Il est admis qu'il s'agissait là non pas de la Minerve vénérée à Rome, mais d'une grande déesse indigène.

Les historiens des religions ont bien souvent établi un parallèle entre Athéna Minerve et la Brigit des textes irlandais du haut Moyen-âge, déesse universelle des Celtes. La statue est maintenant connue dans la région comme " La Déesse du Ménez Hom ".

Cast (1 425 h)

Kast

http://www.mairie-cast.fr/

Pas d'emblême particulier
Son nom lui vient du latin « castrum » (poste militaire Gallo-Romain). De cette époque, elle ne garde que la voie romaine qui la traverse dans sa partie est.

De l'antique muraille dénommée « l'enceinte du diable » ou « Mur an Diaoul », il ne reste plus qu'un tronçon de mur que le temps n'a pas épargné. D'après la légende populaire, elle fut construite par Satan, en vertu d'un pacte conclu avec Cattwg, pieux anachorète, fils d'un roi de Glamorgan (Pays de Galles) et aux termes duquel Satan devait recevoir l'âme du premier passant qui franchirait l'enceinte. Cattwg lâche dans celle-ci un chat dont Satan dût se contenter

Spécialisé jadis dans la fabrication de grosses toiles de chanvre.

Quéménéven (1 132 h)

Kemeneven

http://www.quemeneven.fr/

Quéménéven signifierait "fief d'Even" (Even était comte de Léon).

Un autre personnage historique est connu à Quéménéven. Il s'agit du meunier de Coat-Squiriou (prés du bourg), Laurent Le Quéau, qui fut l'un des meneurs de la Révolte dite des " Bonnets Rouges ", au XVIIe siècle.

Saint Nic (725 h)

Sant Vig

http://www.saint-nic.com/

Pas d'emblême particulier
Aurait été l'un des principaux foyers de l'implantation druidique.
Port Launay (508 h)

Meilh Ar Vern

http://www.pnr-armorique.fr/fr/communes/port_launay.html

Son site sur l'Aulne lui a assuré dès le 17ème un commerce florissant en jouant le rôle de port de Châteaulin.
Ploéven
Est formé du mot "ploé" : paroisse, et "even" : nom d'un comte de Léon.

Ancienne paroisse primitive du Porzay, Ploéven offre un patrimoine varié avec des vestiges préhistoriques et gallo-romains (stèle de l'Age de Fer, motte féodale, deux chapelles et une église du XVIème siècle) et un habitat rural traditionnel et des maisons remarquables.

Saint Coulitz
(386 h)

Sant Kouled

http://www.saint-coulitz.fr/

Son nom vient de saint Couleth, évêque irlandais.

Kofi Yamgnane, le breton d'après la marée noire, fut maire du village de 1989 à 2001.

Trégarvan
(146 h)

Trevargan

de sinople à la nef d'or, chapé du même

(création Jos Le Doaré 1978)

Trégarvan ou « la perle de l'Aulne », enserrée entre le Ménez-Hom et un méandre de l'Aulne Maritime, doit son nom à l'ancien breton « treb » (village) et « Garvan » (cours d'eau) qui cerne, en partie, la commune.

Une légende situe sur le flanc nord-est du Ménez-Hom la tombe d'un ancien roi Marc'h, puni par Dieu pour ses désordres.

Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.