Champsaur-Valgaudemar
(Champsaur)




L'intercommunalité du Champsaur comptait initialement 14 communes et 5 643 habitants.
Elle a été créée le 28 décembre 2001.
Les communes de Bénévent-et-Charbillac et des Infournas ont fusionné avec Saint-Bonnet-en-Champsaur le 1er janvier 2013, et ne figurent donc plus en tant que membres de la communauté de communes.
Le 1er janvier 2014, les communes d'Ancelle, Forest-Saint-Julien et Poligny, n'appartenant jusqu'alors à aucun EPCI, rejoignent la communauté de communes du Champsaur.

https://www.champsaur-valgaudemar.fr/
La communauté de communes du Champsaur a fusionnée en 2016 avec les communautés de communes du Valgaudemar et du Haut Champsaur pour devenir Champsaur-Valgaudemar.
L'Office de Tourisme a son propre logo.
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Saint Bonnet en Champsaur (2 034 h)

http://www.mairie-saint-bonnet.net/


de gueules au lion d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois roses d'argent.

Ce sont les armes de François de Bonne, duc de Lesdiguières adoptées par la commune le 29 avril 1968.

Les roses sont celles qui furent offertes à François de Lesdiguières à son entrée à Grenoble en 1547. Chacune d’entre elle représente un des trois saints de l’église de la ville.

L'abbaye de Saint-Victor de Marseille, héritière dans bien des cas de celle de La Novalaise, qui avait évangélisé la haute vallée du Drac, fonda, au XIIe siècle, sur la route qui, de Gap, conduisait à La Mure, un prieuré dédié à Saint-Bonnet qui est à la base du bourg actuel. Cette maison religieuse prit une certaine importance au cours du Moyen Age, mais ses bâtiments furent ruinés pendant les guerres de Religion. Le Dauphin possédait Saint-Bonnet depuis le Xe ou le XIe siècle ; il y plaça un châtelain puis, en 1611, un vibailli duquel ressortissaient les vingt et une paroisses du Champsaur. Le bourg de Saint-Bonnet devint alors une petite ville entourée de murs, défendue par une forte tour. Toutes ces fortifications disparurent au XVIe siècle. La famille de Bonne, champsaurine elle-même, commença à acheter les droits du Dauphin sur Saint-Bonnet dès le début du XIVe siècle et se trouva propriétaire de tout le domaine delphinal au XVIe ; en 1611, lorsque fut créé le duché de Lesdiguières, Saint-Bonnet en devint la capitale. C'est dans ses murs que naquit, le 2 avril 1543, François de Bonne, premier duc de Lesdiguières, maréchal de France en 1609, connétable en 1622, le plus grand citoyen des Hautes-Alpes. Saint-Bonnet ne l'a pas oublié et a tenu à l'honneur de reprendre ses armes.

Porta le nom de Bonnet Libre pendant la Révolution.

Bannière de Saint Bonnet

D'azur à la colombe d'argent allumée de gueules.

adopté le 28 avril 1962

Bénévent et Charbillac

Ces deux hameaux, démembrés de Saint-Bonnet, ont été érigés en communauté par arrêt du Conseil en 1738.

Bénévent (Bonum adventus, bon accueil) doit son nom à une auberge peut-être gallo-romaine. Le Dauphin s'en empara au XIe siècle et y plaça un châtelain qui créa la famille de Bénévent, connue depuis le XIIe siècle, laquelle a donné deux archevêques à Embrun, un abbé à Boscodon, tous trois prénommés Guillaume. On voit encore les ruines du château des Bénévent. La paroisse a probablement été créée par les Clunisiens.

Charbillac (le lieu où l'on cultive le chanvre), n'était primitivement qu'une dépendance de Bénévent ; ce hameau devint paroisse au XVIe siècle, commune en 1792, fut réuni à Bénévent au point de vue religieux en 1842. Bénévent et Charbillac firent partie du duché de Lesdiguières en 1611.

Au 1er janvier 2013,elle  a décidé de fusionner avec la commune voisine de Saint-Bonnet-en-Champsaur


pas d'emblème connu
Les Infournas
C' était  la commune la moins peuplée des Hautes Alpes
Au 1er janvier 2013,elle  a décidé de fusionner avec la commune voisine de Saint-Bonnet-en-Champsaur
Buissard (203 h)
pas d'emblème connu
Le Buissard était chef-lieu d'un mandement important au moyen âge, comprenant quatre paroisses.
C'est à Buissard qu'ont été inventés les premiers tourtons du monde, par la famille Pélegrin (sous la marque Pélegrin frères).
Chabottes (818 h)



https://chabottes.fr/

De gueules à fasce d'or chargé de l'inscription COMMUNE DE CHABOTTES.
Chabottes : De l'occitan "cabota" ou "chabota", désignant une "cabane en pierres sèches recouverte de chaume". Placé sur un ancien chemin préhistorique, Chabottes fut très tôt évangélisé par les moines de la Novolaise. Au Xe siècle, ce sont ceux de Cluny qui prirent le relais, laissant néanmoins la fondation de la paroisse à l'abbaye auvergnate de Saint-Chaffre-le-Monastier. La seigneurie de Chabottes dépendait au Moyen-âge à la fois du Dauphin et du Seigneur de Montorcier. En 1339, Humbert II, Dauphin, donna à son écuyer (Etienne de Roux) les moulins de Chabottes, une infrastructure au revenu important pour l'époque. Ce dernier les unit à un fief créé pour lui sous le nom de Prégentil (dont le manoir se trouve sur la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas). Durant son histoire, la commune de Chabottes fut souvent secouée par les conflits, d'abord en 1369 avec son pillage par une troupe de "routiers" provençaux, puis durant les guerres de religion et enfin en 1692 avec les armées du Duc de Savoie, armées qui mirent à sac toute la région. En 1789, la population de cette commune était de 550 âmes réparties sur 996 hectares de terres, puis monta à 714 habitants à la fin du XIXe siècle. La population locale déclina lentement par la suite, face à l'exode rural puis à la première guerre mondiale.
La Fare en Champsaur (463 h)

Palé d'argent et de gueules de cinq pièces, au lion palé de l'un en l'autre.

La commune porte de belles armes, adoptées le 15 juin 1968, qui rappellent le lion des Revillasc, famille d'origine italienne.

Fara est peut-être le nom d'une femme, première propriétaire de l'agglomération. Ce village dépendait depuis le Xe siècle de la principauté ecclésiastique de Gap et l'évêque y entretenait un châtelain, qui créa la famille de La Fare, dont on rencontre des membres jusqu'au début du XVe siècle. Les Poligny (1580), Puis les Revillasc (1731) achetèrent leurs droits seigneuriaux et en jouirent jusqu'à la Révolution. L'ancien château des La Fare se trouvait au lieu-dit "Le Châtelard".
Laye (236 h)

D'azur à la barre d'or chargée de cinq gentianes aussi d'azur, accompagnée en chef d'une montagne d'argent chargée d'un sapin de sinople et d'une tête de chamois en pointe

Adopté par le Conseil Municipal du 11 mai 2010

- 1368, une bande de routiers dits les Provençaux, s’empare de Laye , pille le village, le château, les lieux environnants, tue plusieurs personnes, emmène le bétail et fait pour 3,000 florins d’or environ de dégât.

- 1570, 14 mai défaite de deux cents gapençais par cinquante protestants dans le territoire de Laye.

- 1692, septembre, Laye, est brûlé par l’armée du due de Savoie.

Laye doit surtout sa renommée à une importante laiterie-fromagerie créée en 1935, regroupée aujourd'hui avec un musée et un restaurant consacrés uniquement au fromage. Car nous sommes ici au coeur du pays du lait et des fromages. Il existe aussi une station de ski.

La Motte en Champsaur (219 h)




De gueules au chardon d'or accompagné de trois croissants du même 2 en chef, et 1 en pointe.
La Motte est une commune du Champsaur, située dans la vallée de la Séveraissette. Le point culminant de la commune est le Vieux Chaillol (3 163 m). Le chef-lieu est situé exactement au débouché de la vallée sur la vallée du Drac, où va se jeter la Séveraissette.
Le Noyer (283 h)

D'argent au noyer de sinople, au chef d'azur chargé de trois roses d'argent.

La commune a adopté le 9 aoüt 1969, ces armes parlantes, avec, en chef, un rappel des armes de Lesdiguières.

La paroisse du Noyer, qui peut avoir été fondée par l'abbaye de La Novalaise ou par Saint-Michel de La Cluse au IXe siècle, fut dévolue à l'évêque de Gap au siècle suivant et fit partie de sa principauté ecclésiastique. Le Dauphin parvint à se faire céder la moitié de cette seigneurie et devint ainsi co-seigneur avec l'évêque. A partir de 1611, elle fut incorporée au duché de Lesdiguières.
Saint Julien en Champsaur (347 h)


D'or à la guivre ondoyante de sable; au chef de gueules chargé d'une colombe d'argent.
Ce sont les armes d'Esprit Michel de Beauregard 1584-1618.
Station romaine puis bourg prospère à partir du XIe siècle. Du point de vue historique, la terre de Saint-Julien avait été acquise par le Dauphin au XIe siècle, tandis que la paroisse avait été fondée par les clunisiens puis confiée aux moines de Saint-Chaffre le Monastier. Les Dauphins y placèrent comme châtelains les Montbrand, qui perçurent sur place des droits seigneuriaux jusqu'au XVe siècle et ce avant que d'autres familles ne deviennent, à leur tour, les seigneurs de Saint-Julien (les Baile, les Rame, les Renard etc.. ). Lors de la révolution Française, ce système féodal fut abrogé et ce village jusque-là appelé Saint-Julien de Buissard (car il dépendait du hameau voisin de Buissard) devint alors une communauté à part entière composée des hameaux des Chanets, de Saint-Julien (chef-lieu), Chantaussel et les Combettes.
Saint Laurent du Cros (509 h)

De gueules à l'épée d'or posée en bande, accompagnée en chef et en pointe de deux dauphins pamés d'or, crétés et peautrés de sable.

adopté le 6 aoüt 1968

Saint-Laurent-du-Cros porte dans ses armes, l'épée des Montbrand et les dauphins des comtes d'Albon.

Cette paroisse fut créée, au Xe siècle, au lieu-dit "Le Cros", par Nantelme (Gras), confiée par lui aux Clunisiens et dévolue par eux à Saint-Chaffre Le Monestier. Saint-Laurent devait faire partie du fief du Dauphin, mais celui-ci avait dû en confier la châtellenie aux Montbrand ou leur en céder une partie, car ils s'en déclaraient anciennement co-seigneurs. Ils donnèrent, le 24 août 1220, cette terre au chapitre de la cathédrale de Gap et, à partir de cette date, le Dauphin et le chapitre s'en dirent à leur tour co-seigneurs. En 1611, Saint-Laurent fut cédé aux Bonne et englobé dans le duché de Lesdiguières, dont il suivit le sort. On prétend, mais sans raisons valables, que ce fut au Forest- Saint-julien, sur le territoire de cette commune, que saint Mayeul, abbé de Cluny, fut, en 972, arrêté par les Sarrasins, ou prétendus tels. Cet incident, on le sait, déclencha la campagne de reconquête du territoire des Hautes-alpes.
Saint Michel de Chaillol (316 h)

http://www.chaillol.fr/

Logo de la station de ski

Le village de Saint-Michel de Chaillol (1369 m) entouré de champs et de pommiers, le hameau de Chaillol (1455 m) aux maisons aux portes sculptées et la station de Chaillol (1600 m) se superposent sur le versant Sud de la vallée du Drac, au pied du Vieux Chaillol (3163 m), un des points culminants du Champsaur.
Ancelle (903 h)


http://www.ancelle.fr/

ancien logo

Parti d'argent et de sable au un lion brochant de l'un en l'autre, armé et lampassé de gueules.

Provient de la famille Faudon et fut adopté par la commune en 1968.

Au viiie siècle, Abbon, propriétaire des terres environnantes, aurait confié un forest (pâturage) situé dans cette plaine à une de ses servantes (en latin ancilla) ; le nom d'Ancelle en serait dérivé.
En 739, une communauté y est établie, dépendant de l'abbaye de la Novalèse.
Au xie siècle, le comte de Provence aurait conquis le pays, et en aurait confié l'administration à Alleaume de Faudon, dont les descendants s'installèrent sur la crête, au sud, autour de la tour Saint-Philippe, à 1 700 mètres d'altitude.
Le village de Faudon fut abandonné dès le xiiie siècle, et un nouveau village construit en bordure de la plaine.
Au début du xvie siècle, les seigneurs du lieu vendirent leurs possessions à des nobles gapençais, dont la famille Rambaud, qui se fit construire un château un peu à l'écart du village, au sud du ruisseau d'Ancelle. Ce château est aujourd'hui disparu, mais le hameau qui l'entourait a gardé le nom de Château d'Ancelle.
C'est à partir d'Ancelle qu'a été construit, à partir de 1450, le premier canal d'irrigation dirigé vers le terres gapençaises.
Forest-Saint-Julien (302h)

https://mairieforeststjulien.wordpress.com/

De gueules au renard ravissant d'or.

Provient du blason de la famille Renard et fut adopté par la commune en 1968.

D’abord hameau de Saint-Julien en Champsaur, le Forest-Saint-Julien, situé sur la rive gauche du Drac, faisait partie du fief du Dauphin depuis le XIIIe siècle. En 1580, cette terre fut achetée par la famille Renard, qui la posséda jusqu’au milieu du XVIIIe siècle.Récemment Forest-Saint-Julien a adopté le blason rouge et or de cette famille : « de gueules au renard ravissant d’or ». Ce territoire est devenu commune à part entière en 1792. Au début du XIXe siècle, le village s’agrandit vers le haut de la commune, avec la construction de fermes nouvelles. La chapelle, l’école et la maison commune de Forest village devenant trop exigües, le choix d’établir de nouveaux édifices publics se porte sur le centre de la commune, d’où la création du quartier de Manse l’église. L’église, dédiée à Saint Louis, fut construite entre 1849 et 1852, puis rénovée à deux reprises (1928 et 1962).Le cimetière fut aménagé en 1853, ainsi que le presbytère, aujourd’hui désaffecté, situé au couchant de l’église.
Poligny (316 h)

De gueules aux trois chevrons d'argent, au chef d'or chargé d'un renard du champ.

C'est le blason de Louis de Polligny, prêtre et seigneur de Tréminy, en 1696 dans l'armorial général.

Au Moyen Âge, un château existait à l'emplacement de l'actuel village. Il est connu en 1271 comme « Castrum de Pollinaco » ou « de Polligneco »
Les blasons proviennent de International Civic Arms ou de photographies de l'auteur. Les textes proviennent de Alpes Guide.