Drôme Sud Provence
    
L'Office de Tourisme Drôme Sud Provence promeut la marque de l'intercommunalité.
https://www.drome-sud-provence.com/


La Communauté de communes Drôme Sud Provence comporte 14 communes pour 42 000 h de la Drome. Elle a été créée en 2014.
https://www.ccdsp.fr/
Elle succède au Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du Tricastin.

Celui-ci existait depuis le 20 juillet 1964 pour les 9 communes de La Baume-de-Transit, Bouchet, Clansayes, Rochegude, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Saint-Restitut, Solérieux, Suze-la-Rousse et Tulette.

Saint-Paul-Trois-Châteaux (8 937 h)

https://www.ville-saintpaultroischateaux.fr/

D’azur au château donjonné de trois tours d'argent, celle du milieu plus haute, maçonné de sable
Saint-Paul-Trois-Châteaux, ancienne ville fortifiée, a gardé quelques beaux restes de remparts. Pas la peine de chercher les trois châteaux, il n’y en a pas ! Le nom vient d’une maladresse de traduction : à l’origine, la ville s’appelait Tricastinorum sous l’Empire Romain, traduit ensuite Tricastin puis Trois Châteaux. Augusta Tricastinorum était la capitale du peuple gaulois des Tricastini.
Dès le IIe siecle, Saint-Paul-Trois-Châteaux devient siège épiscopal. Sa cathédrale fit partit de la première liste des monuments historiques français de 1840 qui comptait 1 034 monuments.
Les années 1950 changent l'économie du Tricastin et de la ville avec la construction du canal de Donzère-Mondragon, du site nucléaire du Tricastin, de l'autoroute A7 et d'Eurodif.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
11e volume, Dauphiné, généralité de Grenoble, folio No 45
Pierrelatte (13 496 h)
Pèiralata

logo depuis 2015

https://www.ville-pierrelatte.fr/


l'âme de la Drôme provençale
logo 2000- 2015

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
11e volume, Dauphiné, généralité de Grenoble, folio No 42.
Pèiralata en provençal veut dire "pierre toute seule" en référence au rocher de Pierrelatte autour duquel il s’est construit.
 
François Ier doit d'abord louer Pierrelatte à de Reymond, puis la vendre au baron de La Garde.

Les Guerres de religion ensanglantent toute la plaine. L'insuffisance des ressources pour nourrir les soldats en garnison se fait sentir. En 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets, et ses défenseurs massacrés. Les guerres de religion enrichissent les nobles et appauvrissent le peuple, ce qui provoque une guerre des paysans. Un des premiers coups d'éclat du mouvement se produit à Pierrelatte : alors que le capitaine de La Cloche, qui occupe Roussas, envoie un émissaire prélever un ravitaillement en blé et avoine pour ses troupes, celui-ci est chassé à coups de bâtons, et l'imposition forcée refusée. Les paysans s'arment dans tout le Valentinois et expulsent cette troupe de soudards du château de Roussas en 1579, avant que la répression nobiliaire et royale n'écrase le mouvement dans le sang l'année suivante.

1961: Le commissariat à l'Énergie atomique (CEA) crée le site de Tricastin pour produire de l'uranium très enrichi destiné à la fabrication de bombes atomiques.

1971: Jean Mouton est élu maire UDF

1974: Début de la construction de la centrale nucléaire d'Electricité de France (EDF).

2002: Yves Le Bellec est élu maire UMP en septembre

2014: Marie-Pierre Mouton est élue maire UDI en mars.

2017: Alain Gallu lui succède



D’azur à l'arbalète d'or posée en pal, accostée des lettres capitales P et L du même.

Le nouveau logo en forme de pictogramme dessine l'initiale P de Pierrelatte, mais suggère aussi un oeil ouvert et attentif à toutes les curiosités que rapelle le slogan: "Terre de curiosités en Drôme provençale". Le code couleur n'a pas été choisi au hasard: bleu  comme l'eau du Rhône, des 600 kms de canaux d'irrigation, de son plan d'eau et de son bassin olympique, et ocre brun qui représente le terroir, les origines agricoles et la singulière couleur présente au coeur du rocher.
La nouvelle identité visuelle a suivi une réflexion: portrait d'identité, élaboration d'un diagnostic et définition du positionnement de la ville. Elle est traduite dans une charte graphique qui sera appliquée par le service communication de la mairie. La nouvelle image de marque est à partager par tous les Pierrelatins pour qu'ils deviennent à leur tour des ambassadeurs de la ville.
Donzère (5 833 h)

http://www.mairie-donzere.fr/

De gueules à la fleur de lis d’or adextrée d’une crosse contournée d’argent, senestrée d’une épée haute du même garnie de sable (d’or) et soutenue de la lettre capitale D d’argent.
Dans la fin du XVe au début du XIXe siècle, la cité connaît un développement économique important assis, entre autre, grâce à l'existence du port sur le Rhône. Des aménagements y sont réalisés au XVIIIe afin qu'il devienne un port fluvial important. En 1846, le pont suspendu, appelé Pont de Robinet, est édifié (inventaire supplémentaire des M.H.). A cette époque, l'emplacement et le dynamisme de Donzère attire de nombreux bâtiments industriels dont l'ancienne chocolaterie d'Aiguebelle, remarquable bâtisse du fait de son architecture métallique de type Eiffel de la fin du XIXe qui abritent encore de nos jours les fresques de Loys Prat (prix de Rome en 1908).
Suze-la-Rousse (2 104 h)

http://www.mairie-suze-la-rousse.fr/

Coupé : au 1er d'azur au lion issant d'argent, couronné d'or, armé et lampassé de gueules, au 2e d'or à trois chevrons de sable.

Les armoiries sont celles de la famille La Baume-Suze.
Suze serait un Segusa, du pré-latin seg-, au sens de hauteur, montagne. Au XIVe siècle, la châtelaine était Marguerite des Baux, fille de Bertrand des Baux, appelée « La Rousse », sobriquet dont le pays tirerait son nom (cependant, cette explication ressemble un peu trop à une étymologie populaire ; en fait, le qualificatif désigne plus probablement la teinte particulière des pierres qui servirent à la construction du château).
Le château de Suze fut construit au XIIe siècle par la famille des Baux, descendants des princes d'Orange, à l'emplacement d'un relais de chasse offert par Charlemagne à son cousin Guillaume de Gellone au VIIIe siècle. Enceinte fortifiée à la manière médiévale, cette forteresse dominait le pays d'alentour et assurait à ses occupants une tranquillité exceptionnelle. À la Renaissance, les La Baume en firent une demeure de plaisance avec une cour d'honneur à l'italienne, un jeu de Paume, puis au XVIIe siècle un escalier d'honneur « à double révolution ». Né en 1526, François de la Baume devint seigneur de Suze en 1551. Lors des guerres de religion, il fut un partisan acharné de la cause catholique, combattant aussi bien le baron des Adrets et le marquis de Montbrun que le président du parlement d'Orange. En 1563, le roi Charles IX le fit capitaine et membre de son conseil. En septembre 1564, le roi et Catherine de Médicis séjournèrent à Suze et devinrent parrain et marraine de la fille du seigneur des lieux, Charlotte Catherine. En 1567, le pape Pie V le nomma général de ses troupes pour le Comtat Venaissin. En 1572, le roi érigea la seigneurie de Suze en comté. En 1578, Henri III lui conféra le titre de « gouverneur de Provence » et « amiral des mers du Levant ».
Malataverne (2 012h)

https://malataverne.fr/

D'azur à la muraille mouvant des flancs et de la pointe, sommée à dextre d'un clocher et à senestre d'une tour, le tout d'or ajouré de sable.
La devise est  «Face au nord
Son château fort
Défie la mort
Et dévie le sort»
Ces armoiries étaient celles de Rac.
En 1710, Malataverne était un hameau de la commune de Rac. L'église de Malataverne, construite dans les années 1860, prend le relais de la paroisse de Rac qui était anciennement le chef-lieu de la commune ; l'ouverture du nouveau lieu de culte a lieu en 1868. Après le décret du 4 mai 1891, Malataverne devient la commune et Rac un hameau.
Du point de vue féodal, Rac était une terre du patrimoine des Adhémar qui fut hommagée au pape en 1292, et que les Romieux acquirent avant 1496. Passée aux Forbin en 1643, elle fut vendue trois ans après aux Escalin-des-Aimars, qui la revendirent en 1681 aux Feautrier et ceux-ci furent remplacés dès 1700 par les Ripert-d'Alauzier, derniers seigneurs de Rac.
Tulette (1 989 h)

https://www.tulette.fr/

De gueules, à deux clés renversées d'argent, passées en sautoir et brochant sur une épée basse du même; au chef d'or chargé de quarante besants d'argent, ordonnés 10, 10, 10 et 10 et au cor contourné d'azur virolé et enguiché de sable brochant
Association des armes des Princes d'Orange (le cornet) et des abbés de Cluny (clés sur épée)
Tulette (Tudeleta, la petite tutelle ?) est citée juste avant l’an Mil parmi les possessions de l’abbaye bourguignonne de Cluny , en tant que dépendance de Saint-Saturnin-du-Port (aujourd'hui Pont-Saint-Esprit). Vers 1350, les prieurs clunisiens de Pont-Saint-Esprit acquirent, des princes d’Orange de la famille des Baux, la totalité des droits seigneuriaux sur Tulette et en restèrent seigneurs jusqu’à la Révolution. Tulette, seigneurie ecclésiastique indépendante à la fin du Moyen Âge, proche du Comtat Venaissin et de la Principauté d’Orange, devint terre française seulement sous le règne de Charles IX, en 1564, et fut alors rattachée à la province du Dauphiné.

Armoiries actuellement utilisées par la mairie.
Devise:  Toutsems libre (constamment libre)
Rochegude (1 579 h)

http://www.mairie-rochegude.fr/index.php

Écartelé en sautoir: au 1er d'argent à trois fleurs de lis mal ordonnées, d'or et soutenues d'un besant du même, au 2e d'or au dauphin d'azur, au 3e d'azur à l'abeille d'or, au 4e de gueules au triregnum d'argent.
Le vicus d’Albagnanius (Albagnanet) était l’un des plus anciens de la région. On a trouvé sur son emplacement de nombreux objets de l’âge de pierre ainsi que plusieurs sarcophages gallo-romains notamment celui d’un personnage appelé Accarius. Il a longtemps dépendu par moitié du Comtat Venaissin et du Dauphiné ; de là, pendant des siècles, une division en deux parties de la seigneurie, l’une comtadine, l’autre dauphinoise. Le village paraît avoir été détruit vers le XIVe siècle par les Compagnies des Routiers. Robert d’Acqueria en acquit la totalité en 1667. La seigneurie, d’abord indépendante, se confondit plus tard avec celle de Rochegude. Les bâtiments en ruine, à côté de l’église, sont les restes du prieuré que détruisit un incendie au XVIe siècle. 
Bouchet (1 512 h)

https://www.mairie-bouchet.com/

De gueules à un chêne pubescent arraché d'or, au chef cousu d'azur chargée de trois étoiles aussi d'or
XIIe siècle : fondation de l'abbaye cistercienne Abbatia de Boscheto par les Adhémar. Bouchet veut dire bosquet: petit bois.
Lors de l'annexion du Comtat Venaissin à la France, en 1792, la commune de Bouchet fut comprise dans le canton de Suze-la-Rousse, qui fut attribué l'année suivante au département du Vaucluse. Restituée à celui de la Drôme en l'an VIII, elle entra en l'an IX dans le canton de Pierrelatte, qui devint en 1840 le canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux, et n'a pas cessé de faire partie de ce dernier canton après sa réorganisation, en 1856
Saint-Restitut (1387 h)

https://saintrestitut-mairie.fr/
pas d'emblème pour le village En 1242, par ordre de Laurens, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, Giraud de Clermont édifia le sépulcre de saint Restitut.
Au XVe siècle, le dauphin Louis, futur roi Louis XI (1423-1483) effectua un pèlerinage vers Saint-Restitut.
Le nom de Saint- Restitut a été précédé par le lieu-dit de Longueville puis, Villa Sti Restituti, puis Restitut la montagne pendant la révolution.
Selon la légende, Saint Restitut doit son nom à Sidoine l’aveugle né à qui Jésus aurait rendu la vue à la piscine de Siloé. En souvenir du miracle dont il avait été le bénéficiaire il avait changé son nom en celui de Restitut. Il devint évêque des Tricastins. Il fut inhumé au lieu-dit de Longueville actuellement Saint-Restitut. Sur son tombeau au Xle siècle, on éleva la tour funéraire, auquel fut accolé un siècle plus tard, la très belle église romane qui subsiste toujours.
La Garde Adhémar (1 107 h)

http://www.la-garde-adhemar.com/

Écartelé : au 1er d’argent à trois bandes de gueules, aux 2e et troisième d’azur à la croix pattée d’or chargée d’un besant du même, au 4e d’argent à la croix pattée d’or chargée d’un besant du même.
Le dessin provient de Wikipédia et date de 2012.
Description et dessins sont incohérents sur le 1er canton: le dessin représente d'argent à trois fasces de gueules
Rappel  du dictionnaire héraldique:
Son église perchée signale de loin ce vieux village du Tricastin. C’était, au Moyen Âge, une importante place forte de la famille d'Adhémar. Au XVIe siècle, un château Renaissance fut édifié par Antoine Escalin, baron de La Garde, ambassadeur et général des galères de France.
Ce château, détruit à la Révolution, fut la demeure de Pauline de Grignan, marquise de Simiane, fille de Françoise de Sévigné, comtesse de Grignan, et petite-fille de Mme de Sévigné. Le château faisait partie de la succession du marquis de La Garde, mort en 1713, dont Mme de Simiane fut la légataire universelle. Une tour subsiste encore, on dit que Charles IX et Catherine de Médicis y auraient passé une nuit.
Prit le nom de La Garde-sur-Roche sous la Révolution.


Plaque de marbre indiquant l'emplacement de l'ancien chateau
Cette version semble provenir d'un blason montré par cette vieille carte postale.
C'est, en fait, le blason du baron Anthoine d'Escalin avec des couleurs fantaisistes et des croisettes pattées au lieu de croix de Toulouse!.

De gueules à trois croix de Toulouse d'or mal ordonnées et un écu d'or chargé de trois bandes d'azur au premier quartier.
Les armes originales  de la famille Adhémar datent de 1244 et sont: d'or à trois bandes d'azur.
La Baume de Transit (881 h)

https://la-baume-de-transit.com/

Blason présent sur le mur de l'église de La Baume.
On voit encore les chevrons
Du gaulois balma, grotte ,caverne. Aux confins du Dauphiné, le village servit de lieu de transit aux marchandises destinées à l’enclave provençale du comté de Grignan ; de là lui vint son nom de Baume-de-Transit
Certains monuments sont encore présents : son église et ses ruines du château. La datation des ruines du château a permis de situer sa construction au 12ème siècle pour la partie la plus ancienne et au 15ème pour le donjon crénelé dominant le village. L’église construite à l’époque des croisades fût d’abord une chapelle qui date du 12ème siècle.

Les Granges-Gontardes
(643 h)

https://les-granges-gontardes.fr/
. Les Granges dépendaient de la baronnie de la Garde-Adhémar, propriété de la famille des Adhémar au XIIIe siècle. Elles devinrent Granges-Gontardes lorsque le Seigneur Adhémar de Monteil concèda le fief à son vassal Gontard.
Ce n’est qu’en 1788 que la communauté devint indépendante, par arrêté du Conseil d’Etat.
Clansayes (529 h)

http://www.clansayes.fr/

Écartelé : au premier et au quatrième d'or aux trois bandes d'azur, au deuxième et au troisième d'azur au donjon du lieu d'or ajouré de sable, sommé d'une statue de la Vierge aussi d'or ; à la croix pattée de gueules brochant sur le tout.
Adopté en 2002.
L'or aux trois bandes d'azur est le blason des Adhémar
Le donjon surmonté de la statue de la vierge est le principal monument de la ville
Terre du fief des évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
XIIIe siècle : possession des Adhémar qui la rattachent à leur baronnie de Grignan.
1732 : passe aux Félix du Muy, derniers seigneurs.
Solérieux (335 h)

https://www.solerieux.fr/
. Le village de Solerieux était autrefois nommé Saint-Raphaël, il est situé en Drôme Provençale à proximité des communes de Saint-Paul-Trois-Châteaux, Saint-Restitut, Montségur-sur-Lauzon, Chamaret, Clansayes et Grignan. Il se situe sur la route (jadis chemin de fer allant de Pierrelatte à Nyons) menant de Saint-Paul-Trois-Châteaux à Montségur-sur-Lauzon. Véritable havre de paix au milieu des lavandes et des chênes truffiers, cette petite commune compte un peu plus de 300 habitants.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur, proviennent des sites indiqués sur la page, viennent de Armorial de France ou http://fr.wikipedia.org
Le logo de Pierrelatte provient de Pierrelatte Mag' n°1
Le blason d'Escalin provient du site de Jean Gallian. On peut lire son historique à https://www.museemilitairelyon.com/spip.php?article137