Fanion du 2e régiment de spahis algérien

SPAHI : mot d'origine turque, les «SIBAHIS» étaient des cavaliers fournis par les tribus inféodées de l'empire Ottoman qui venaient renforcer les effectifs de Mamelouks (troupes régulières) lorsque l'ampleur des opérations le nécessitait. Ils se payaient sur le terrain en pillant les lieux ou ils intervenaient et, une fois l'opération terminée, rejoignaient leurs tribus d'origine.

Le Dey d'Alger, destitué lors de l'arrivée des français, disposait de « Sibahis », Turcs en grande majorité. Se trouvant « sans emploi » ils se rangent en 1830 sous la bannière de Youssouf (Joseph Vantini, dit Yousouf, Italien de l'ile d'Elbe, enlevé par des pirates, élevé par le bey de Tunis et qui rallia la France en 1830) .

C'est en 1841 que la cavalerie d'Algérie, cessant d'être un corps auxiliaire, fut intégrée dans l'armée régulière.

En juillet 1845, une ordonnance royale créa le 1er spahis (province d'Alger), le 2e spahis (province d'Oran), le 3e spahis (province de Constantine).

Par la suite d'autre régiments de spahis furent créés dans d'autres possessions françaises entre autre au Maroc.

L'emblème du 2e RSA était une jument.

De 1927 à 1939, le 3e escadron était caserné à Sidi-Bel-Abbès.

Le fanion du 3e escadron (reconnaissable au chiffre 3 dans les angles) du 2e régiment de spahis algériens (reconnaissable au grand chiffre 2 sur fond rouge au centre de l'avers du fanion) porte un cheval ailé (Pégase) sur son revers.

A La Horgne, le15 mai 1940, associé au 2e régiment de spahis marocain (3e brigade de spahis), le 2e régiment de spahis algérien tenta d'empêcher la progression de la 1ere division blindée allemande entre les 2e et 9e armées françaises. Ils perdirent la moitié de leur effectif dont les 2 colonels commandant les régiments.

Le 2e RSA débarqua en Provence en 1944, fit les différentes guerres de la fin de l'empire colonial français et fut dissous en 1962.

Pour plus de renseignements sur les spahis, voir ruelevacher.free.fr, 4e RSM .