L' agneau pascal est un symbole
dans les religions juive
et chrétienne.
Avant la traversée de la mer Rouge, Dieu avait
ordonné à Moïse d'immoler un agneau par
famille.
Dans la tradition juive, il fait référence au
sang de l'agneau qui, sur les portes des maisons des
Hébreux, permettait de signaler à l'Ange de la
Mort que ces maisons devaient être
épargnées de la mort des premiers nés,
qui ne devait frapper que les Egyptiens (une des dix plaies).
Chaque année pour la Pâques
juive, la fête de Pessah, chaque famille égorgeait
un agneau qui
était mangé selon des rites précis.
L'agneau est un symbole important du christianisme,
notamment à Pâques où, par tradition,
il est grillé et mangé.
Il symbolise l'offrande pour sauver les hommes.
Pour les chrétiens, Jésus-Christ
est l'agneau de Dieu
(agnus dei)
sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les
péchés du monde par sa mort et sa
résurrection.
L'origine de cette croyance se trouve dans l'Évangile selon
Jean. C'est une citation de Jean le Baptiste: "... il vit
Jésus venant à lui, et il dit : Voici
l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché
du monde »" (Jn 1,29).
L'expression « Agnus
Dei » désigne également la
représentation artistique d'un agneau passant,
tenant un panonceau d'argent chargé d'une
croisette de gueules.
L’Agneau deviendra le symbole du
Christ, l’agneau portant la Croix, l’agneau pascal
qui triomphe de la mort.
L’agneau sera aussi
l’attribut de quelques saints comme Jean-Baptiste et de
martyrs tels Agnès dont le nom est directement
dérivé du mot agnus.
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Villes-sur-Auzon (84) |
D'azur à
l'agneau pascal d'argent, la tête contournée, portant une
croix du même soutenant d'une bannière aussi d'argent
chargée d'une croisette de gueules, accompagné au premier
canton d'un flanchis d'argent. |
La
première mention du village apparait au XIIIe
siècle sous la forme de Villa. Cette co-seigneurie devint la
possession des seuls évêques de Carpentras dès le
XIVe siècle. |
Grasse (06) |
d'azur à l'agneau pascal d'argent, la tête
contournée et ornée d'un diadème d'or, portant une
bannerette aussi d'argent, à la hampe de gueules et
chargée d'une croisette du même, accompagné de
trois tourteaux aussi de gueules.
Elles présentent un agneau symbole de la corporation des tanneurs, alors toute puissante à Grasse. |
Le nom de Grasse, en latin Grassa, en provençal Grasso, apparut
dans les textes au 11e siècle.
Son nom, dont l'origine demeure imprécise,
dérive peut-être de "Podium Grassum" toponyme qui survit
encore dans le "Grand Puy", ce sommet du haut rocher du tuf sur lequel
fut édifié le premier noyau urbain, la cathédrale
et les tours. La ville se détacha de la tutelle féodale
exercée par une puissante famille et obtint son
indépendance au Xe siècle.
A l'orée du XIIe siècle, Grasse est devenue une
commune libre administrée par le Consuls, où
l'évèque d'Antibes fixe le siège en attendant d'y
transférer, un siècle plus tard, celui de
l'évèché, consacrant ainsi l'importance prise par
la cité.
C'est une grande cité fortifiée très
active, tirant sa richesse de sa position géographique, du grand
commerce et d'une remarquable industrie de la tannerie, qui entre en
1481 dans le royaume. Son activité économique s'orientera
dès lors vers la France.
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Tourrettes (83) |
d’azur à deux sautoirs alaisés d’or,
posés à côté l’un de l’autre,
surmontés d’un agneau pascal d’argent, tenant sa
longue croix d’or, de laquelle pend une banderolle de gueules,
chargée d’une croix d’argent.
Les armoiries proviennent de la famille de Villeneuve. |
Cité en 1043 : "Torretas".
Entra par mariage dans la famille des Villeneuve de Tourrettes.
Ruines du village féodal de Puybresson et du Castelet de
Valnasque, cités au 13ème, détruits lors de la
"guerre de Charles de Duras".
En 1591, le château de Tourrettes, dont le seigneur de Villeneuve
était un chef protestant, fut détruit par les Carcistes
de Fayence à l'aide d'un canon que leur prêta le duc de
Savoie. |
Saint-Jean-Cap-Ferrat (06) |
D'azur à la tour d'or, sur un roc du même, issant
d'une mer ondée du premier et d'argent, sommée d'un
agneau pascal et cotoyée, à dextre, d'une ancre marine,
et à senestre, d'un hypocampe, le tout du même.
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Probablement l'antique Anao, occupée par les Ligures, habitée au 6ème par le reclus saint Hospice.
Les Sarrasins s'y installèrent aux 9ème et 10ème.
Fort de Saint-Hospice, construit en 1561 par Emmanuel-Philibert de Savoie, rasé par le duc de Berwick en 1706.
Franchise du port de Saint-Hospice en 1613.
La commune a été créée en 1904 par distraction de celle de Villefranche-sur-Mer.
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Saint-Jeannet (06) |
d'azur à Saint Jean de carnation, chevelé et
barbé d'argent, vêtu d'une peau de bête d'or, assis
sur un tertre terrassé de sinople, tenant de sa main senestre
une bannière d'argent à la hampe d'or et chargée
d'une croisette du même, caressant de sa dextre un agneau
contourné aussi d'argent saillant sur lui
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"Castrum de Balma loannis" cité au 13ème.
Fief des Villeneuve du 13ème à la Révolution.
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Saint-Jeannet (04) |
d’azur à un saint Jean de carnation, revêtu
d’une peau de chameau d’or, adextré d’une
agneau d’argent, saillant sur lui. |
Le nom du
village apparaît pour la première fois vers 1200 (castrum
Sant Johannis), est nommé d’après saint Jean le
Baptiste, sous sa forme occitane et avec un suffixe diminutif local,
qui a été francisée par la suite.
Le village médiéval appartenait aux évêques
de Riez. |
Fayence (83) |
de sable à un Saint Jean Baptiste d'argent
St Jean Baptiste est le patron de la paroisse. |
Cité en 909 "Fagentia", et en 1119 "Favenza", du latin "Faventia Loca" qui signifie lieu favorable.
Au 12ème, Alphonse Ier d'Aragon fit don du fief de Fayence aux
évêques de Fréjus. Ils y eurent un château
que Mgr de Fleury fit détruire au 18ème le trouvant
"dispendieux et inutile".
Invasions sarrasines dévastatrices.
Le village dépeuplé ressuscita au 15ème
grâce aux habitants de Callian qui s'y installèrent
après la destruction de leur village par Turenne en 1391. |
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