Les Bleus contre les Blancs
"Les Blancs" désignait, à l'époque de la Révolution française, les partisans du Roi, du fait de la couleur de la cocarde en fonction dans les troupes de l'Ancien Régime .

 Les armées catholiques et royales utilisaient de plus pour se distinguer des étendards blancs, marqués comme le dit Mogui de fleur-de-lys ou religieux, avec des inscriptions du genre "Dieu et le roi", et portait une cocarde blanche ou le symbole du sacré-coeur à la poitrine.
« Les Bleus » désignait, à l'époque de la Révolution française, les soldats républicains, du fait de la couleur dominante de leur uniforme.

L'uniforme blanc était encore utilisé par les régiments de ligne (professionnels), le bleu étant celui des volontaires et de la garde nationale. c'est en 1793 que la Convention prend la décision de créer des "demi-brigades" où des soldats de métier et de volontaire serait mélanger, les uns apportant leur expérience, les autres leur fougue.
Avant la Révolution française, il existait des gardes bourgeoises, qui avaient pour mission de défendre les biens et les personnes.

Dès le début de 1789, des villes et bourgs de province organisent des milices pour lutter à la fois contre les complots aristocratiques et les soulèvements populaires1. La première Garde nationale créée est celle de Paris, le 14 juillet 17891. Craignant un débordement populaire, la municipalité de Paris décide de canaliser la tension montante en créant une garde parisienne. De nombreux volontaires issus des couches les plus aisées de la société y adhèrent spontanément. Cette milice bourgeoise joue un rôle très important dans la journée du lendemain, lors de la prise de la Bastille. Le 15 juillet, le roi Louis XVI nomme le marquis de La Fayette commandant en chef de la garde parisienne. Le mouvement de Grande Peur qui, dans les jours suivants, affole les campagnes et de nombreuses villes, entraîne la création, à partir du 20 juillet, la formation de milices sur le modèle parisien dans tout le pays

Lire aussi: Les croix médievales, Cancoillote, Ecole des chartes, FOTW