 |
Abbaye de Lérins |
C’est
au début du cinquième siècle que St
Honorat trouve, en se fixant à
Lérina, au large de Cannes, le désert
qu’il désirait et qui va
rapidement devenir l’un des centres les plus rayonnant du
monachisme
occidental à ses débuts. Avec la
bénédiction de Léonce,
évêque de
Fréjus, il fonde une communauté
cénobitique (où les moines mènent la
vie commune).
Selon
la légende, Saint Honorat, arrivant sur son île
fut encerclé de
serpents. Il pria pour en être délivré
et le Seigneur les extermina.
Cependant, leurs dépouilles contaminèrent
l'atmosphère. Saint Honorat
grimpa au sommet d'un palmier et pria à nouveau. Cette fois,
la mer
submergea l'île et emporta les cadavres de serpents. Le
monastère
adopta plus tard la branche de palmier dans ces armes comme
emblème de
Saint Honorat. |
 |
Cannes |
À
l’origine modeste village méditerranéen
de pêcheurs et de moines, Cannes a une histoire indissociable
de celles des îles Sainte-Marguerite et Saint-Honorat qui
sont à quelques coups de rames des rivages. |
 |
Le Cannet |
Le blason est un dérivé de celui de Cannes
d'où la commune du Cannet est issue. |
 |
Mougins |
Le vieux village,
perché sur une butte, fut fondé au Moyen
Âge.
Au XIe siècle, le comte d'Antibes Guillaume Gauceran donna
Mougins (nom
d'époque : Muginis) à l'Abbaye de
Lérins, qui le
conserva jusqu'à la Révolution. |
 |
Vallauris |
Cité en 972 "in Valle Aurea", la vallée d'or.
Ce fut de tous temps (depuis le 11ème) une seigneurie des abbés de Lérins.
|

|
Valbonne |
"Monasterium Vallisbona" cité en 1200, monastère de la bonne vallée.
A l'origine, établissement d'un monastère de
l'ordre de Chalais (relevant de celui de Prads,
Alpes-de-Haute-Provence) vers 1200. La décadence de l'abbaye
entraîna son assujettissement au monastère de
Villeneuve-lès-Avignon (Gard) fin 13ème, puis à
celui de Lérins en 1346. Repeuplement autoritaire en 1519,
à l'occasion duquel le village a été reconstruit
selon son plan actuel.
|
 |
St Auban |
Installé en gradins au
pied du rocher
de Tracastel, SAINT-AUBAN domine la plaine. Les ruines de l'ancien
Donjon et de l'enceinte médiévale sont
là pour
témoigner du passé défensif du
village.
St Auban tient son nom d’un capitaine espagnol, San Albano.
Auparavant il se nommait Puget de Mallemort car ses hautes falaises
servaient de promontoires pour les condamnés à
mort qui étaient alors poussés dans le vide.
La palme est un symbole du martyr de St Auban, patron du
village. |
 |
Sanary sur Mer |
En 1079,
les moines de Saint-Victor de Marseille possédaient la "cellam
Sancti Nazarii". Celle-ci est citée également en 1113
(bulle de Pascal II) et en 1135 (bulle d'Innocent II).
Saint Nazaire, natif de Milan, était un des saints
honorés par les moines de Saint-Victor de Marseille
installés à Six-Fours.
Le terroir était de la dépendance des vicomtes
de Marseille, puis par suite de mariage, des comtes de Vintimille
(1727). Le hameau de Saint-Nazaire prit son nom de la "cella". C'est
autour de celui-ci que s'installèrent des pêcheurs et des
paysans ; ce fut un hameau, puis un bourg dépendant d'Ollioules.
|
 |
Brantes |
Cité en 1163
sous le nom de "Brantule" et en 1254 sous "de Brantulis".
Le 4 avril
1402, à Brantes, au pied du Ventoux, en présence de son
épouse Alix des Baux, Odon de Villars fit donation à son
neveu Philippe de Lévis des fiefs de Brantes, Plaisians et leurs
dépendances, des seigneuries de Saint-Marcel, Roquefort, le
Castellet, Cassis et Port-Miou, dépendantes de la baronnie
d’Aubagne, ainsi que de La Fare-les-Oliviers, et Éguilles.
Son neveu, en contrepartie devait lui servir de caution
vis-à-vis de Raymond de Turenne dans l’observation
d’un accord passé entre le vicomte, lui et son
épouse Alix. En cas de non-respect de la part d’Alix et
d’Odon, ces derniers devraient payer 50 000 florins à
Raymond de Turenne. |
 |
Saint Cannat |
Le village doit son nom à CANUS NATUS (né avec les cheveux blancs,
signe, à l'époque, de sagesse précoce), ermite du Vème siècle, fils
d'un prêteur romain, né à Aix-en-Provence, et qui vivait dans un
endroit appelé "Sauzet" à cause des saules qui abondaient près d'une
source.
Selon la légende, quand l'évêque de Marseille vint à mourir,
CANUS NATUS sembla tout désigné pour être son successeur. Une
délégation vint donc lui offrir le Siège épiscopal, qu'il déclina
disant "qu'il n'y avait pas plus de raison pour lui de devenir Evêque
de Marseille, que sa vieille canne de roseau desséchée de reverdir !".
Mais la canne reverdit miraculeusement et CANUS NATUS prit donc le
chemin du vieux port ! Il y a laissé le souvenir d'un évêque énergique,
luttant farouchement contre le paganisme et l'hérésie ; puis, sentant
sa fin approcher, il souhaita rejoindre son cher ermitage de Sauzet,
pour y mourir.
|

|
Fuveau |
La boucle de ceinture se dit en
provençal une fuvello; les palmes proviennent du blason des Vitalis qui
étaient les principaux co-seigneurs de la communauté en 1700, époque où
le blason a été "imposé". Il est surmonté de seulement deux tours et
désigne donc un village simple fief contrairement à Trets qui était
chef-lieu de viguerie. De Bresc donne une seule palme dans le texte
mais présente un dessin avec 2 palmes. |
 |
Châteauneuf-Val-Saint-Donat |
La localité
apparaît pour la première fois dans les chartes en 1237,
sous le nom de Castrum novum vallis sancti Donati. Val-Saint-Donat fait référence à
saint Donat qui avait installé son ermitage dans le vallon du
Mardaric au VIe siècle.
Au Moyen Âge, les églises de Châteauneuf et de
Val-Saint-Donat dépendaient de l’abbaye de Cruis, qui
percevait les revenus attachés à ces églises.
Le village fut séparé en 1583 de St Vincent. Il s'appela Châteauneuf le Charbonnier. |
 |
Saint Etienne en Dévoluy |
Saint-Étienne-en-Dévoluy est une commune
française, située dans le département des
Hautes-Alpes. |
|