Les trèfles sont des plantes herbacées caractérisés par leurs feuilles composées à trois folioles.
C'est aussi un symbole courant pour représenter l'Irlande : la
tradition veut que saint Patrick, le patron de l'île, se soit servi de
la feuille de trèfle pour illustrer le mystère de la Trinité.
D’après lui, chaque feuille représente une entité : le Père, le
Fils, et le Saint Esprit. Le trèfle dans son ensemble, représente Dieu,
ce qui permet d’expliquer que Dieu est présent en 3 personnes. Cette illustration se
répandit dans toute l’Irlande, et l’on associa très rapidement le
trèfle à Saint Patrick, puis à l’Irlande entière.
Au fil des siècles, le trèfle fut si populaire
en Irlande, que les britanniques commencèrent à surnommer
l’Irlande par le nom « Shamrogshire », qui
signifie la Shamrockie, un terme visiblement moqueur et
péjoratif. De nos jours, le trèfle est toujours
un symbole de l’identité nationale irlandaise. Il
représente l’Irlande, Saint Patrick, son paysage sauvage,
ainsi que la conversion de l’île à la
chrétienneté.

La découverte de rares exemplaires de feuilles à
quatre folioles (trèfle à quatre feuilles) est
censée porter bonheur à celui qui les trouve.
Le trèfle à quatre feuille est devenu un symbole
de chance et est utilisé comme amulette pour porter chance
à celui qui le porte.
C'est ainsi qu'il est devenu un des symboles du constructeur automobile Alfa Romeo.
En 1923, Ugo Sivocci, un des pilotes de course d'Alfa Roméo, pour chasser le mauvais sort, avait peint
sur la calandre de sa voiture un carré blanc orné d'un trèfle à quatre feuilles.
Il donna à Alfa Romeo sa première victoire internationale.
Comme pour confirmer les dons miraculeux de la feuille de trèfle,
quelques mois plus tard, survint le tragique accident dans lequel Sivocci perdit
la vie. Le 8 septembre
1923, sur le circuit de Monza, lors des essais du Grand Prix de
l'Europe, il se tue sur une voiture dépourvue de
la feuille de trèfle. Cette coïncidence suscita une émotion
considérable parmi les pilotes, les mécaniciens et les techniciens.
Dès 1924, les voitures de course d'Alfa Romeo ont
été décorées avec
un trèfle vert à quatre feuilles et, en
mémoire de Sivocci, le carré blanc a été
remplacé par un triangle, signifiant l'absence.
En Provence, le trèfle est présent dans quelques emblèmes de villages.

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Écartelé :
- au I, de gueules, à un pont de trois arches d'argent, mouvant
de la pointe, surmonté d'un lévrier passant du même;
- au II, de sable, à trois bandes d'argent, et un chef d'or, chargé de trois étoiles d'azur;
- au III, d'or, à une cotice de gueules;
- au IV, d'hermine;
Sur
le tout, d'azur, à cinq tours crénelées d'argent posées en sautoir et
accompagnées de quatre trèfles d'or posés, en un chef, deux en flanc,
et un en point " |
Cotignac (83):On pense que le nom de Cotignac
viendrait du Celto-ligure signifiant "rocher" ou de "cotignac",
confiture ou pate de coing. "Codon", coing en provençal, a
donné codonat, puis coudoignac. C'est ici que l'on aurait
inventé la gelée de coing... . Cité en 1030 :
"Cotinnacum". Seigneurie des Castellane au 11ème, puis des
vicomtes de Marseille, des Pontevès et des Simiane.
Le premier quartier représente la famille de Pontevès qui garda cette
baronnie de 1240 à 1616.
Le deuxième quartier représente les Trougnon, alliés des Pontevès;
Le troisième quartier est parlant - une cotice pour Cotignac;
Pour le quatrième quartier,
les hermines ont été insérées par la Communauté, en remerciement des
privilèges que Marie de Blois, Comtesse de Provence, Régente, ( mère de
Louis II d'Anjou qui n'avait que six ans à la mort de son père,
maîtresse femme qui défendit sérieusement ses droits et la Provence ),
accorda à Cotignac.
Le
19 février 1616, Gabrielle de Pontevès, par son mariage avec Guillaume
de Simiane, apporta Cotignac à cette Maison. Donc en 1696, lors de
l'enregistrement des armoiries, la baronnie appartenait à la famille de
Simiane. Il était normal que, ne changeant rien aux armes antérieures,
elle ajouta sur le tout, se plaçant ainsi en évidence, son propre
blason. Elle ne remplaça que les fleurs de lys par des trèfles car ce
n'était que par concession royale que l'on pouvait prétendre au lys de
France. |

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D'or à une fasce d'azur accompagnée de six
trèfles de sinople, rangés trois en chef et trois en
pointe. |
Prads-Haute-Bléone (04): La
commune de Prads fusionne avec celle de Mariaud en 1973. Celle de
Blégiers les rejoint en 1977, et l’ensemble est
rebaptisé Prads-Haute-Bléone.
La localité de Prads apparaît pour la première fois
dans les chartes en 1251 (de Pratis). Elle se situait à la
jonction des évêchés de Digne, Senez, et Embrun.
L’abbaye de moines cisterciens Notre-Dame de Faillefeu est
fondée en 1144. |

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d'argent à trois trèfles de sinople 2 et 1 |
Trets (13): Quant
à l'origine du nom de TRETS, quoique incertaine, semble être issue du
Provençal et fait référence à 3 Coseigneurs, le blason en est un
témoignage. Son nom fut inventée vers 1664, et est devenu le nom
officiel de la ville lors de la création des départements en 1790. |
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De gueules à un château de deux tours jointes par un entre-mur d'or,
maçonné de sable, accompagné de trois roses d'argent, une en chef et
deux en flancs, et en pointe, d'un trèfle du même, mouvant de deux
palmes d'or. |
Châteauneuf-Val-Saint-Donat (04): La localité
apparaît pour la première fois dans les chartes en 1237,
sous le nom de Castrum novum vallis sancti Donati. Val-Saint-Donat fait référence à
saint Donat qui avait installé son ermitage dans le vallon du
Mardaric au VIe siècle.
Au Moyen Âge, les églises de Châteauneuf et de
Val-Saint-Donat dépendaient de l’abbaye de Cruis, qui
percevait les revenus attachés à ces églises.
Le village fut séparé en 1583 de St Vincent. Il s'appela Châteauneuf le Charbonnier.
Les seigneurs en sont les
Glandevès au XVIe siècle, puis les Joannis, et enfin les
Meyronnet à partir du XVIIe siècle. Le fief est
érigé en marquisat pour Paul de Meyronnet en 1727.
En 1733, le nom de Châteauneuf Val Saint Donnat est adopté officiellement.
Durant la Révolution, la commune change de nom pour
Beauvent-de-Lure. En 1793, le château est mis aux
enchères pour démolition. |
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D’azur à un lion d’or ; parti
d’argent
à une aigle à deux têtes, le vol
abaissé de
sable, chargé sur son estomac d’une fasce et
devise
alaisée d’or, surchargée de cinq
trèfles de
sinople.
Les évêques de Sisteron portaient l'aigle du St
Empire dans leurs armes. |
Lurs (04): Place occupée de toute
antiquité; mentionnée au 9ème
sous son vocable actuel, comme propriété des
évêques de Sisteron qui portaient le titre de
princes de Lurs et y avaient une résidence et un
château fort.
Celui-ci fut assiégé et pris
trois fois au 16ème
durant les guerres de Religion.
Lurs tint le premier plan de l'actualité
en 1952 avec la
tristement célèbre "affaire Dominici". |
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