Les légions romaines avaient plusieurs sortes d'emblèmes.
Le plus importante était l'aigle (aquila). Il était porté par un aquilifer.  Une légion qui perd son aigle est disgraciée.


Ensuite vient le signum (enseigne). Chaque signum était unique par légion et était composé d'un certain nombre de philarae (disques), avec un certain nombre d'autres éléments montés sur un mât, surmonté d'une pointe de lance en forme de feuille ou d'une manus (main d'homme).


Le vexillum est un étendard ou drapeau, pièce d'étoffe carrée attachée par le haut à une traverse horizontale. Elle portait le type d'unité LEG (Légion) ou COH (cohorte) et le numéro d'unité en chiffres romains avec une abréviation représentant le surnom (titre honorifique) que l'unité a adoptée, ainsi que l'icône d'un animal totem. La couleur de fond prédominante semble avoir été le rouge.
 

Chaque Légion Impériale avait un imago, portée sur un bâton à la tête de la Légion par un Imaginifer. L'Imago est une représentation en métal à trois dimensions du portrait de l'empereur au pouvoir ou de l'empereur qui avait formé la Légion.


Les étendards en forme de dragon (draco) ont été adoptés au cours de l'Empire, entre 250-400 après JC, par les unités de cavalerie. La tête creuse, en forme d'un dragon dentée est fabriqué en métal et est prolongée par une queue sous forme d'un tube de tissu. Le passage du flux d'air à travers de la tête du draco crée un sifflement.


A partir de 312 et de la conversion au christianisme de l'empereur Constantin, l'aigle, symbole de Jupiter est remplacé par le chrisme.
Le vexillum avec le chrisme prends le nom de labarum (en grec λάβαρον / lábaron) 


Les armes de la ville d'Arles (Bouches-du-Rhône) portent le labarum impérial avec l'inscription « civ. arel » (pour civitas arelatensis).