Serre-Ponçon
(Embrunais)
La Communauté de Communes de l'Embrunais rassembla de 1993 à 2016, 8 communes des Hautes-Alpes soit plus de 10 000 habitants.
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Le logo a été retenu suite à un concours amateur, lancé en mars 2017.
 C'est la proposition de Julie Hannequart qui a été retenue.
http://www.ccserreponcon.com/
La Communauté de Communes de Serre-Ponçon regroupe depuis 2016, les  communautés de communes de l'Embrunais et de Savinois-Serre-Ponçon, ainsi que les communes de Chorges et de Pontis.
Elle se compose de 17 communes pour 15 600 habitants.
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Embrun (6 236 h)

http://www.ville-embrun.fr/


d'azur à la croix d'argent
Ornements extérieurs: l'écu timbré de la couronne murale à 4 tours crenelés d'or ouverte et maçonnée de sable, est supporté par 2 dauphins affrontés, pamés, d'azur, barbés, oreillés, crétés et peautrés de gueules, leur queue croisée en pointe en sautoir.
Elles figuraient sur le drapeau de la Garde Nationale en 1790.
Dominant la Durance et accrochée à son roc qui de tout temps a protégé les Embrunais, la vieille cité d’Embrun doit son nom d’origine celte à sa position (Ebr : eau et Dunum : élévation).

Capitale des Alpes cottiennes sous l’empire romain, Embrun devint métropole ecclésiastique jusqu’à la révolution française.

L’archevêque-prince d'Embrun était primitivement seul maître de la ville ; le comte de Provence en 1160, le Dauphin en 1210 et 1247, héritiers du comté d'Embrun, lui imposèrent un condominium et opposèrent au beau donjon carré du prélat, la Tour Brune, un château hors des murs, sur le roc, dont il ne reste que la base d'une tour du XIIIe siècle, la construction des fortifications bastionnées ayant occasionné la destruction du reste.

Une commune bourgeoise, régie par des coutumes assez égalitaires en matière fiscale (le tiers état et la noblesse étaient égaux devant l'impôt), s'organisa fort anciennement avec le soutien du clergé, chassa le baile du comte, affirma ses libertés qui, réduites en 1258, étaient encore notables en 1789.

Elle fut réunie à la France en 1589. La ville est assiégée par le duc Victor-Amédée II de Savoie à partir du 6 août 1692, prise le 16 car à court de munitions et livrée au pillage.
Le sceau du chapitre d’Embrun, au XIIIe et au XVIe siècle, représentait la Vierge debout. Ses armoiries étaient: De gueules au pallium d’argent chargé de cinq croisettes de sable, accompagné à gauche d’une mitre d’argent et à droite d’une crosse d’or.
En 1204 le comte de Forcalquier autorisa la ville d’Embrun à se servir de son sceau pour sceller ses actes; les consuls s’en servaient encore en 1237 ; en 1254 le sceau représente, d’un côté, les cinq consuls debout, et, de l’autre, une porte de ville. 


Dans la ville , on voit aussi ce blason inversé d'argent à la croix d'azur, sur certaines plaques de rues.
L'armorial de la Planche indique en 1669

De gueules à la croix d'or
L'armorial Séguier donne en 1601

De gueules à la croix d'argent
ce qui parait être la version la plus répendue (voir https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Embrun_(Hautes-Alpes)&mobileaction=toggle_view_desktop )



Version écu ovale soutenu par 2 dauphins et la devise: Embrun, la Nice des Alpes présent sur de nombreuses cartes postales
Châteauroux-les-Alpes (1 193 h)



https://www.chateauroux-les-alpes.com/

D'or au château de trois tours de gueules, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable, au chef cousu d'azur chargé d'une croix d'argent.

Ce sont des armoiries parlantes avec le chef d'Embrun adoptées le 19 janvier 1969 par le Conseil Municipal.

Il existe deux probabilités quant à l’origine du nom de la commune Châteauroux les Alpes :
Soit il proviendrait de la couleur rousse de la montagne située au dessus du hameau de Saint Marcellin : La Queste,
Soit il serait le dérivé de Castrum Rodulphy (de castel pour château) construit pour Rodolphe en 999 à Saint Marcellin.

La voie romaine, un des plus anciens itinéraires de l’Occident, témoigne du passé de Châteauroux.
Construite entre 58 av JC et le IVème siècle, elle reliait Turin à Marseille en passant par les Hautes-Alpes.

La communauté de Châteauroux était fort puissante; ses "béoux", choisis dans les familles nobles du village, avaient droit de justice. Châteauroux appartenait aux archevêques d'Embrun.

La commune comporte 40 hameaux.

A la révolution, le village pris le nom de Mont-Roux.

En 1996, Châteauroux est devenu Châteauroux-les-Alpes.

Crots (1 097 h)

http://www.crots.fr/


D'or au dauphin d’azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules qui est du Dauphiné, accosté des lettres S et L capitales de sable.

Les armes de la commune lui ont été concédées par le roi au 17e siècle. Les initiales SL rappellent le saint patron de la commune Saint Laurent.

Autrefois entouré d’un rempart, Crots anciennement Les Crottes (las crottas = les caves, les grottes en Provençal) est le chef-lieu d’une vaste commune qui s’étend des berges du lac de Serre-Ponçon (780 m) au pic du Morgon (2326 m).
Siège de l'abbaye chalaisienne de Boscodon, fondée en 1130, saccagée par Lesdiguières, restaurée aux 17 et 18e, supprimée en 1769 pour insuffisance de revenus.
Le château seigneurial de Picontal fut brûlé en 1692 par le duc de Savoie.
Les Crottes furent renommées Crots le 29 décembre 1970.
Saint-André-d'Embrun (677 h)

http://www.saintandredembrun.fr/


tranché : au premier d'argent au dauphin contourné d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules en chef et au flanchis du même en pointe, rangés en bande, au second d'or au mélèze de sinople en chef et à l'agneau burel contourné au naturel (brun) paissant en pointe, rangés en bande
Depuis le 13e siècle an moins, l’église paroissiale de Saint-André est sous le vocable du saint dont le village porte le nom
Appartenait à titre égal à l’archevêque et au Dauphin. Ce dernier vendit, en 1593, ce qu’il possédait dans cette paroisse, avec clause de rachat perpétuel ; les consuls s’en rendirent acquéreurs.
1369, Saint-André est ravagé par une troupe de routiers dits les Provençaux.
1572, avant le 10 septembre, les protestants incendient le village.
1692, août, les soldats du duc de Savoie incendient et pillent cette paroisse.
A la révolution, le village pris le nom de Mont-Aurel.

JJ.Lartigue  dans son "Armorial général des communes de France" indique de façon erronée:
D'azur au sautoir d'or cantonné de quatre aigles d'argent
Baratier (612 h)



http://www.baratier.net/sources/histoire.php


d'or au lévrier de sable
Au Moyen Âge, il existait deux fiefs : Baratier et Verdun. Administrativement et judiciairement, Baratier dépendait d'Embrun. C'est la famille Bayle de Baratier qui a donné son nom au village qu'elle avait en fief. Ses armoiries « d'argent au lévrier de sable accolé de gueules » sont maintenant celles de la commune.
Une autre famille seigneuriale possédait le fief de Verdun. Le site est un peu à l'écart du village qu'il domine, le quartier s'appelle encore « Verdun » ; de la maison subsiste une tour carrée qui parait remonter aux XIIe et XIIIe siècles, elle est englobée dans des constructions « modernes ». Les « Baratier » primitifs reposent dans l'église du village, dans la chapelle dédiée à St Joseph.
Faisant référence à l'état ecclésiastique, la paroisse de Baratier était et reste de nos jours sous le vocable de Saint-Chaffrey.


Ecartelé, aux 1 et 4 d'or au chevron d'azur, accompagné de trois étoiles de gueules, aux 2 et 3 d'argent au lévrier de sable (JJ.Lartigue "Armorial général des communes de France")
Les Orres (556 h)


Les Orres 1550-2770 m
Ski au soleil

http://www.mairie-lesorres.fr/


d'or, à la fasce de gueules, accompagnée de trois hures de sable, défendues d'argent et allumées de gueules, à la bordure componée d'or et de sable.
Armoiries adoptées par délibération du Conseil Municipal le 8 avril 1970.
Très ancienne procession annuelle à la source de la fontaine de Jérusalem, usage hérité des superstitions gauloises.
Appartenait à la principauté ecclésiastique d'Embrun, mais au 12e siècle, le comte de Forcalquier s'en saisit. Acquis au 13e par les hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Le Mélezet a été érigé en paroisse au 19e.
La création de la station des Orres date de novembre 1970.
Saint-Sauveur (507 h)

http://www.saintsauveur-hautes-alpes.fr/


D'azur à une église d'argent accompagnée en chef de deux étoiles d'or.
Armoiries adoptées par délibération du Conseil Municipal le 9 avril 1968.
Mentionné au 13e.
Paroisse sous le vocable de la Transfiguration créée au 15e.
L'église qui date de cette époque a été construite à egale distance de ses divers hameaux.
Habitat éparpillé (16 hameaux).
A la révolution, le village pris le nom de Mont-Méale ou Méalle.
Crévoux (125 h)

http://mairie.crevoux.fr/


ancien logo



taillé : au premier d'azur à la croix d'argent cantonnée d'une crosse d'or posée en barre en pointe à dextre, au second de sinople
      à la tour crénelée de quatre pièces d'or, ouverte du champ, ajourée de
      quatre fenêtres de sable rangées en fasce
Mentionné au 12e.
Ancien château appartenant aux archevêques d'Embrun.
Autrefois, le village avait une activité artisanale importante : vannerie, outillage, ébénisterie, charpentes... et agricole, élevage (chèvres, vaches...), vin et eau-de-vie. Il avait aussi une activité d'ardoisière à partir des galeries creusées dans la falaise.
Petite station de ski, station de ski de fond à la Chalp.

d'argent au bélier passant de sable accorné d'or
(JJ.Lartigue "Armorial général des communes de France")
Les illustrations sont des photographies de l'auteur, proviennent des sites indiqués, de l'Armorial des Communes des Hautes-Alpes ou de http://fr.wikipedia.org/wiki/Armorial_des_communes_des_Hautes-Alpes (pour les blasons erronés indiqués par JJ Lartigue).