7 communes portent dans leurs armes les traces de la famille de Simiane.
C'est l'une des plus anciennes et illustres familles provençales. Au début du XIIe siècle, ce fut Guirand d'Agoult qui prit pour le premier le nom et les armes de Simiane qui lui venait de sa mère Sancie de Simiane.
Les armoiries de Simiane étaient alors : d'azur, au bélier d'or; elles
furent changées vers l'an 1300 contre celles qu'ils portèrent depuis
cette époque :

d'or, semé de tours et de fleurs de lis d'azur.
Ses descendants furent seigneurs d'Apt jusqu'au XVe
siècle. Pour eux, les fiefs de Caseneuve et Gordes furent
érigés en baronnie et marquisat. La branche de Gordes
s'éteignit en 1738 avec Jacques II de Simiane décédé sans enfant.
Au XVIe siècle siècle, une branche s'implanta en Dauphiné. Bertrand-Rambaud V de Simiane
épousa Guyonne Allemand, unique héritière de
Charles II Allemand seigneur de Laval près Grenoble. Ce
patrimoine se trouva enrichi du comté de Carcès quand
Jean V de Pontévès, grand sénéchal de
Provence décéda en 1656. Sans enfant, il légua
tout à son neveu, François de Simiane, fils de Guillaume et de Gabrielle de Pontévès.
Cette famille compte parmi ses membres deux lieutenants
généraux et quatre évêques. Elle donna aussi
26 chevaliers à l'Ordre de Malte entre 1526 et 1786.
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d'or aux cinq tours d'azur ordonnées en sautoir
accompagnées de quatre fleurs de lys du même
ordonnées 1, 2 et 1. |
Simiane-la-Rotonde: Le nom du
village, tel qu’il apparaît la première fois au XIe siècle (castri
Simianæ), dérive du gentilice romain Simius, augmenté du suffixe -ana,
ce qui signifie domaine de Simius. Le nom propre Simius provient
probablement du nom commun simius, singe.
La commune s’appelle Simiane-la-Rotonde depuis 1954.
Création
de la Rotonde (donjon de l'ancien château médiéval de Simiane-Agoult). |

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Écartelé :
- au I, de gueules, à un pont de trois arches d'argent, mouvant
de la pointe, surmonté d'un lévrier passant du même;
- au II, de sable, à trois bandes d'argent, et un chef d'or,
chargé de trois étoiles d'azur;
- au III, d'or, à une cotice de gueules
- au IV, d'hermine;
Sur le tout, d'azur, à cinq tours crénelées
d'argent posées en sautoir et accompagnées de quatre
trèfles d'or posés, en un chef, deux en flanc, et un en
point |
Cotignac:On pense que le nom de Cotignac
viendrait du Celto-ligure signifiant "rocher" ou de "cotignac",
confiture ou pate de coing. "Codon", coing en provençal, a
donné codonat, puis coudoignac. C'est ici que l'on aurait
inventé la gelée de coing... . Cité en 1030 :
"Cotinnacum". Seigneurie des Castellane au 11ème, puis des
vicomtes de Marseille, des Pontevès et des Simiane. |
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d'or semé de tours et de fleurs de lys d'azur |
Simiane Collongue:
Anciennes
communautés de Venel et de Collongue, citées au
11ème, possédant chacune leur église,
toutes deux sous la dépendance de l'abbaye de Montmajour; 6
centres religieux en tout au 12ème.
La seigneurie appartint
à l'abbaye de Saint-Victor aux
10ème/12ème, puis aux comtes de Provence le
siècle suivant, elle fut acquise par l'illustre maison de
Simiane pour qui la terre fut érigée en marquisat
(1684); leur nom se substitua à celui de Collongue, fut
rétabli au 18ème, et redevint Simiane au
19ème auquel on adjoignit celui de Collongue en 1919. |
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D'or semé de tours et de fleurs de lis d'azur, chargé d'un macle de gypse en fer
de lance de gueules. |
Gargas:
Fief des d'Agoult, puis des Simiane et, à la Révolution, du prince de Condé.
Place forte qui fut le théâtre de nombreux ravages au
cours des guerres de Religion : en 1597, le village et son
château détruits, les habitants s'enfuirent.
Le village se reconstitua peu à peu dans la plaine où l'habitat est composé d'un ensemble de hameaux. |

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Ecartelé en 1e et 4e: d'or à la tour d'azur, en
2e et 3e: de gueules à l'étoile à huit rais d'or;
à la croix du huit points pommetées de sable, en coeur,
chargée d'une colombe d'argent (adoptée en 1982).
La tour des Simiane et l'étoile des Sade sont
écartelés; les croix et colombe du Saint-Esprit (symboles
huguenots) brochent le tout.
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Lacoste: Cité en 1056 : "Costa"
Fief des Simiane, puis des Sade au 18ème.
En 1545, le village gagné à la Réforme
fut assiégé par les catholiques qui massacrèrent
les habitants.
A la Révolution, le château fut vandalisé
et en partie détruit ; il avait été habité
quelque temps par le célèbre marquis de Sade ;
propriété de Pierre Cardin qui le restaure.
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d'or à la croix de huit pointes pommetée de sable,
chargée d'une colombe fondante d'argent, surmontée d'une fleur de lys
d'azur accostée de deux tours du même maçonnées de sable |
Sivergues:
Sivergues est une commune indépendante qui n'appartient pas
à une communauté de communes et, bien qu'elle soit
enclavée dans le Parc naturel régional du Luberon, elle
n'en fait pas non plus partie.
L'origine de la localité semble être datée du Ve
siècle, lorsque la femme de saint Castor et six compagnes y
auraient fondé un couvent. Certains d'ailleurs attribue le nom
de la commune à ses six vierges. cité en 1067 : "Sex
Virgae" et vers 1200 : "Siuergia".
Au XIIe siècle, Sivergues appartient aux comtes de Forcalquier.
En 1501, le seigneur fait venir des Vaudois (entre 7 et 8 familles selon les sources) pour s'occuper des terres.
En 1545, Sivergues comme de nombreux autres villages Vaudois, est
fortement touché par la répression conduite par Jean
Maynier baron d’Oppède. |
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D'azur au caducée d'or, au chef chargé d'une
fleur de lis d'azur accostée de deux tours du même (1982).
Saint Pantaléon est le patron des médecins dont
le caducée est l'emblème. Chef de la famille des Simiane.
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Saint Pantaléon:
Cité en 998 : "Cella S.Pantaleonis".
Fief des seigneurs de Gordes, érigé en marquisat en 1690.
Vocable révolutionnaire : "Pantaly".
Une des plus petites communes du département du Vaucluse.
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