Villeneuve

4 communes portent dans leurs armes les traces de la famille de Villeneuve.

La maison de Villeneuve, appartient à l'ancienne chevalerie de Provence, elle tire son nom distinctif du bourg de Bargemont près de Draguignan
Elle est issue de Raymond de Villeneuve, un des principaux gentilshommes de la cour d'Alphonse I, comte de Provence.
Sa souche se divisa en trois branches principales, qui se séparèrent dès le XIIIe siècle.
  1. Celle des barons des Arcs, créés marquis de Trans en 1505, de Flayosc en 1678, et représentée de nos jours  sous le nom de Trans Flayosc.

  2. Celle des barons de Tourrette lès Fayence, dont sont issus les rameaux de Villeneuve Bargemont et de Villeneuve Esclapon, encore subsistants,

  3. Celle des barons, puis marquis, de Vence, éteinte en 1834 dans la personne d'Ours Hélion de Villeneuve, marquis de Vence, pair de France.

Louis de Villeneuve, sire de Trans (1450-1516), qui commanda sous Charles VIII la flotte destinée à la conquête de Naples, déploya la plus brillante valeur à Agnadel ainsi qu'à Marignan et pour qui la baronnie de Trans fut érigée en marquisat ;
Guillaume de Villeneuve, qui suivit Charles VIII à la conquête de Naples en qualité d'écuyer, fut nommé gouverneur de Trani, et défendit vigoureusement cette place après le départ de son souverain (1495) : il a laissé des Mémoires, publiés par Dom Martène dans le Thésaurus anecdotorum.

de gueules, frettée de six lances d'or, accompagnées de petits écussons du même, semés dans les interstices; sur le tout : un écu d'azur, chargé d'une fleur de lis d'or.

de gueules fretté de six lances d’or, entresemés de petits écussons du même, et sur le tout, un écu d’azur chargé d’une fleur de lys d’or. Trans en Provence: La terre de Nesle en Picardie, et celle de Trans en Provence, sont les premiers marquisats érigés en France pour des gentilshommes. Celui de Trans le fut en 1505 pour Louis de Villeneuve en considération des grands services rendus au roi de France.
La commune de Trans prit le nom de Trans-en-Provence en 1920.
de gueules fretté de six lances d'or, entresemé d'écussons du même, sur le tout d'azur à la fleur de lys aussi d'or. Tourrettes-sur-Loup: "Castrum de Torretis" cité en 1024. Vocable : Tourrettes-lès-Vence du 16ème à la Révolution ; Tourrettes-sur-Loup en 1894 ; à la suite du recensement de 1982, l'INSEE fit apparaître inexplicablement le vocable "Tourette-sur-Loup" : malgré les démarches de la mairie cette orthographe est toujours maintenue, mais la municipalité et la population se tiennent à leur vocable traditionnel.

Seigneurie des Villeneuve du 14ème à 1789 (le fief fut inféodé en 1387 à Guichard Villeneuve, dit le Bâtard de Vence); seigneurie érigée en marquisat.

De gueules fretté de six lances d'or, entresemé de petits écussons du même, et sur le tout un écusson d'azur chargé d'une fleur de lys d'or. Barrême: La localité est citée sous la forme sancti Jacobi de Barrema en 1215. En 1235, le baron de Castellane cède ses droits sur Barrême au comte de Provence. Le village reste propriété des comtes de Provence jusqu’en 1348, date à laquelle la reine Jeanne l’échange contre une terre du royaume de Naples. Il devient alors le fief des Villeneuve jusqu’en 1748
de gueules aux deux lances de tournoi d'or passées en sautoir, cantonnées de quatre fleurs de lys du même Vidauban: L’origine du nom de la ville viendrait du latin « Vitis Alba », du nom de la clématite (vigne blanche), jolie et odorante, qui parfume les rives de l’Argens.
En 1390, le fief de Vidauban revient à Raimond de Villeneuve, fils de Giraud, Baron des Arcs. Il demeurera dans cette famille pendant plus de 300 ans.