Grésivaudan
(CIAGE)
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Communauté
d'Intervention
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Le Grésivaudan est le nom de la vallée de l'Isère. Le CIAGE est une des intercommunalités du Grésivaudan. |
Allevard
les Bains (3 081 h)
http://www.allevard-les-bains.com/ http://www.ac-grenoble.fr/ien.haut-gresivaudan/ |
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Bastion des Sarrasins dans le haut Moyen Age,
selon la tradition. Fondation au 12ème d'un prieuré clunisien. Fortifié au Moyen Age et création d'un péage. Prospérité dès le 14ème, puis au 19ème avec ses eaux qui en firent une station thermale réputée. |
D'azur au bélier passant d'argent; au chef d'or, chargé de trois rencontres de taureau de sable Blason des Eme de Marcieu, marquis du Touvet. (ce blason n'est pas l'emblème officiel du village) |
On trouve trace du Touvet dès le
début du Moyen Âge. Au XIe siècle, il en est fait
mention sous l'appellation de Tovetum. Ce nom est
tiré du latin Tofus, qui
désigne le tuf, matériau calcaire
formé de brindilles et de mousses sur lesquels l'eau de
ruisselemet a déposé son calcaire, que l'on
trouve aux alentours.
En 1317, le dauphin Jean II donne à Rollet d'Entremont, dont la famille était implantée au Touvet depuis 1263, tous ses droits et juridictions, sauf la souveraineté, sur le Touvet et ses environs. Rollet d'Entremont obtient l'autorisation de construire un château. Au XVIe siècle, le baron des Adrets, établi dans son château à La Frette, se distingue dans plusieurs campagnes militaires. Le Touvet devient un marquisat sous Louis XIV. |
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Goncelin (1 937 h) | De gueules au chevron d'or, accompagné en pointe de trois besants du même, au chef aussi d'or chargé d'un atome de sable |
Les
premiers habitants apparaissent dès la protohistoire.
GONCELINUM vécut sous la domination Gallo-Romaine
à partir de 44 avant J-C. En 1080, GONCELIN est cité pour la première fois dans les textes en tant que communauté. Le Moyen-Age verra l'apogée de GONCELIN au plan économique. Dès le XIe et le XIIe siècle, GONCELIN exportait, ail, poireau, oignon, salade verte vers l'Italie. On note la présence d'importantes tanneries et de nombreux métiers, dont un artisan en parchemin. Le village disposait d'un des ports les plus importants de la région. On transportait le fer en provenance d'Allevard mais également du bétail, du chanvre, du bois, du vin et au retour, des épices et le sel venant de Camargue Puissante cité au Moyen Age. Au 19ème, destruction partielle par un violent orage. |
Sur cette représentation, les besants et atome sont remplacés par des roses. |
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Theys (1 572 h) |
La famille de Theys portait: de gueules, à deux fasces engreslées d'argent. (ce blason n'est pas l'emblème officiel du village) |
Mandement
très important. Le pays de Theys est mentionné en 1058 au cartulaire de Domène. Bourg fortifié au XIVe siècle. Actuellement, il ne reste pas de trace de cette enceinte. Theys était composé de deux terres distinctes. La plus importante était de Theys, l'autre (un cinquième de sa superficie) portait le nom d'Herculais. Pour le spirituel, les deux terres ne faisaient qu'une et même paroisse. Possession du comte de Genève au 14ème, puis main mise de Charles VI. |
Barraux (1 474 h) | Le fort est le logo du village. |
A
la limite entre l'Isère et la Savoie, le fort Barraux
constitue l'une des plus anciennes et des plus prestigieuses places
défensives des Alpes. Construit dès 1597 sur
ordre du duc Charles-Emmanuel de Savoie, il fut repris sitôt
achevé par Lesdiguières pour le compte du roi
Henri IV. Au cours des siècles suivants, cet ensemble
fortifié sera revu et amélioré
notamment par Vauban. La commune se distingue aussi par son aspect médiéval et son fort militaire construit au 16e siècle par les savoyards, puis réaménagé par Vauban. Ce fort, patrimoine historique en très bon état de conservation, dominant le village et la vallée du Grésivaudan, reste l'un des plus anciens de France Le fort servait de barrière aux Savoisiens. Pris en 1598 par Lesdiguières au duc de Savoie qui l'avait fait construire en 1597 ; il fut modifié par Vauban en 1692. Charles de Valois, fils de Charles XI, futur duc d'Angoulême, naquit au château du Fayet en 1573. |
St Vincent de Mercuze (1 360 h) | Un dauphin stylisé est présent sur toutes les plaques de rue du village. Le village est en plein Dauphiné. |
Saint-Vincent
est dans la vallée de l'Isère. Le nom de "Saint-Vincent-de-Mercuze" apparaît dès 1080-1132, dans une charte de Saint-Hugues sous l'appellation de "Ecclesia Sancti Vicenti de Malcusa". Malcusa désignant un passage difficile (passage difficile de voie romaine ou voie difficile par allusion ?). Quant à l'autre partie du nom, Saint-Vincent, désignait-il un village placé sous la protection du patron des vignerons, parce qu'on cultivait ici la vigne, depuis fort longtemps ? Sainte-Marie-du-Mont a été détachée de Saint-Vincent-de-Mercuze1983. |
Les Adrets (643 h) http://www.ac-grenoble.fr/ien.haut-gresivaudan/ |
De gueules à la fasce d'argent, chargée de trois fleurs de lys d'azur. Blason de François de Beaumont, baron des Adrets (ce blason n'est pas l'emblème officiel du village) |
Village
d'origine très ancienne puisque des documents du XIe
siècle mentionnent déjà son existence,
il doit son nom à sa situation : Adrets (versant
exposé au soleil, par opposition à
l'Ubac…). Une communauté paysanne s'y constitua dès le XIIIe siècle, c'est là que vécut dans sa "maison forte", François de Beaumont baron des Adrets qui s'illustra sinistrement lors des guerres de religion. L'exode rural, comme dans tous les villages de montagne commençait avec une activité agricole qui déclinait, mais une activité touristique trouva sa justification avec l'aménagement de la station des 7 Laux, en 1970. |
La station des 7 Laux s'étend sur 3
communes: Les Adrets (Prapoutel), Theys (Pipay) et La
Ferrière (Le Pleynet). La station est créée en 1971 lors de la construction des routes d'accès et de la mise en place de sept remontées mecaniques. Le nom des Sept Laux provient des lacs de montagnes dans lequel le ciel tombe dans l'eau. |
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La Flachère (387 h) | Pas d'emblème particulier pour ce village. | Relevait du bailliage du Grésivaudan. |
Morêtel de Mailles
(304 h) http://www.ac-grenoble.fr/ien.haut-gresivaudan/l |
D'argent au lion rampant de gueules. Blason de Jacques de Mailles, compagnon de Bayard. (ce blason n'est pas l'emblème officiel du village) |
Acquis
par le Dauphin Humbert II au 14ème.
Ruines du château de Mailles. |
Les illustrations sont des
photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués
sur la page.
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