Champsaur-Valgaudemar
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Haut Champsaur)
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La Communauté de Communes du Haut Champsaur comporte 4 communes et 2061 habitants.

https://www.champsaur-valgaudemar.fr/
La communauté de communes du Champsaur a fusionnée en 2016 avec les communautés de communes du Valgaudemar et du Haut Champsaur pour devenir Champsaur-Valgaudemar.
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Orcières (701 h)

http://www.orcieres.com/

d'argent au chef de gueules, à l'ours entier de sable tenant de ses pattes de devant une couronne d'or brochant sur le tout

Ce blason est proposé par la Société d'études des Hautes-Alpes, en 1974, mais n'a pas été adopté officiellement par la commune.

Le blason est issu des armes de la famille Orcières, branche cadette des Seigneurs de Montorcier, qui régnèrent sur la région au XVème siècle.

Tourné progressivement vers le tourisme, le Champsaur décida en 1960 de créer une station de ski de grande dimension avec l'aide du département. Le site de Merlette, sur les hauteurs du Drac Noir, fut retenu pour l'installation d'un domaine skiable de 1500 hectares, à l850 mètres d'altitude. Après quelques hésitations et malgré de nombreuses réserves émises sur l'enneigement local, on fit le choix d'établir la station sur le versant adret de la vallée. Les travaux débutèrent le 13 Octobre 1961 et 10 ans plus tard, Orcières-Merlette atteignait enfin une dimension nationale. Depuis le village des Veyers, on aperçoit déjà en surplomb les barres architecturales horizontales de cette station, conçue par l'architecte Gapençais Georges Dufayard, entourée d'une multitude de chalets individuels. Une infrastructure qui peut surprendre aujourd'hui quant à l'impression architectura]e qu'elle dégage, 30 ans après le premier coup de pioche. Commune
Saint Jean Saint Nicolas (990 h)

Tranché: au 1er de gueules à la fleur de lis d'or, au 2e d'azur à la rose d'argent, à la cotice d'or brochant sur la partition; sur le tout, d'or à la tour couverte de sable, ouverte et ajourée d'or.
Cette communauté était composée autrefois de deux paroisses, celle de Saint-Jean de Montorcier (depuis le XIe siècle sous le vocable de Saint-Jean Baptiste) et de Saint-Nicolas de Montorcier. Formée également de nombreux hameaux (17 au total) comme Saint-Nicolas, Saint-Jean, les Roranches, la Coche ou Pont du Fossé, cette commune représentait sous l'ancien régime la partie essentielle du mandement et fief des Montorcier. Puissante famille seigneuriale, les Montorcier possédaient toutes les terres des vallées de Champoléon et d'Orcières et ce jusqu'au XVIe siècle (après avoir accepté auparavant en 1304, la suzeraineté du Dauphin). Puis ce vaste domaine fut démembré. La famille du Serre acheta les terres de Saint-Nicolas et de la Coche en 1452 et des Ricoux en 1560, tandis que celle des Martin de Champoléon récupéra les Roranches et Saint-Jean en 1601. En 1789, on comptait sur la commune 140 familles soit 900 âmes vivant d'un peu d'agriculture et d'élevage. On nourrissait à l'époque veaux, agneaux ou cochons de lait puis on les revendait sur les foires pour payer tant les impositions du roi que les besoins familiaux (cordonnier, tailleur ... ). Faute de travailler la terre durant les longs mois d'hiver, les habitants des lieux partaient souvent à l'extérieur du département afin de gagner quelques subsides.
Champoléon (144 h)


Parti: au 1er de sinople au mouton paissant d'argent, au 2e d'or au dauphin d'azur, crêté , barbé, lorré, peautré et oreillé de gueules au chef d'azur à la montagne de sept pics d'argent, chargée de l'inscription « Champoléon » en lettres de sable.

Création de Jean-François Binon 2011

Le nom de "Champoléon" vient du terme latin "Campus Livus" signifiant "champ blanc". Partie intégrante au Moyen-âge du fief des Montorcier, on peut être surpris lorsqu'on y pénètre par l'ambiance alpine et sauvage de la vallée entrecoupée de cônes de déjection et de terrasses alluviales, dans laquelle est insérée une série de hameaux. Des localités établies en bordure du Drac tumultueux qui ont pour noms les Eyrauds, les Martins, les Gubias, les Borels, les Gondouins, les Baumes ou les Clots, mais aucun ne porte le nom de la commune, c'est à dire celui de Champoléon.
Saint Léger les Mélèzes (346 h)

https://communesaintlegerlesmelezes.com/



D'azur au cristal de neige d'argent; au chef cousu de sable chargé de dextre à senestre d'un mélèze d'argent, d'un soleil non figuré d'or, d'un second mélèze d'argent et d'un second soleil non figuré d'or.

Fin 10è siècle, un château est bâti sur "Le Serre". Le village se construit tout autour et forme avec "Ancelle" le mandement de Faudon, sous la tutelle des Seigneurs de Provence.

Début 11è siècle, les moines du Prieuré de St André de Gap, filiale de l'Abbaye de Cluny, évangélisent le secteur et installent un Prieuré. La Communauté est baptisée "St-Léger", du nom de l'Evêque d'Autun "Monseigneur LEGER".
Vers 1240, le mandement passe sous l'autorité du Dauphin.
L'agriculture se développe avec, notamment, la construction de canaux d'arrosage.
En 1339, un recensement donne 77 feux pour St- Léger (environ 400 habitants). Mais la peste noire, en 1348, va en décimer plus de la moitié. Il faudra attendre le 18è siècle pour retrouver le même niveau démographique.
En 1600, Charles Salomon du Serre, fils d'Antoine, seigneur de St-Léger, et de Marguerite de Bonne (cousine de Lesdiguières) est nommé Evêque de Gap. Il le restera 38 ans et, en 1612, fait reconstruire le château familial (l'actuel).
En 1789, St-Léger devient commune de "Léger-les-Bois". Il faudra de longues tractations pour fixer ses limites avec Ancelle.
Seconde moitié du 19è siècle, une route carrossable est construite vers La Plaine pour désenclaver le village. On construit une école, on reconstruit la cure, l'Eglise et son clocher.
Détruit par un incendie en 1921, le village est rebâti avec son visage actuel.
Le mot "Les Mélèzes" est rajouté par Mr BROCHIER en 1936.

Les illustrations proviennent des sites indiqués dans la page, de Gaso ou sont des photographies de l'auteur.