Canton de Liffré
http://www.infobretagne.com/cantondeliffre.htm
Le canton de Liffré fait partie de l'arrondissement de Rennes (Bretagne, Ille-et-Vilaine). Le canton de Liffré comprend 8 communes.
Les communes de Liffré, Ercé, Chasné et Dourdain ont créé la Communauté de Communes du Pays de Liffré.

Thorigné et St Sulpice font partie de la Communauté d'Agglomération Rennes Métropole.

Livré a choisi d'adhérer à la communauté de communes du Pays de Saint-Aubin-du-Cormier.

La Bouexière ne fait partie d'aucune intercommunalité.

Liffré (6 454 h)

Liverieg

http://www.ville-liffre.fr/

taillé : au premier de sinople aux deux étoiles d'or, au second de gueules aux deux étoiles aussi d'or

Liffré vient peut-être du nom germanique "Liutfred".

La paroisse de Liffré semble avoir été érigée au début du XIIIème siècle lors des défrichements des forêts proches de Rennes, en même temps que Sérigné en La Bouëxière. Plusieurs prieurés s'y installent sous la protection des ducs.

Liffré est occupé comme l'abbaye de Saint-Sulpice, par les troupes françaises qui menacent Rennes en 1491 pour obliger la duchesse Anne au mariage avec le roi de France.

La paroisse de Liffré dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes.

Les Républicains y défirent les Royalistes le 5 juin 1794.

Thorigné-Fouillard (6 625 h)

Torigneg-Fouilharzh

http://www.ville-thorigne-fouillard.fr/

Différentes versions du nouveau logo : sur fond de carte verte de la commune, un ruban bleu-blanc-noir, puis un trait bleu souligné de noir et enfin un trait bleu unique.

Blason de Thorigné sur Vilaine: d'hermine au lion rampant parti de gueule et de sinople.

Thorigné-Fouillard vient peut-être de "Taurignus" (nom d'homme).

Au XII-XIIIème siècle, la paroisse de Thorigné appartient à l'Abbaye de Saint-Melaine de Rennes, qui y fonde un prieuré qui subsiste en tant que tel jusqu'en 1411. Reconstruit au XVIème siècle, le logis prieural est affermé sous l'Ancien Régime.

La paroisse de Thorigné qui dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes était dominée par les seigneurs de Tizé et par ceux des Landelles. Les seigneurs d'Espinay à Rennes exerçaient dans le bourg au XVIIème siècle un droit de haute justice.

Le hameau de Fouillard dépendait autrefois de la paroisse de Liffré. Mais dès 1866, les habitants du hameau demandent leur rattachement à Thorigné, ce qui leur est accordé par décret du 4 décembre 1981.

La commune eut le nom de Thorigné jusqu'en 1920, Thorigné-sur-Vilaine jusqu'en 1984 puis Thorigné-Fouillard.

Premier logo de la nouvelle commune de Thorigné-Fouillard: un T et un F unis.

La Bouexière (3 503 h)

Beuzid-ar-C'hoadoù

http://www.labouexiere.fr/

d'azur au pont de sept arches d'argent, maçonné de sable, sur une terrasse aussi d'argent, soutenue de trois ondes du même, le pont sommé d'un chien assis contourné d'or et d'un lion assis du même soutenant un écusson d'argent chargé d'une croix de sable.

Le pont est le pont déversoir roman du XIIème siècle.

Chevré, qualifié de ville, siège d'une châtellenie avec droit de haute justice, serait l'emplacement de la ville de Gannes.

La Bouëxière vient, semble-t-il, de "buxaria" (forêt de buis) ou de "buxum" (buis).

Le prieuré de Rallion (ou d'Allion ou d'Allyon) aurait été fondé vers 595 en souvenir d'une victoire remportée par les Bretons sur les Francs. Le prieuré, desservi primitivement par un ermite, est donné à l'Abbaye de Gastines en Touraine au XIIème siècle, et uni au petit séminaire de Rennes en 1786. Au XIIème siècle, l'évêque de Rennes Estienne de la Rochefoucaud cède la paroisse à l'Abbaye Saint-Sulpice, qui y établit un prieuré de moines condonats.

Sous l'Ancien Régime, de nombreuses seigneuries dont celles du Bertry et de la Teillaye étendent leur influence sur le territoire de la Bouëxière. La haute justice de la seigneurie de Sérigné s'exerçait au bourg jusqu'en 1704, date à laquelle elle fut transférée à Ercé-près-Liffré.

Ercé près Liffré (1 364 h)

Herzieg-Liverieg

http://www.ercepresliffre.fr/

pas d'armoiries
Ercé-près-Liffré vient du latin "Hirpicius".

L'église d'Ercé-près-Liffré est mentionnée dès le XIème siècle, date à laquelle elle est vendue par ses possesseurs laïques à l'Abbaye Saint-Florent de Saumur.

L'histoire de la paroisse est intimement liée à celle de la famille Montbourcher, seigneurs du Bordage depuis le début du XIVème siècle. Cette châtellenie est érigée en marquisat en 1656. Au milieu du XVIème siècle, la famille est convertie au protestantisme et à partir de 1563, une église réformée se développe.

Saint Sulpice la Forêt (1 307 h)

Sant-Suleg-ar-C'hoad

http://saintmichel-liffre35.cef.fr/stsulpice/abbaye.html

Saint-Sulpice-la-Forêt vient de saint Sulpice, évêque de Bourges au VIIème siècle, et de sa situation en zone forestière.

La légende veut qu'un berger ait découvert en ce lieu une statuette de la Vierge dans un nid de merle. Il la rapporta chez lui, mais par sept fois la statuette retourna dans le nid. Alors pour obéir à ce voeu divin, une chapelle y fut édifiée. On l'appela Notre-Dame-du-Nid-au-Merle; ce nom fut remplacé au cours des ans par Saint-Sulpice-des-Bois, puis par Saint-Sulpice-la-Forêt

L'abbaye Notre-Dame-du-Nid-au-Merle (ou de Saint-Sulpice) est fondée au début du XIIème siècle par le moine Raoul de la Fustaye à la demande du duc de Bretagne. Raoul crée un ordre mixte unique en Bretagne, un monastère d'hommes placé sous la dépendance d'un couvent de femmes en mémoire de la soumission de l'apôtre Jean à la Vierge.. Les moines appelés "condonats" dépendaient exclusivement du pouvoir de l'abbesse. L'abbaye ne relevait que de Rome. Après l'expulsion des religieuses en 1792, le village de Saint-Sulpice-la-Forêt décline lentement.

La paroisse de Saint-Sulpice qui dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes est supprimée en 1803 et unie à celle de Chasné, puis rétablie à nouveau en 1820.

Gaso indique:d'argent à l'église de sinople, maçonnée et essorée de sable, à la barre palée de sable et d'argent de six pièces.
Chasné sur Illet (1 139 h)

Kadeneg

http://www.chasne.com/

parti d'azur et d'or au lion brochant de l'un en l'autre

Chasné-sur-Illet vient du gaulois Cassinus et du suffixe "acum".

La paroisse de Chasné-sur-Illet est fondée au XIème siècle. Elle est donnée vers 1040 par ses possesseurs laïques à l'Abbaye de Saint-Florent de Saumur. Au siècle suivant, l'église appartient à l'abbaye de Saint-Sulpice qui y établit un prieuré-cure occupé par des moines condonats.

Chasné-sur-Illet possédait un château composé de trois mottes appartenant à la famille Chasné jusqu'au XIIIème siècle. Dès le XVème siècle, la seigneurie passe entre les mains de la famille Montbourcher puis est unie à celle du Bordage au XVIème siècle.

Elle s'appelait Chasné jusqu'en 1924

Livré sur Changeon (1 137 h)

Liverieg-Kenton

fascé d'or et d'azur de six pièces, à la croix ancrée de gueules brochant sur le tout

Livré-sur-Changeon vient peut-être du latin "Liberius".

Après les invasions normandes, l'abbaye de Saumur fonde le prieuré en 1023 à la suite de la donation de Geoffroy 1er. Ce prieuré est à l'origine du développement d'un bourg autour de l'église. Le prieuré est cédé en 1606 aux Jésuites de Rennes, et annexé en 1762 après leur expulsion au Collège de cette ville.

C'est en 1920, que la municipalité fait le choix du nom de Livré-sur-Changeon.

Dourdain (706 h)

Dourdan

La commune de Dourdain ne possède pas d'armoiries particulières, mais l'église porte les armes de la famille Montbourcher, seigneurs du Plessis-Pillet, de Sérigné et du Bordage: d'or à trois channes de gueules, posées 2 et 1. (Une channe est une marmite à trois pieds avec anse).

Dourdain vient, semble-t-il, de "douardou" (eau double).

La paroisse de Dourdain existait déjà au début du XIIème siècle et dépendait alors de l'ancien évêché de Rennes. Elle est dominée par les seigneurs du Plessis-Pillet, notamment par la famille Montbourcher. La seigneurie relève de celle du Bordage à Ercé-près-Liffré. Les seigneurs de Sérigné avaient un enfeu dans l'église et leurs armes sculptées au chevet.

La paroisse et le château de Dourdain sont pillés par les ligueurs pendant les guerres de religion.

Pendant la Révolution, Dourdain devient chef-lieu de canton.

Les illustrations sont des photographies de l'auteur.