Nord du Bassin de Thau
http://www.ccnbt.fr/
La Communauté de communes du Nord du Bassin de Thau est issue du Syndicat Intercommunal du Nord du Bassin de Thau. Elle a été créée le 21 décembre 2000.
La commune de Gigean s'en est retiré en 2002.
Mèze (10 336 h)
Mesa

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d'azur à l'agneau pascal d'argent tenant de sa patte senestre de devant une longue croix de sable avec une banderole d'or chargée d'une croix pattée de gueules, la banderole pendante de la longue croix et attachée avec des cordons d'azur, d'argent et de gueules.
Lors de la Croisade des Albigeois, Pierre Seigneur de Mèze, vassal de Raimond de Béziers, prit fait et causes pour les Cathares. Le 29 juillet 1209, Simon de Montfort vainqueur s’accapara de la seigneurie de Mèze et imposa en signe de soumission l’agneau pascal portant la croix. Mèze perdit alors ses armoiries constituées de 3 roses rouges sur blason or à chevron de sable (noir).
Très différent de ce qu'il est aujourd'hui, le territoire de la ville aurait été décrit par le géographe romain Pomponius Mela comme "entourée d'eau de tous côtés" et uniquement "rattachée à la terre par une étroite chaussée". De cette situation proviendrait le nom original de Mèze : "Mansa", la "butte élevée surmontée de fumée".
Tout comme Agde, elle fut fondée par les Phocéens au VIe siècle av. J.-C..
Successivement refuge, comptoir commerçant et lieu d'habitation, la ville a connu un bon nombre d'occupations : Grecque, Romaine, prise par les troupes de Simon de Monfort, gérance par l'évêque d'Agde, jusqu'à la Révolution Française.
Longtemps cantonnée à l'agriculture et à la pêche, l'économie Mézoise se réouvre aux environs du VIe siècle au commerce maritime.
Poussan (4 644 h)

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d'argent au porc de sable surmonté de deux clefs du même passées en sautoir.
L'origine serait liée à l'association des mots Poussan (nom du village) et porcèl , nom occitan du petit cochon.
Ce n'est qu'à partir de l'an 960 qu'apparaît pour la première fois la mention de Poussan dans les documents d'archives, à l'occasion d'une donation par la comtesse Berthe de la Villa de Poussan, du domaine agricole et de l'église Saint-Pierre à l'abbaye de Montmajour.
Montbazin (2 243 h)

http://www.montbazin.fr/
http://www.montbazin.com/

d'or au monde croisé d'azur chargé en cœur de la lettre B capitale d'argent surmontée d'un croissant du même.
Forum Domiti.
Mentionné en 1100.
Village fortifié au Moyen-Age.
L'histoire millénaire du village, qui plonge ses racines depuis le temps de sa construction sur la Via Domitia par les Romains, se retrouve dans son patrimoine architectural, sa chapelle romane du XII ème siècle ornée de fresques d'influence italo-byzantine et ses sites archéologiques, l'espace des colonnades, ses maisons vigneronnes du XIX ème, dans son patrimoine végétal .

Autre blason présent sur les plaques des rues du village.
Villeveyrac (2 836 h)

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Blason simplifié du village
Le premier village, le plus ancien, se trouvait vers le domaine de Veyrac (situé au Sud de l’actuel) au lieu-dit «Le grand Cimetière» où existent des vestiges de tombes wisigothiques).
On retrouve les premières traces écrites en 990 lors du testament de Guillaume, Vicomte de Béziers et d’Agde, dans lequel il donne à sa fille Garsinde « Villa Vairago » avec ses terres et son église.
Le site de Veyrac, avec sa source, a un passé très riche. Il a été occupé dès le néolithique, ensuite par les romains et pour finir durant le moyen âge, où il semble avoir été délaissé, à ce moment là au profit du village actuel.
Villeveyrac appelé aussi Villemagne dépendait de l’abbaye de Valmagne (qui signifie littéralement grande vallée) dirigée par son abbé (le seigneur du village).
L'abbaye de Valmagne est fondée en 1138 par Raymond Trencavel, vicomte de Béziers. Les premiers moines viennent du monastère de Sainte-Marie d'Ardorel. Dépendante de l'abbaye de Cadouin, Valmagne suit d'abord la règle bénédictine. Le fort développement de l'ordre cistercien amène cependant l'abbaye à demander assez vite, en 1144, son détachement d'Ardorel et de Cadouin afin d'être rattachée à Bonnevaux (ce qui est fait en 1145).

Blason donné par l'Armorial Général
d'azur au portail d'argent avec ses colonnes et pilastres de même, maçonné de sable et sommé d'une vierge à genoux d'or, soutenue de deux anges du même, ces trois figures entourées d'un nuage aussi d'argent.
Loupian (2 033 h)
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d'azur au loup d'argent sur une terrasse de sinople.
Le village de Loupian se trouve sur le tracé de la Via Domitia. L'archéologie a révélé la présence d'une très importante villa gallo-romaine dédiée à la production de vin et son exportation. Pour cela la villa possédait un atelier de productions d'amphores (estampillées M A F) et d'un port sur les rives de l'étang de Thau.
Les premières mentions du village proprement dit (LUPIANUM) datent du Xème siècle.
Bouzigues (1 522 h)
Bosiga

http://www.bouzigues.fr/

au premier d'or à la crosse contournée de gueules issante de trois trangles ondées d'azur en pointe, au second d'azur à la tour donjonnée de trois pièces d'argent, maçonnée de sable et ouverte du champ
(création : Jean-Paul Fernon et Didier Catarina)
Vers le IVe siècle, Bouzigues s'appelait POSYGIUM ou BOSYGIUM, ce qui signifierait "terre en friche".
Habité au tout début par des pécheurs vivant de manière troglodytique dans les excavations de son rivage, ce village a ensuite été agriculteur et s'est fait un renom dans la tonnellerie.
Au début du vingtième siècle, selon une méthode en suspension reprise par ailleurs, s'y est développé la culture des coquillages (Huîtres et moules) distribués sous l'appellation BOUZIGUES.
Aujourd'hui encore cette culture reste l'élément moteur de l'économie à laquelle s'est lié le tourisme.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur, proviennent des sites indiqués sur la page, du service communication des mairies ou du site Banque du Blason. Le blason de Villeveyrac a été dessiné par Gilles Fichou d'après l'Armorial Général.