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Mont Aurélien Sainte Victoire
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La communauté de communes "Mont Aurélien Sainte Victoire" comportait 8 communes.
Elle avait été créée le 31/12/1993 et disparut le 15/12/2000 pour rejoindre la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix.
La communauté a 338 539 habitants.
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d'azur à deux lions d'or affrontés tenant entre leurs pattes un coeur d'argent.
Ces armoiries furent octroyées en 1548.
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Occupation gallo-romaine. Etymologie Bellus recessus. Beaurecueil et
Roques-Hautes formaient jusqu'en 1827, date de leur rattachement, deux
communautés distinctes relevant de la paroisse du Tholonet jusqu'à
l'érection de Beaurecueil en paroisse (1756).
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d'azur
à une boucle de ceinture d'or posée en fasce, accostée de deux palmes
du même; au chef chargé des lettres FU également d'or; en pointe de
l'écu le mot VEAU d'or.
La boucle de ceinture se
dit en provençal une fuvello; les palmes proviennent du blason des
Vitalis qui étaient les principaux co-seigneurs de la communauté en
1700, époque où le blason a été "imposé". Il est surmonté de seulement
deux tours et désigne donc un village simple fief contrairement à Trets
qui était chef-lieu de viguerie. De Bresc donne une seule palme dans le
texte mais présente un dessin avec 2 palmes.
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La ville fut occupée par les Goths en 418, les Francs en 536, les
Sarrasins en 730 puis fut libéré par Guillaume comte de Provence en
755. "Affuellum" au 11ème, Fuvel au 16ème, Fuveau au 17ème.
La lecture du blason éclaire quelque peu l'origine du nom de Fuveau et
confirme la thèse de la boucle formée par les deux ruisseaux qui
ceinturent toujours le village.
Seigneurie des Baux
(12ème), passée ensuite entre les mains de plusieurs co-seigneurs.
Marquisat de Château-l'Arc, érigé en 1687 en faveur des Boutassy.
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d'azur à trois pommes de pin d'or, les tiges en haut, deux et une
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Au XI éme siècle, le village s'appelait Podium Néroni.
Seigneurie
appartenant aux vicomtes de Marseille et aux abbés de Saint-Victor,
passée ensuite entre plusieurs mains; érigée en marquisat en 1743 en
faveur des Thomassin.
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d'or à un loup de sable sortant d'un bois de sinople mouvant du flanc senestre
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Au XI éme siècle, le village s'appelait Podium Lubéricum-la colline aux loups- .
A
la suite de dons successifs effectués par les différents seigneurs qui
se sont succédés au château, l'abbaye de Saint Victor à Marseille
devint propriétaire d'une grande partie du territoire de Puyloubier
jusqu'à la Révolution.
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d'or à un rosier de sinople, fleuri de roses de gueules.
Armes parlantes: un rosier pour Roset
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Au
XI éme siècle, le village s'appelait Rossetum. Devrait son nom à la
couleur rouge du sol. Possession de l'abbaye de Saint-Victor dès le
9ème et des vicomtes de Marseille. Les templiers y avaient des biens au
12ème qui furent transmis à l'ordre de Malte. S"appelle aussi Rousset sur Arc.
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de gueules à une croix pattée d'argent
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"Sanctus Antoninus" cité au 11ème.
La
seigneurie appartenait à l'abbaye de Saint-Victor qui autorisa
l'implantation des templiers au 12ème; ceux-ci augmentèrent leurs biens
et entrèrent en conflit avec l'abbaye; les hospitaliers leur
succédèrent pour une courte période au début 14ème. Durant le 16ème, la
seigneurie passa entre plusieurs mains et fut acquise au 17ème par les
Garnier, titulaires jusqu'à la Révolution.
Commune la moins peuplée du département.
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d'argent à trois trèfles de sinople 2 et 1
Quant
à l'origine du nom de TRETS, quoique incertaine, semble être issue du
Provençal et fait référence à 3 Coseigneurs, le blason en est un
témoignage. Son nom fut inventée vers 1664, et est devenu le nom
officiel de la ville lors de la création des départements en 1790.
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Occupation
préhistorique (mont Olympe) et gallo-romaine. La cité prospère de
Trittia, fondée par une colonie grecque, fut ruinée lors des invasions
sarrasines. "Curtis de Tresia" au 10ème. Etablissement templier au
quartier de Bandel. Nouvel essor durant le Moyen Age. Foires et marchés
établis au début 16ème. La seigneurie de Trets (qualifiée de baronnie
en 1364) appartint aux vicomtes de Marseille du 10ème au 16ème, aux
Foresta en 1533, aux Cauvet (16ème/17ème), aux Gaufridy au début 18ème;
Thomassin-Peynier en fut le dernier titulaire. |
Références: Les blasons proviennent des sites indiquées sur la page ou de photos de l'auteur.
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