Pilat Rhodanien
La communauté de communes du Pilat Rhodanien est une structure intercommunale située dans le département de la Loire (Rhône-Alpes).
Elle regroupe 14 communes soit 14 000 habitants depuis décembre 2001.
Pélussin (3 356 h)
http://pagesperso-orange.fr/associations.pelussin/

A l'époque celtique, deux peuples celtiques se partageaient le Pilat : les Ségusiaves et les Allobroges. Ils ont laissé le nom de Pilat qui veut dire, en celte, montagne large ("pi" : montagne et "lat" : large).
En 177 débutèrent à Lugdunum les persécutions des chrétiens. L'histoire ou la légende rapporte qu'à cette époque, un petit groupe de chrétiens vint se réfugier dans les montagnes et, plus précisément, à "Pulicinus ultra rhodanum" (Pélussin) où ils fondèrent l'église de Notre-Dame sous terre.
L'industrie de la soie arriva dans le Pilat avec Antoine Gayotti, originaire de Bologne, qui s'installa en 1536 à La Valla en Giers. Il fut suivi par son compatriote Horace Benay en 1572.
En 1840, 2000 personnes travaillaient aux moulinages de soie et on comptait 16000 mûriers.
Depuis la guerre, le travail de la soie déclinant, en 1983, un jeune ingénieur laitier dauphinois, Jean-Claude Guilloteau, inventeur d'un nouveau procédé de fabrication du fromage, choisit Pélussin pour installer la fabrication de son "Pavé d'Affinois'''
Chavanay (2 288 h)
http://villedechavanay.free.fr/

de gueules au dauphin d'or
C'est le blason du Forez que l'on trouve à Chavanay.
Le blason du Forez est issu des armes de Guy-Raymond d'Albon (1070 - 1109), cadet de la maison des dauphins du Viennois et d'Ide-Raymonde de Forez.
C'est à partir de 902 que l'on commence à parler de Chavanay. Louis roi de Bourgogne et de Vienne donne au vicomte de Berillon la paroisse de Chavanay
En 1173 Chavanay passe dans le domaine des seigneurs du Jarez. En 1302 Jacques de Jarez vend aux chanoines comte de Lyon une " maison " qu'il possédait à Chavanay et en 1307 une autre "maison" au Dauphin de Vienne. Le Dauphin de Vienne vendit Chavanay au baron de Malleval pour le réunir ainsi que Virieu à la Baronne de Malleval en 1330.
Après les familles de Forez et de Bourbon, Jean de Fay fut baron de Malleval, Virieu et Chavanay. Il se range du coté des réformes et avec le Baron des Adrets il marche en 1567 avec d'autres réformes pour conquérir la ville de Lyon.
Maclas (1 306 h)
http://www.maclas.fr/
pas d'emblème Maclas a certainement des origines très anciennes mais son orthographe est apparue en 1352. Durant le Moyen-Âge, Maclas était sous l'emprise du Baron de Malleval et ce n'est qu'en 1633 qu'elle s'en libéra pour créer sa propre baronnie. Celle-ci était installée au Château du Buisson et englobait Maclas,Véranne, Saint-Appolinard et Roisey.
La famille de Villars en fut les premier seigneurs. D'abord Claude de Villars et ensuite son fils Pierre qui dû vendre la baronnie à la famille de la Beau de Bérard qui en garda possession jusqu'à la Révolution française.
Saint-Pierre-de-Boeuf
(1 306 h)
http://www.joutestpierre-limony.com/

C'est en 1979 que la commune se dota d'armoiries:
- de gueules au dauphin d'or pour rappeler l'appartenance du village au comté du Forez
- d'or à l'ancre de sable pour indiquer l'importance du Rhône dans l'histoire du village
S'appelait Ager Bocius, du celte boscum, bois.
Au 15e, le nom évolue en St Pierre de Beus, mais l'origine reste la même puisque beus est la prononciation patoise de bois.
C'est au 17e qu'une erreur de transcription le transforme en St Pierre de Boeuf.
Le Rhône donnait du travail aux mariniers et pêcheurs.  Actuellement, il permet l'alimentation de la rivière artificielle de canoë kayak la plus longue d'Europe et sert de stade aux compétitions de joute.
Roisey (698 h)
http://www.roisey.fr/
pas d'emblème Le village de Roisey est mentionné en 1003 "villa Rosiatis". Il y avait un prieuré dédié à Saint Pancrace.
Saint-Michel-sur-Rhône
(637 h)
pas d'emblème Le roi de Provence et d'Italie, Louis l'Aveugle fit cadeau du village de Poncin aux moines de l'église St Pierre. Le premier lieu religieux est édifié au 11e siècle. Le village appartenait à la baronnie de Condrieu et s'appelait Saint Michel sous Condrieu.
Le nom changea à la création du département de la Loire.
Chuyer (587 h)
http://perso.inforoutes-ardeche.fr/ma-chuye/
Campé sur les premiers contreforts du Pilat, dans le versant Est du Col de Pavezin et du Crêt de Baronnette, Chuyer offre calme et douceur du climat. Au centre du village, la maison vigneronne qui fut au siècle dernier celle du charron, dresse depuis le XVIIIe siècle son fronton arrondi.
Véranne (582 h)
http://cdfveranne.free.fr/
pas d'emblème Le village de Véranne fut mentionné dès le Xe siècle. Il faisait partie de la Seigneurie de Maclas sous l'Ancien Régime. Au XIXe siècle, la région bénéficie d'un essor économiques grâce à l'industrie du tissage.
Vérin (577 h)
D'azur à la barque de marinier d'or, chargée de ses attributs et d'un marinier, en chef, à deux oiseaux huppés d'argent affrontés, la tête contournée au bec tenant une fleur d'or et une grappe de raisin en pointe.

Ce blason est inspiré d'un dessin trouvé dans une maison du bourg, sur la cheminée. Il représente un bateau avec tous les instruments du marinier. La commune se trouve près du Rhône. Il comprend du raisin symbolisant les ceps de vigne présents sur la commune.
Vérin a été fondé en 1880 sur la rive droite du Rhone entre colline et fleuve.
Saint-Appolinard (526 h) pas d'emblème Petit village au sud du canton de Pélussin.
A Saint-Appolinard, deux passionnés ont rassemblé une collection de 350 postes de radio à lampes des années 1920 à 1960.
Malleval (477 h)
http://pagesperso-orange.fr/malleval/

Dans le village, on peut voir ce médaillon sur la maison du pendu.
L'origine de ce symbole est obscur, voir http://www.france-secret.com/malleval_art1.html
Château de Malavalle mentionné dès 1157. Châtellenie fin du XIIIe siècle, possession de la maison de Forez.

En 1324, Malleval connaît son heure de gloire avec le mariage de Renaud de Forez et de Marguerite de Savoie ; celui-ci, fils cadet de Jean de Forez, se destinait d'abord à la prêtrise mais cet état ne lui permettant pas d'assouvir ses ambitions, il renonça à l'état ecclésiastique pour pouvoir d'abord se marier et ensuite jouir de la dot de sa femme. Devenu riche, il n'eut de cesse d'agrandir son domaine par l'achat des paroisses de Chavanay et de Pélussin et d'embellir son château et sa ville de Malleval qui comporta à son apogée jusqu'à 300 maisons. Malheureusement, cette période fut de courte durée : Renaud ne laissa pas d'héritier et devint fou après avoir été fait prisonnier à la bataille de Brignais. De fait, la capitale du Forez-Viennois fut transférée à Bourg l' Argental.

Jean de Fay, catholique, combattit la réforme en Languedoc puis, devenu protestant et profitant des désordres créés par la guerre, écuma la région du Pilat avec ses troupes à partir de Malleval. Pour mettre fin à tous ces pillages, en 1574, Christophe de St Chamond, gouverneur du Vivarais , démantela maisons, murailles et le château de Malleval.

La Chapelle-Villars (333 h)
d'azur à trois molettes d'or,au chef d'argent, chargé d'un lion léopardé de gueules .
Il s'agit des armes du maréchal de Villars.
La chapelle Sainte Marguerite date du 11e.
En 1584, Henri III roi de France, donne à Claude de Villars, capitaine et châtelain de Condrieu, l'autorisation de fortifier, élever des tours, faire des fossés et un pont-levis sur une maison lui appartenant.

Villars-en-Montagne nom sous la révolution.

En 1936, la commune est passée du nom de La Chapelle à La Chapelle-Villars.

Bessey (292 h)
Le logo rappelle à la fois un B initial de Bessey et une pomme.
Cité au 14e siècle. Paroisse du Forez en 1789.
Lupé (251 h)
http://www.societe-perillos.com/lupe.html
http://fr.wikipedia.org/

Le patrimoine historique et architectural de ce modeste village est caractérisé par un important château médiéval dont l’intérêt principal est son état de conservation. Il est considéré comme le fleuron du Parc Régional du Pilat.

Lupé apparaît dans l’histoire à travers quelques dates. À l’époque mérovingienne, en 665, un des premiers seigneurs de Lupé, Valdebert, assiste son parent, Saint-Ennemond, dans ses derniers moments.
On retrouve mention en 1066 d’un seigneur de Lupé, Guigo Falasterius, dans le cartulaire du monastère de Saint-Sauveur-en-Rue. Cette noble famille Falasterius (nom francisé en Falatier) fait construire le castrum à la fin du XIIe siècle et le conserve pendant plus de cinq cents ans en le transmettant toujours par les femmes.
La dernière descendante des Falatier, Louise, épouse un seigneur voisin, Gastonnet de Gaste qui, chambellan de Charles Ier de Bourbon, comte de Forez, en obtient les droits de moyenne et haute justice pour sa seigneurie de Lupé. Leur fils fut chambellan du roi Louis XI et leur petit-fils, chambellan du roi Charles VIII.

Les armes de Lupé sont, d'après Anne d'Urfé (rapporté par Malte-Brun dans La France illustrée, tome III, 1882) :
Mi-parti d'or et de gueules, à trois fasces d'azur sur les gueules. (Ce sont les armes de la famille de Gaste de Lupé.)
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués dans la page.