Rhône Cèze Languedoc


http://www.rhonecezelanguedoc.com/
Date de création: 18 décembre 2002
Rhône Cèze Languedoc fusionne le 1er janvier 2013 avec 5 communautés de communes voisines ainsi que trois communes dites isolées pour former la Communauté d'agglomération du Gard rhodanien.

Bagnols-sur-Cèze (18 506 h)

Banhòus de Céser




http://www.bagnolssurceze.fr/
  

De gueules aux trois tinettes suspendues chacune à un anneau du même par trois cordons aussi d'or, au chef cousu de sinople chargé de trois fleurs de lys d'or.

Les trois tinettes ou cuvettes d'or sont une allusion à l'étymologie traditionnelle du nom de la ville, autrement dit à la présence de sources thermales. Les trois fleurs de lys d'or sur fond vert ("de sinople") sont celles des rois de France. Elles auraient été rajoutées ensuite, et elles auraient d'abord été sur fond bleu ("d'azur"), à l'image des armes de la maison de France.
Le toponyme "Bagnols" vient du latin balneare qui signifie se baigner, ce serait plus précisément le dérivé de diminutifs du mot balneum qui désigne d'après Pierre Thiénard une station thermale en voie d'abandon. Les occurrences les plus anciennes du nom de la ville sont Baniolas (1119), Balneolae (1281), Balneoleum (1307).
 Le XIIe et le XIIIe siècle sont des siècles de croissance et de développement pour Bagnols, qui comptera 400 feux (1500 à 2000 habitants) en 1314. Bagnols grandit autour de son château féodal (à l'emplacement de l'actuelle médiathèque) et de son marché.
À la demande des Postes et Télégraphes, Bagnols devient Bagnols-sur-Cèze en 1891.
Laudun-L'Ardoise (5 388 h)

http://www.laudunlardoise.fr/


 D'azur au sautoir d'or, au lambel de gueules brochant en chef.
Ce sont les armoiries des de Laudun, seigneurs du lieu
La ville ancienne se situait sur le « plateau du Camp de César » qui domine la ville nouvelle. L'histoire de Laudun commence après l'abandon de l'oppidum à la fin du VIe siècle ap. J.-C. Les premiers vestiges du Moyen Age (XIe ‑ XIIe siècles) se découvrent sur la colline Sainte-Foy où demeurent des pans de murs du château féodal.

Laudun, ancien vicus gallo-romain, faisait partie de la viguerie de Bagnols et du diocèse d'Uzès, doyenné de Bagnols.

Par décret du 1er février 2001, la commune de Laudun devient Laudun-l'Ardoise.
Pont-Saint-Esprit (10 046 h)



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D'azur au pont de cinq arches d'or sur des ondes d'argent mouvant de la pointe, sommé d'une croisette haussée au milieu du pont et de deux petits bâtiments, celui de dextre avec une girouette, le tout d'or, la croisette accostée de deux fleurs de lys du même et surmontée d'une colombe aussi d'argent en pal volant vers la pointe
La ville s’appelait au milieu du Moyen Âge Saint-Saturnin-du-Port (en latin Portum Sancti Saturnini ). Le nom actuel de la ville lui vient de la construction du pont sur le Rhône par le frère de saint Louis, le comte de Poitiers et de Toulouse Alphonse de Poitiers ; elle commença en 1265 pour s’achever en 1309. D’après Viollet-le-Duc, elle fut confiée à la branche pontife des Hospitaliers (la branche des constructeurs de ponts, formée par ces moines-soldats pour faciliter les pèlerinages) et dirigée par Jean de Thianges. Ce pont, le plus vieux de tous les ponts sur le Rhône, sept cents ans, reliant la Provence au Languedoc, en aval du Rhône, a longtemps constitué un point de passage privilégié sur le Rhône. Il est constitué de vingt arches, mesure un kilomètre de long, et a fait la fortune de cette petite ville par le paiement de l'octroi y afférant.
Sabran (1 737 h)

http://www.gard-provencal.com/vv/sabran.htm


De vair au chef losangé d'or et de sinople.
Les armoiries du village proviennent de l'Armorial Général.
Les Barons de Sabran, seigneurs mineurs, rendent hommage et reconnaissance aux évêques d'Uzès seigneurs majeurs de toute la Sabranenque.

Le Mandatement de Sabran est composé de 7 ou 8 hameaux groupés en 3 paroisses à Sainte-Agathe de Sabran, Notre-Dame de Colombiers et Saint-Julien-du-Pistrin à Combe.

Le blason gravé dans le village est différent du  modèle officiel.
    La famille des barons de Sabran porte: De gueules au lion d'argent
Saint-Alexandre (978 h)

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De sable à la fasce losangée d'argent et d'azur.
Village du 12e siècle, St-Alexandre doit son nom à St-Alexandre, évêque qui vint évangéliser la cité. Les habitants décidèrent donc de donner son nom à leur village.

L’Eglise et son clocher : sur la porte d’entrée, la statue d’argile de Saint-Alexandre, évêque et patron du village. Cette église correspond au plan type de l’église romane comportant trois nefs.
La chapelle de Saint-Joseph : son emplacement fut pris sur l’ancien cimetière qui touchait, au midi, l’église paroissiale.
Saint-Étienne-des-Sorts (505 h)

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D'hermine au pal losangé d'argent et de gueules.
Les compoix de Saint-Etienne-des-Sorts mentionnent de nombreux mariniers, occupés au transport des marchandises et matériaux sur le Rhône. Les Stéphanois s'étaient spécialisés dans la conduite des bateaux relativement petits, appelés "sapines". Trois mariniers, quatre au plus, suffisaient à leur manœuvre. Deux chevaux pouvaient les remonter sans trop de peine. Ils transportaient des fûts d'arbres et de peupliers jusqu'aux scieries d'Avignon, des pierres extraites des carrières pour être employées au revêtement des bords du fleuve avec un apogée de 1878 à 1883.
Saint-Geniès-de-Comolas (1 582 h)

http://st-genies-de-comolas.fr/

D'hermine au chef losangé d'argent et d'azur.
Le nom vient probablement de Saint Geniès qui fut décapité près d'Arles pour avoir refusé de transcrire l'Edit de persécution des chrétiens de l'empereur Dioclétien en 303. Le nom de Comolas pourrait provenir du latin cumulus (tas, colline), en raison de la présence de quelques collines et d'une longue barre de pierres appelé «montagne» et qui culmine à 176 mètres d'altitude.
Saint Geniès, en Languedoc faisait partie de l'enclave de la Provence, l'église et le château de Saint Génies appartenaient à la mense épiscopale d'Avignon, en vertu d'une donation faite à l'évêque Fulcherius en 911 par Louis III l'Aveugle, roi et empereur d'Italie.

À la Révolution, le village prit le nom de « Montagne Comolas ».
Saint-Nazaire (1 159 h)

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D'azur à la fasce losangée d'or et de pourpre.

Saint-Nazaire est située dans la vallée du Rhône sur l’ancienne voie romaine « Nîmes Alba ».
Cependant, le site fût occupé par l’homme dès la préhistoire, en témoignent des vestiges datant de 2000 ans avant J.C.

Actuellement traversé par la RN 86, le village, d’origine médiévale, garde encore de son authenticité : l’église paroissiale d’époque romane et la maison seigneuriale en sont les témoins.

Le terroir est essentiellement constitué de vignes classées en « Appellation d’origine contrôlée : Côtes du Rhône » donnant des vins de qualité.

Saint-Victor-la-Coste (1 524 h)

http://www.saintvictorlacoste.com/

De gueules à la fasce losangée d'argent et de sinople.
Le village, appartenant au domaine de la Maison de Sabran, se développe au XIIIe siècle au flanc nord d'une colline au sommet de laquelle se trouve juché le castellas, une forteresse médiévale dont les origines restent encore méconnues. Au siècle suivant le village s'étend par delà ses remparts (toujours en bon état de conservation), pour atteindre au XIXe siècle une extension encore délimitée aujourd'hui par d'anciens lavoirs.
Vénéjan (1 173 h)

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D'or à la bande losangée d'argent et de sinople.
D’abord domaine gallo romain : VENEIANUM, au bord du Rhône, abandonné au Ve siècle pour l’oppidum de LOMBRUN, le premier Castrum du XIe siècle s’implantera sur la colline du site actuel, puis sa chapelle castrale.
Un Guillaume de Vénéjan sera évêque d’Uzès au XIIe siècle, il fondera la Chartreuse de Valbonne.
De 1290 à la fin du XVIe siècle, se succédera la lignée des de Béziers à qui l’on doit le château, puis les d’Ancezune et les de Grignan dont le dernier Louis, épousera Marguerite de Sévigné, la fille de la célèbre Marquise. En 1720 la Seigneurie sera vendue à Charles de Fogasse, puis au Marquis de Lafare.
Mais ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale que Vénéjan connaîtra une rapide expansion avec les grands travaux sur le Rhône, et en 1952 la création du Centre Atomique de Marcoule.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.