Salanque-Méditerranée
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La Communauté de Communes de
Salanque-Méditerranée a été
créée le 23 décembre 1996.
En 2006, Le Barcarès, St Laurent de la Salanque et St Hippolyte partent pour la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée. Salses-le-Château faisait partie de la Communauté de communes du Rivesaltais-Agly-Manadeil jusqu'en 2011. La communauté de communes accueille depuis le 1er janvier 2012 la commune audoise de Fitou, qui a refusé d'intégrer la communauté d'agglomération du Grand Narbonne à la suite de la dissolution de la communauté de communes Corbières en Méditerranée. Le 1er janvier 2017 la communauté de communes est fusionnée avec la Communauté de communes des Corbières pour créer la Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée. |
La Salanque est une région du Nord du
Roussillon, comprise entre la plaine littorale, les Corbières au
Nord, le Fenouillèdes à l'Ouest, le Ribéral au
Sud-Ouest et la Têt au Sud. Il s'agit de la plaine du Roussillon
qui se poursuit au Sud de Perpignan, le paysage y est plat comme une
limande.
Géographiquement, il faut savoir que la Salanque était, aux temps préhistoriques, une sorte d'immense marécage (d'ailleurs le mot "Salanque", "Sal-anque", signifie "Terres salées"). |
La
Communauté de communes Corbières Salanque
Méditerranée regroupe 21 communes pour une population de
21 000 habitants. Son logo a été créé par Bigbenprod. |
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St Laurent de la Salanque (10 301 h)
Sant Llorenç de la Salanca |
Ces armes ont été définies par le Conseil Municipal en 1968 et elles se lisent en terme héraldique de cette manière : "taillé, au 1 d'azur à une voile d'argent, au 2 de gueules au gril de Saint Laurent d'or en pal". Elles rappellent la double origine de la commune : maritime d'une part car l'activité de la population était essentiellement tournée vers la mer ou vers l'étang. Et d'autre part patronymique : "St Laurent", martyr (en Espagne v.210-Rome 256), diacre à Rome, qui distribua aux pauvres les richesses de l'Eglise plutôt que de les livrer au Préfet, et qui fut supplicié sur un gril ardent. L'image de Laurent est donc double : celle de diacre fidèle jusqu'à la mort à son évêque, et modèle du clerc chargé de l'administration des biens de la communauté, modèle de l'ordre sacerdotale, mais aussi celle du 3ème patron de Rome avec les deux apôtres Pierre et Paul. |
Le nom Santi-Laurenci apparaît pour la
première fois en 968, en référence à un
lieu situé à l'embouchure de l'Agly.
La seigneurie citée au 12ème passa à la couronne d'Aragon puis à celle de Majorque avant de revenir à l'Aragon jusqu'au traité des Pyrénées qui la rattacha à la France avec le Roussillon. Le premier pont en bois traversant l'Agly y fut construit en 1692. Elle s'appella "Sentinelle-de-l'Agly " pendant la révolution. La commune du Port-de-Barcarès fut détachée en 1929. |
Pià (8 741 h)
https://pia.fr/
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parti d'argent et de sinople à la fasce de gueule |
Ce nom parait être une
abréviation du latin "Appia"; mais l'histoire de la
période romaine est muette sur cet endroit, qui était
peut-être la villa d'un "Appius".
Au Moyen-Age, les archevêques de Narbonne étaient seigneurs du lieu. C'est, en effet, un de ces prélats qui fit construire le château (1245-1257). Les habitants de ce village ont eu, pendant longtemps, comme les béotiens en Grèce et les champenois en France, la réputation d'avoir l'esprit obtus et grossier. Les "Pianenchs" étaient devenus un sujet d'amusement, et cependant ils ne sont pas moins intelligents que le reste des Roussillonnais. La légende est racontée sur le site du club de rugby à XIII , un des meilleurs de France, dont les couleurs sont vert, blanc et rouge. "Nos aînés villageois pianencqs, un beau jour s'aperçurent qu'un magnifique chardon avait poussé tout en haut de notre clocher le célèbre Campana, chacun y alla de sa proposition et finalement en fut retenue une qui consistait à hisser avec une poulie un âne au faîte du « Campana » avec pour mission de manger le chardon. L'opération fût lancée, l'âne à qui on avait passé une corde au cou tirait une langue démesurée et les villageois de rétorquer que c'était de plaisir en voyant le chardon approcher. Bien sûr quand il fut redescendu, le pauvre bourriquet avait cessé de vivre, et c'est ainsi que fut colportée de village en village cette légende qui colle encore aujourd'hui à tous les pianencqs." |
Le site "officiel" de la ville de Pia
indique que les armes de PIA sont de gueules à la bande
d’or accompagnée de deux pieds de céleri
arrachés, du même. Il s'agit d'armes parlantes, le
céleri se nommant «apit » en catalan, allusion
à l'ancienne graphie d'Apià.
Ces armes sont données par l'Armorial de Pere Costa qui situe cette famille en Roussillon. Mais cela semble une grave confusion de vouloir donner à un village les armoiries d'une famille homonyme. Les armoiries sont un symbole identitaire propre au groupe qui l'utilise. Il représente ce groupe et non le nom du groupe. |
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Claira (4 027 h)
http://claira.fr/ |
d'azur au dextrochère armé d'une épée haute posée en bande, le tout d'or, issant d'une burèle ondée d'argent en pointe, à la meule de moulin d'argent percée du champ, brochant sur l'épée, tiercée en pairle ondé renversé par un filet de sable, chargée au premier d'une cloche de gueules, au deuxième d'une tour donjonnée du même, ouverte et ajourée aussi d'argent, au troisième d'un chardon aussi de gueules. dextrochère: Figure constituée par un bras droit, issant du flanc gauche de l'écu (à droite pour celui qui le regarde) et tendu vers le côté opposé. burèle: Nom que prend la fasce lorsque sa largeur est fortement diminuée brochant: Se dit d'une figure qui est placée par dessus une ou plusieurs autres et qui les cache partiellement. |
Ancienne villa romaine : le domaine de Clarus
appartint au roi de Majorque, passa à l'Aragon avant de devenir
la propriété personnelle de Jeanne d'Aragon, fille de
Pierre III.
C'est à Claira qu'eut lieu l'entrevue entre Louis XI et le roi d'Aragon. |
Le Barcarès (5 316 h) El Barcarès http://portbarcares.com/ |
D’azur à la barque catalane d’or, au chef du même chargé de quatre pals de gueules. Le blason du Barcarès rappelle la vocation maritime de la ville. La partie haute porte les couleurs catalanes. |
Au début
simplement nommé comme plage de Sanct Lorens en 1481, on trouve
l'appellation Port de Barques dès 1750 puis el Barcarés
en 1866. Port-Barcarès est l'appellation touristique de la station balnéaire. La commune du Barcarès est créée le 22 mars 1929 à partir de territoires distraits de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque et rattachée au canton de Rivesaltes, puis en 1935 au canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque |
St Hippolyte (2 897 h)
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d'or aux quatre pals de gueules, à Saint Hippolyte martyr traîné par un cheval, le tout d'argent, brochant sur le tout Hippolyte, après avoir enseveli le corps de saint Laurent, fut pris par les gardes de l'empereur. Revêtu de son costume de soldat, il refusa d'abjurer sa foi et fût traîné à travers les ronces et les épines, jusqu'au moment où il rendit l'âme, vers l'an 256. |
Pendant le XIIIe siècle Pons de Vernet,
qui à ce moment possédait la seigneurie de St Hippolyte
vendit successivement plusieurs terrains et bâtiments à la
commanderie Templière du Mas Deu. A sa mort en 1211 il lui
légua aussi le château et tous les biens qu'il y
possédait. C'est ainsi que le village passa sous la coupe de
l'ordre du Temple. Déjà présent auparavant, les
templiers créèrent un hôpital dans le village en
1190 qui perdurera jusqu'au XVIIe siècle. Le village fut une
possession complète des templiers jusqu'à Philippe IV,
qui ordonna la suppression de l'ordre. Il passa ensuite à
l'ordre de St Jean de Jérusalem, qui éparpillèrent
en partie leurs biens.
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Salses-le-Château (3 441 h) |
D’azur semé de fleurs de lys d’or, au saint de carnation, habillé d’une aube d’argent et d’une dalmatique de gueules auréolé d’or, sur une terrasse du même, tenant de sa main dextre une palme aussi d’or et sa senestre un livre aussi d’argent. C'est le saint patron de la paroisse qui est représenté: Saint-Etienne. |
La ville est
prise par le général français Guichard d'Albon de
Saint-André le 8 octobre 1496 et sa garnison massacrée.
Après avoir récupéré la ville par
traité, Ferdinand II d'Aragon fait construire (1497-1502),
à proximité de ce qui fut un castrum romain, une
forteresse unique en son genre, dernier avatar du château fort
cherchant à s’adapter à l’artillerie : la
forteresse de Salses. La ville est prise puis perdue par les Français en 1639 (siège de Salses), puis en 1642. À la Révolution française, la paroisse de Garrieux est rattachée à la commune de Salses. |
Cet écusson est présent sur une fresque dans la ville. Il représente les 4 attractions touristiques de la ville: son chateau, le soleil, la pèche et la viticulture. |
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Fitou (1 042 h) http://www.fitou.fr/ |
De vair, à une fasce fuselée d'argent et de sable. |
À
l'époque romaine, de nombreuses constructions furent
dressées sur la voie Domitienne allant de l'Espagne à
l'Italie en fonction de l'emplacement des sources d'eau. En raison de sa position près de la frontière entre l'Espagne et la France, le village fut exposé plusieurs fois aux invasions. |
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.
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