Serre Ponçon
(Savinois - Serre Ponçon)
La Communauté de Communes du Savinois - Serre Ponçon a été créée le 31 décembre 1996 et regroupe  1931 habitants de 7 communes des Hautes Alpes.

Le logo a été retenu suite à un concours amateur, lancé en mars 2017.
 C'est la proposition de Julie Hannequart qui a été retenue.
http://www.ccserreponcon.com/
La Communauté de Communes de Serre-Ponçon regroupe depuis 2016, les  communautés de communes de l'Embrunais et de Savinois-Serre-Ponçon, ainsi que les communes de Chorges et de Pontis.
Elle se compose de 17 communes pour 15 600 habitants.
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Savines le Lac (1 066 h)
http://www.savines-le-lac.fr/

De sinople, au huchet  contourné d'or, enguiché de gueules.
Ce sont les armes de la première famille de Savine, celle de Rodolphe de la Font, premier seigneur connu de Savine en 1282, armoiries adoptées le 03/11/1969 par le Conseil Municipal.
La commune, dont le nom s'orthographiait jadis "Savine", avait comme marraine une certaine Sabina, affranchie du patrice Abbon qui dirigeait pour lui, au VIIIe siècle, une exploitation agricole dans la basse vallée du Torrent de Réallon. Cette vallée constituait, semble-t-il, une petite principauté indépendante comprenant les villages de Réallon, Les Méans, Puy-Saint-Eusèbe et Saint-Apollinaire, dont le centre était Réallon, et qui n'a pas été touchée par la reconquête.
Avant le XIIe siècle, les seigneurs de cette terre, qui n'avait pas encore de nom, transportèrent leurs pénates au lieu-dit  "La Paroisse" (le Savines primitif) et, sur la hauteur, firent construire un château dont on devine encore les ruines (mur d'enceinte) et la première église paroissiale dédiée à Sainte-Marie-Magdeleine. Ce lieu fut abandonné à cause des ravages du torrent de Réallon.
Dans les années 1130, un nouveau village se créa au pied du massif du Grand Morgon, de part et d'autre de La Durance après la dissolution de la principauté de Montmirail. La première famille de Savine, cousine de celle de Montmirail, s'éteignit en 1388. Les Lafont de Pelleautier se substituèrent à elle et prirent ses armes. Elle a fait ériger sa terre en marquisat en 1715.
Le village pris le nom de Bel Air aux Bois pendant la Révolution.
Le village fut à nouveau  complètement détruit pour les besoins de la construction du "Barrage de Serre-Ponçon", plus grand barrage artificiel d'Europe. C'est le 3 Mai 1961 que le coup de grace fut donné avec l'explosion de l'Eglise.
Le nouveau Savines-le-Lac a été entièrement reconstruit sur la rive gauche du Lac de Serre-Ponçon.

Devise:
"J'irai sonner jusque dans les cieux"
sur les armoiries gravées sur la mairie du village, on voit 3 étoiles avec le huchet.
Prunières (298 h)

http://www.prunieres.fr/


De gueules à la bande d'or accompagnée en chef d'un gland d'or, vêtu, tigé et feuillé de même et, en point, d'un besant d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.
armes des Estienne de Saint Jean
Mentionné en 1210.
Siège d'un prieuré qui aurait été fondé en 1027 par le comte de Provence.
En 1625, la seigneurie passa par mariage des Rousset aux Estienne de Saint Jean, originaires d'Aix en Provence.
L'église et le château furent brûlés en 1692 par le duc de Savoie.
Ilot Saint-Michel  : de l'ancien hameau de La Conche noyé par le barrage, il ne subsiste que la chapelle Saint-Michel sur un îlot lors de la création du barrage de Serre-Ponçon.

Le drapeau municipal de Prunières est le tricolore avec les inscriptions RF (République Française), Prunières et HA (Hautes Alpes).
Réallon (253 h)



http://www.reallon.fr/

Realon


Emblème officiel du village: un logo.
Mentionné dès le 8e siècle.
Ancienne place forte au 14e siècle
Vieilles maisons basses à voûtes de type embrunais.
Vestiges d'une tour de guet d'un château fort nommé "Fortalissium", occupé par Jean Chabassol, le seigneur de Réalon en 1360 sous le règne de Charles V.
De 1014 habitants en 1846, Réallon ne comptait plus que 642 au début des années 1920 et 179 en 1980.
Vallée du torrent de Réallon.
Station de ski.

Blason de l'Association Patrimoine en Réallonais.

Projet de blason pour Réallon par Willy FURINA
Puy Sanières (279 h)

http://www.puysanieres.fr/


D'argent au lion de gueules, au chef d'azur chargé de trois rencontres de vache d'or.
Puy-Sanières a été inféodé par l'archevêque, en 1540, aux Navaisse (de Névache) qui possédèrent cette terre jusqu'en 1789. La commune porte leurs armes.

Mentionné en 1297.
Il est de tradition qu'au moyen-âge il y avait au Puy-Sanières une église paroissiale sous le vocable de saint Pierre qui servait également pour le village voisin du Puy-Saint-Eusèbe (mandement de Savines).
Cette église ayant été ruinée aurait été transférée au Puy-Saint-Eusèbe de telle sorte qu'il n'y aurait plus eu de paroisse dans le mandement du Puy-Sanières.
Le village de la Villette, situé dans la commune aurait, selon la tradition, été entraîné dans la Durance par une trombe d'eau.
Puy Saint Eusèbe (152 h)

http://www.puysainteusebe.com/

De sinople à trois huchets d'or liés de gueules, le premier posé en bande, le pavillon en haut, le second posé en barre, le pavillon en haut, le troisième posé en fasce, le pavillon à senestre.
Adopté par le Conseil Municipal le 10 mars 2015.
extrait du compte-rendu:
Contact a été pris avec la Société d'Etudes des Hautes-Alpes, qui en 1974 a publié un armorial des communes de notre département. Accord a été donné par le Président de cette société M.PLAYOUST et par M. DUSSIERRE, responsable à l'époque de l'étude, sur le dessin présenté  qui correspond aux données héraldiques de Puy St Eusèbe:
De sinople à trois huchets d'or liés de gueules,  
A cette délibération est jointe la représentation du blason.
Délibération est prise à l'unanimité.
Bien avant que l’église du village soit reconstruite, entre 1505 et 1530, la commune portait déjà le nom de Saint-Eusèbe et figurait dès 1265 sous le vocable de Sanctus Eusebius.
Eusèbe, de grec eusèbes le pieux, d’origine sarde fut élevé par sa mère sainte Restitude. En 339 il reçoit la prêtrise à Rome pour être sacré évêque de Verceil par le pape Jules Ier l’année suivante. Saint Marcelin, né en Afrique, débarqué en Gaule vers 350, fonda à Embrun le premier oratoire chrétien. Saint Marcelin fut sacré évêque par saint Eusèbe de Verceil dont le diocèse s’étendait jusqu’à l’ouest de Turin.
Le village s'appella Grand Puy à la Révolution.
Saint Apollinaire (160 h)



http://www.saint-apollinaire.fr/

D'or, à la bordure componée d'or et de sable.

Maisons-fermes aux greniers en bois et aux toits d'ardoise.
Lac de Saint-Apollinaire bordé de belles forêts.
Le village s'appella Apollinaire puis Mont Apollon lors de la Révolution Française.
Le très digne prélat Apollinaire est envoyé par le prince des apôtres Pierre à Ravenne, annoncer aux incrédules le nom de Jésus. Après y avoir opéré un grand nombre de miracles eu faveur de ceux qui croyaient en J.-C., il fut souvent accablé sous les coups de fouet; et son corps déjà vieux fut soumis à des traitements horribles de la part des impies. Mais afin que les fidèles ne fussent pas ébranlés dans la foi en présence de pareils tourments, il opérait des miracles comme les apôtres. Après ses supplices, il ressuscite une jeune personne, il rend la vue aux aveugles, la parole aux muets, il délivre une possédée du démon, il guérit un lépreux, il rend la santé à un pestiféré dont les membres tombaient en dissolution; il renverse une idole et le temple qui l’abritait. Il mourut en 263 sous les coups de la populace.
Le Sauze du Lac (145 h)



http://www.lesauzedulac.fr/


Sur le drapeau-logo du village, on peut voir une montagne, un lac, du vert pour les forêts, un soleil et les silhouettes des demoiselles coiffées.
Place forte au 13e siècle.
Village isolé du reste du département, belvédère entre les deux branches du lac de Serre-Ponçon et le territoire de Pontis, rattaché aux Alpes-de-Haute-Provence.
La commune du Sauze a pris le nom du Sauze-du-Lac en 1991.
Une cinquantaine de Demoiselles coiffées: résultat de l'érosion, les Demoiselles Coiffées, sont des colonnes de pierre friable d'origine jurassique supportant des pierres granitiques.
Forêt de sapins et de mélèzes.
Chorges (3 055 h)
Chòrjas

http://www.mairie-chorges.fr/



D’azur au chevron bretessé d’or à la croix d’argent issant de la pointe, au chef d’or chargé de 3 coeurs de gueules
Chorges, nommé dans les itinéraires Caturrigomagus était l’une des capitales de la peuplade gauloise des Caturiges  Les Caturiges se battent vaillamment dans tous les passages des montagnes contre les armées de César. Vaincu, le village gaulois de Chorges devient une honorable cité, appelée Civit Catur. Selon Pline, les Caturiges jouissent des privilèges latins, ce qui n’est pas le cas de la plupart des gallo-romains. La cité gallo-romaine est, au IVe siècle, la capitale du Pagus Rigomagensis de la Notitia Galliarum. Chorges est même la capitale d’un évêché, supprimé à l’époque de l’installation des Burgondes, vers 480.
Au XIe et XIIe siècles, l’Embrunais dépend d'un administrateur. Chorges est indépendante d’Embrun et possède sa châtellenie et son tribunal ou Cour commune. La bourgade est détruite avant 1077 par une guerre, selon Joseph Roman. Mais l’acte qui parle de la reconstruction, qui va durer un siècle, veut peut-être parler de ruines datant des guerres contre les Sarrasins.
Chorges est initialement choisie comme siège d u chef-lieu du département des Hautes-Alpes (1790), avant qu’il ne soit transféré à Gap.
Intègre la Communauté de communes de Serre-Ponçon .
Pontis (88 h)

Pountis

http://www.pontis.fr/

de gueules à un pont de deux arches d'argent, sur une rivière du même
Armorial Général de France
Pontis apparaît pour la première fois dans les chartes en 1147. La seigneurie appartient à la famille de Pontis du XIIe au XVIIe siècle, puis passe aux Revillasc jusqu’à la Révolution. Un péage était établi sur la route qui faisait communiquer la vallée de l’Ubaye avec la route d’Embrun.
Au début du XVIIe siècle, Pontis était disputé entre le Dauphiné et la Provence, et ses habitants étaient soumis aux impositions de l'une et l'autre provinces. Le 25 février 1629, Louis de Pontis, fils cadet de la famille seigneuriale, entré au service du roi Louis XIII, organisa un accueil solennel du roi lors de son passage au pont de Savines. Le roi, touché par cette sollicitude inattendue, délia la communauté de Pontis de ses obligations vis-à-vis du Dauphiné.
La départementalisation de 1790 entérina l'état de fait en plaçant la commune de Pontis dans les Basses-Alpes (aujourd'hui Alpes-de-Haute-Provence), et ses voisines le Sauze et Savines dans les Hautes-Alpes.
Pontis fait partie de 1993 à 2016 de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye et à partir du 1er janvier 2017, de la communauté de communes de Serre-Ponçon.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.