Serrois

La communauté de communes du Serrois a été créée le 28 décembre 1993.
Serres (1 241 h)

http://www.buech-serrois.com/
  
D'hermine au chef d'or chargé de quatre pals de gueules

Les armoiries comportent les hermines des Mévouillon et les quatre pals des comtes de Provence de la maison de Barcelone. Elles ont été adoptées par délibération du Conseil municipal du 17 mai 1968.
 Le testament du patrice Abbon daté de 739 mentionne pour la première fois le castrum sur la Pignolette qui est l'origine de la ville. En 988, le clerc Richaud de Saint-André-de-Rosans donne à l'abbaye de Cluny tous les territoires et le lieu fortifié de Serredum (Serres). Au Moyen Âge, la ville devient la plus importante de la vallée et un château est construit sur le rocher de la Pignolette qui la domine.
En 1298 la seigneurie de Serres est achetée par le dauphin de Viennois. Le dauphin Jean II accorde des privilèges aux Juifs et aux Lombards. Le dauphin de Viennois transfère le chef-lieu du bailliage de Gapençais d'Upaix à Serres où il est resté jusqu'en 1512.
Durant les guerres de religion, le capitaine huguenot Montbrun met le siège devant la ville le 27 avril 1574, qui capitule après la bataille de La Bâtie-Montsaléon. La promulgation de l'édit de Fontainebleau, en 1685, entraîne le départ de nombreux protestants de Serres, de la communauté des "vaudois" qui vont s'installer en Suisse, en Allemagne (où ils vont fonder le village de Serres Wiernsheim) et aux Pays-Bas.
Savournon (235 h)



http://www.savournon.fr/


Depuis le 11ème siècle, les seigneurs de SAVOURNON appartenaient à la famille des d’AGOULT dont le premier était Rostaing en 1200. La seigneurie de Savournon, alors, comprenait aussi celle de Beaujeu jusqu’en 1377  et celle du Bersac jusqu’au I6e siècle. Le territoire du Plan du Bourg lui fut rattaché en 1400 environ par cession de Georges Augier, seigneur de la Val d’Oze au dernier des d’Agoult, Raymond.  François de BONNE, duc de LESDIGUIERES , dernier connétable de France, a acquis la seigneurie de Hugues de L’HERE pour 2200 écus d’or le 12 avril 1589. Le dernier seigneur de SAVOURNON fut Gabriel de RASTEL DE ROCHEBLAVE , compté comme émigré lors de la Révolution de 1789.

D'or, à quatre pals de gueules, au mouton contourné et paissant d'argent brochant sur le tout, au chef d'azur chargé de l'inscription 'omnia velut me' d'or
L'Épine (185 h)

http://mairie.de.lepine.pagesperso-orange.fr/index.htm


D'azur aux trois têtes de lion arrachées d'or, lampassées de gueules et couronnées d'or. 
 C'est une petite commune située dans la vallée du Buëch, dans le sud-ouest du département des Hautes-Alpes. La Blème, affluent du Buëch, prend sa source à l'Épine.
La Bâtie-Montsaléon (220 h)

http://www.labatie-montsaleon.com/		        

Blasons mêlés des co-seigneurs
de La Bâtie Montsaléon
Flotte au XVIème s.
et Augier au XIVème s.
 Sous l'Empire romain, une agglomération secondaire était implantée sur le territoire de la commune : Mons Seleucus. Ce vicus était situé sur la voie romaine entre Die et Gap, et au-delà, le col du Montgenèvre.

C’est à proximité qu'a lieu, en 353, la bataille de Mons Seleucus entre Constance II et Magnence, qui décide de la défaite définitive du second.

En 1206, le comte de Provence prétendait encore au haut domaine de cette seigneurie. Auger, puis Reynier, les barons de la Val-d'Oze possédèrent jusqu'en 1406 la moitié de la terre de la Bâtie-Mont-Saléon (Armorial Haut-Alpin, Jean Grosdidier de Matons). Georges Auger, forcé de payer à Pierre de Grolée-Mévouillon son beau-frère la dot d'Anne sa soeur, vendit ce qu'il possédait à la Bâtie à Antoine Vieux, en 1406. Raymond et François, fils d'Antoine (1413-1438), paraissent avoir revendu leur part à l'autre co-seigneur de la Bâtie, Jean de Flotte… Les Flotte, barons de Montmaur, sont co-seigneurs de la Bâtie depuis le XIIème siècle et jusqu'au XVIIIème siècle (Armorial du Dauphiné, Charles d'Hozier). Le blason du village représente la présence des deux familles.

Au village, le blason des Flotte est également présent sur le tableau "L'adoration des bergers" en l'église romane de l'Assomption de la Vierge, classé aux Monuments Historiques.

Durant les guerres de religion, Montbrun et Lesdiguières battent une troupe de catholiques le 8 mai 1574.

 D’azur au sautoir d'argent, cantonné de quatre mouchetures d'hermine de sable.
On ne sais pas pourquoi le site Wikipédia donne pour La Bâtie-Montsaléon le blason de Salérans.
Le Bersac (151 h)

http://www.lebersac.fr/


D'or à la bande d'azur chargée de trois demi-vols à plomb d'argent.
Adopté le 30 novembre 2007. C'est le blason de la famille de Genton du Barsac, derniers seigneurs du village 		Le Bersac est accroché au flanc sud de la montagne d’Arambre. Celle-ci doit son nom probablement à cette déesse voconce Allambrina. En effet cette montagne est connue jusqu’au XVIIIe siècle sous le nom d’Allambre. Dans cette région, Allambrina était le nom d’une source-divinité, à laquelle les gaulois rendaient un culte spécial, comme ils le faisaient à l’encontre des sources pérennes.
Méreuil (88 h) pas d'emblème connu
 MEREUIL compte plusieurs maisons et une petite église datant du 18ème siècle.
Les locaux occupés aujourd’hui par un Centre d’Alcoologie, ont abrité un aérium pour enfants appartenant à la Croix Rouge de 1948 à 1982.
Le château de MEREUIL, dont la tour pittoresque est visible de la route départementale en contrebas du village, a appartenu au Conte de MEREUIL jusqu’en 1789 ; il est aujourd’hui propriété du Centre Hospitalier de LARAGNE.
La Piarre (90 h)

 pas d'emblème connu


 Depuis l’an 1000 jusqu’en 1792, le territoire s’appelle « Peyre », à la suite de la donation du lieu, ainsi que de Sigottier, par Guillaume le Conquérant, au baron De Peyre (mentionné La Piarre par erreur), en les récompenser de ses engagement. Il était venu de Lozère pour participer à la libération de la Provence et des Alpes des Sarrazins, en 983, aux côtés d’autres seigneurs dont les Mévouillon.
D'abord partagé entre une famille qui portait le nom de la seigneurie et le Dauphin, successeur du comte de Provence, Peyre (La Piarre) fut divisé en plusieurs parts à partir du XIVe siècle. Le 8 janvier 1334, les coseigneurs de Peyre (La Piarre), au nombre de huit au moins, reconnaissent au Dauphin le droit d'élever chaque année, pendant une nuit, son étendard sur le château de Peyre, en signe de suzeraineté.
Saint-Genis (49 h)

http://www.gite-hautes-alpes-buech.com/		     

 La population de Saint-Genis était de 49 au recensement de 1999, 55 en 2006, 59 en 2007 et 54 en 2009. La densité de population du village est de 2.95 habitants par km².
Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 41 en 2007.
Sigottier (83 h)
 pas d'emblème connu L'altitude moyenne de Sigottier est de 721 mètres environ. Sa superficie est de 25.33 km²
Montclus (57 h)

http://montclus.wordpress.com/
  
Losangé d'argent et de gueules, au chef d'or chargé d'un lion léopardé passant de sable.
L'origine du blason vient de celui de la famille de Flotte. 		C'est au centre de la commune que se situe le village de Montclus surplombé par une tour en ruines, construite vers l'an mille par la famille de Flotte, alors seigneur de ce village. Contrairement à une idée répandue, il n'y a jamais eu de château mais cette simple tour de guet permettant de prévenir de l'arrivée des brigands qui organisaient à cette époque des "razzias" sur la vallée.
Montrond (61 h)

De geules à un serpent ondoyant et tortillé d'argent posé en pal et couronné d'or de cinq fleurons en triangle.
Armorial des communes des Hautes-Alpes, Jean-Charles d'Armat (Société d'Etudes des Hautes-Alpes) 		L'altitude moyenne de Montrond est de 650 mètres environ. Sa superficie est de 4.46 km²
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