SISTERONAIS-BUECH
(RIBIERS -VAL DE MEOUGE) |
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La communauté de communes Ribiers -
Val de Méouge comportait 7 communes des Hautes-Alpes et 1 commune
de la Drôme.
Elle fut créée en 1994. |
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https://www.sisteronais-buech.fr/ | Elle fusionna avec 6 autres intercommunalités: Sisteronais, La Motte-du-Caire - Turriers, Interdépartementale des Baronnies, Laragnais, Serrois et Vallée de l'Oule pour créer le 14 novembre 2016 la communauté de communes Sisteronais-Buëch. La communauté de communes est composée de 60 communes (21 communes des Alpes-de-Haute-Provence, 36 communes des Hautes-Alpes et 3 communes de la Drôme). | |
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| De sable herminé d'or; au chef d'or chargé d'un pont à trois arches de gueules; à la pointe abaissée de gueules brochant en partie sur le chef et à l'agneau passant d'or brochant en pointe sur la pointe. Adopté en 2018. | Depuis le 1er janvier 2016; les communes d'Antonaves,
Châteauneuf-de-Chabre et Ribiers ont fusionné pour former la commune
nouvelle de Val Buëch-Méouge. |
de contre-hermine au chef d'or, à la pointe de gueules brochant sur le tout |
Ribiers: Le nom d'origine "Riperi", est une forme de
très basse latinité. La plus ancienne mention authentique
ne remonte pas au-delà de 1241. A l'origine, du moyen-âge
au XIe siècle, une famille et un château-fort dominaient
toute la vallée du Buëch inférieur, ce château
était celui de Mison, possession de la famille de
Mévouillon puis des Vicomtes de Gap. A cette époque, la
terre de Ribiers dépendait aussi de celle de Mison pour deux
raisons principales : pendant la plus grande patrie du moyen-âge,
les habitants de Mison possédaient des droits de pâture
sur une partie importante du territoire de Ribiers. Puis la Seigneurie
de Ribiers s'est transmise dans la famille de Mévouillon, puis
d'autres, par droits héréditaires, sans aucune vente, de
1120 jusqu'en 1681. Au XIIe siècle, le territoire de Ribiers
était divisé en quatre fiefs ou quatre châteaux. Le
plus rapproché de Sisteron était celui de Saint-Etienne,
dont il subsiste des ruines sur un rocher. Le plus
éloigné des rives du Buëch était celui de
Creyssint, le troisième était celui de Château
Giraud et enfin sur les bords du Buëch, il y avait le
château de Ribiers. Les Seigneurs de Ribiers jugèrent
utile et dispendieux d'entretenir quatre château-forts dans leur
seigneurie. Le seul qui fut conservé est celui de Ribiers, les
autres furent démolis ou tombèrent en ruines.
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De gueules au mouton passant d'or, accompagné en chef, à dextre d'une étoile d'or, à senestre d'un croissant du même. adopté le 30 janvier 1961 Les armes symbolisent l'élevage du mouton, qui est l'activité principale de la commune, placé sous le signe de l'étoile du berger et de la lune croissante pour marquer l'espoir et la prospérité. Enseigne en fer forgé devant la mairie |
Antonaves: L'impératrice Alix, femme de Conrad le Pacifique, roi de Bourgogne, donna, vers 960, aux moines de Montmajour, en Provence, la terre d'Antonaves, qui devait dépendre du domaine royal. Ceux-ci y fondèrent un prieuré dont le titulaire devint plus tard seigneur de la localité ; il le demeura jusqu'à la fin de l'Ancien régime. Les Mévouillon tentèrent, vers 1338, de le déposséder, mais n'y parvinrent pas. | |
pas d'emblème connu
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Châteauneuf-de-Chabre: Le village
méridional de Châteauneuf-de-Chabre est établi au
confluent du Buëch et de la Méouge, au milieu des vergers.
Après la traversée du village on entre directement dans
les célèbres Gorges de la Méouge. Ce torrent
fougueux taillé dans un lit de calcaire blanc, offre une
succession de cascades et de marmites à l'eau couleur miel qui
font la joie des amateurs de baignade. Châteauneuf-de-Chabre est
un terroir où l'on cultivait au XIXème siècle, le
mûrier blanc, parallèlement à l'élevage des
vers à soie pour l'industrie du textile. La commune culmine au
sommet des Espranons (1352 m) sur la Montagne de Chabre, un haut lieu
du vol libre.
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Barret-sur-Méouge était autrefois composé de deux
hameaux : Barret-de-Chabre (ou Barret le haut) et Barret-le-Bas, actuel
chef-lieu. Siège actuellement d'un institut
médico-éducatif pour enfants, le village possède
notamment une chapelle romane placée sous le vocable de
Saint-Laurent (en ruines). Un édifice implanté au nord,
considéré comme la plus ancienne église de la
vallée (probablement du XIe siècle). A signaler une
seconde chapelle datant du XVIIIe siècle (Saint-Blaise). C'est
en 1944 que les deux communautés furent réunies pour
former une seule commune.
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Les recherches de Daniel BERNARD (1947-2014), conseiller municipal
(2007-2014), pour retrouver le blason historique du village étant
restées infructueuses, même après consultation de la Commission
Nationale d'Héraldique aux Archives de France, le Conseil Municipal a
décidé de procéder à la création d'armoiries pour la commune.
Le nouveau blason a été adopté par délibération le 8 mars 2013, en respectant les conseils de la Commission Nationale d'Héraldique : «s'inspirer ou reprendre un ou plusieurs blasons de seigneurs locaux, mais de préférence ceux qui ont pu avoir droit de haute justice sur le fief et/ou de préférence ceux qui ont porté comme nom celui du territoire de la commune». C'est ainsi qu'il a été décidé de faire référence : - à Raimbaud de Calma, Seigneur de Lachau, qui accorda une Charte des Libertés à ses vassaux en 1209 (d'or au lion de gueules) ; - aux Seigneurs de la Tour Gouvernet, derniers seigneurs de Lachau avant la Révolution de 1789 (d'azur à une tour crénelée de cinq pièces d'argent au chef cousu de gueules chargé de trois heaumes d'or posés de profil) ; - à la Tour du Riable, parce que son image est représentative du patrimoine historique de la commune. d'azur à la tour du lieu (Tour du Riable) crénelée de cinq pièces d'argent maçonnée ajourée et ouverte de sable sur un rocher d'argent mouvant de la pointe, au chef d'or à deux lions adossés de gueules |
Commune de la Drome. Possession des
Mévouillon. Charte des libertés en 1209. La cité
primitive de Calma, occupée dès l'époque romaine,
fut détruite et remplacée par le village actuel.
Siège d'un monastère de l'ordre de Cluny dont subsiste
l'église, ancienne paroissiale.
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Eourres est l'un
de ces villages de la Méouge qui s'est soudainement
dépeuplé lors de l'exode rural de la fin du XIXe
siècle, puis après les deux guerres mondiales. A 1000
mètres d'altitude, la commune d'Eourres était
divisée autrefois en deux paroisses : Eourres (sous le vocable
de Saint-Etienne) et Rougnousse. Après l'exode, un élan
s'est engagé avec le défrichement de nombreuses terres
arides et l'arrivée de nouvelles familles, tournées pour
certaines vers la culture biologique. N'hésitez pas à
visiter l'étonnante église Saint-Étienne, de style
"mauresque" surplombant le village.
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Salérans (87 h)
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D'azur au sautoir d'argent cantonné de quatre mouchetures d'hermine de sable adopté le 12 octobre 1969 Les mouchetures d'hermine de sable rappellent les Mévouillon, premiers seigneurs de la commune |
La forme
ancienne de son nom, Salardanum, sans doute pour Salardunum, est de
consonance celtique, la désinence dun signifiant hauteur,
colline. L'ancien village s'est en effet construit autour d'une motte
isolée, façonnée en partie de main d'homme,
peut-être au Xe siècle, sur laquelle était
construit, au XIIe siècle, un donjon carré. Autour de
cette forteresse, en très mauvais état de conservation, a
été aménagé un château, au XIIIe
siècle, dont les ruines sont importantes. On y voit notamment
les citernes. Un peu plus bas sur la pente, s'élève un
autre château du XVIe siècle qui ne tombe en ruines que
depuis peu. Salérans faisait partie du fief des
Mévouillon et ce sont eux qui ont dû élever ces
édifices car ils n'abandonnèrent la région qu'en
1711, date à laquelle Salérans fut uni au comté de
Ribiers et passa aux Valbelle. La paroisse a été
créée au XIe siècle par les moines de
Saint-André d'Avignon.
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Saint-Pierre-Avez (29 h)
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d'argent à la croix de Malte de gueules, au chef de contre-hermine |
Une
commanderie de l'Ordre Saint- Jean de Jérusalem y fut
installée au moyen-âge (dont une partie est
peut-être la bâtisse de pierre située au sommet du
village). Une commanderie riche de par les diverses donations faites
dans les mandements du val de Barret, d'Arzeliers et d'Upaix et suite
à l'acquisition des biens de l'abbaye de Clarescombe de Ribiers
au XIIIe siècle.
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Les illustrations de cette page sont des photos de l'auteur sauf le blason d'Antonaves qui provient de International Civic Heraldry.
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