SISTERONAIS-BUECH
(Sisteronais)
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Le Sisteronais est une Communauté de Communes depuis le 31/12/2005. Elle couvre les 5 communes actuelles du canton de Sisteron dans l'arrondissement de Forcalquier dans la département des Alpes de Haute Provence. 5 communes actuellement, mais elles furent plus nombreuses autrefois.
Les communes de Valernes et de Vaumeilh sont venus la rejoindre en 2009.

https://www.sisteronais-buech.fr/
Le 14 novembre 2016 a été fondée la Communauté de Communes du Sisteronais-Buëch issue de la fusion de 2 Communautés de Communes des Alpes-de-Haute-Provence (Sisteronais, La Motte-du-Caire - Turriers) et de 5 Communautés de Communes des Hautes-Alpes (Interdépartementale des Baronnies, Laragnais, Ribiers-Val de Méouge, Serrois et Vallée de l'Oule)
La communauté de communes est composée de 62 communes (21 communes des Alpes-de-Haute-Provence, 36 communes des Hautes-Alpes et 3 communes de la Drôme)

Après avoir mené une consultation, la CCSB s’est dotée de son logo et de sa nouvelle charte graphique. Il s’agit d’un logo au tracé moderne qui a vocation à vivre dans le temps et est facilement déclinable pour les services de l’intercommunalité.
Une volonté selon ses initiateurs: unir.
Afin de créer un logo qui soit représentatif des territoires qui composent le Sisteronais-Buëch, la réflexion s’est portée sur un symbole rassembleur : les arcades. Ce style d’architecture se retrouve sur la Citadelle de Sisteron, ainsi que sur les nombreux ponts qui relient le territoire. La forme humaine abstraite évoque la volonté de se projeter dans l’avenir avec enthousiasme. Cet enthousiasme est renforcé par la typographie tout à la fois originale et sobre.
Les couleurs renforcent l’unité du logo. Le bleu dominant que l’on retrouve sur les logos des 3 départements qui composent l’intercommunalité : les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes et la Drôme. Le rouge et le jaune représentent les couleurs historiques de la Provence.
Il ressort de ce logo les valeurs de la communauté de Communes : bâtir un avenir commun, avec énergie et de manière solidaire.
Créer une identité partagée et informer ses habitants.
(Extrait de https://www.dici.fr/actu/2017/03/29/alpes-sud-voici-logo-de-nouvelle-com-com-sisteronais-buech-988980)
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Sisteron (7 460 h)

Sistéroun

http://www.sisteron.com/


d'azur à la lettre capitale S d'or couronnée de même, accompagnée de deux fleurs de lys d'or posées en chef et en pointe un besan de même. (Armorial La Planche 1669)

Sisteron, d'origine gauloise fut occupé très tôt par les Romains qui en firent la sixième cité de la Deuxième Narbonnaise.

Ville épiscopale dès le 4ème. La cité échappa aux incursions barbares, mais fut pillée par les Sarrasins et ne retrouva sa prospérité que vers le 11ème.

Domaine des comtes de Forcalquier, passé aux comtes de Provence, Sisteron devint domaine royal en co-administration avec les évêques.

Charte de franchises dès 1212. Les états de Provence s'y tinrent en 1286. Renaissance spirituelle avec saint Vincent Ferrier vers 1400.

La ville connut sept épidémies de peste entre 1451 et 1503 qui détruisirent deux tiers de la population.

Au cours des guerres de Religion, Sisteron, qui resta fidèle à la couronne, subit deux sièges sanglants. Ces troubles, d'autres séditions au 17ème, la peste de 1630, le typhus de 1744 ruinèrent la ville qui rétablit cependant son économie et sa prospérité fin 18ème.

Sisteron, toujours royaliste, ne se rallia pas à Napoléon en 1815.

En 1944, la ville subit un grave bombardement de l'aviation américaine; précédemment, la Résistance avait réussi à libérer les prisonniers politiques enfermés dans la citadelle.

 

de gueules à une grande S d'or couronnée de même, accompagnée de deux fleurs de lys d'or posées une de chaque flanc et en pointe de deux annelets de même. (Armorial Général 1696)

Bannières de Sisteron aux couleurs de livrée rouge et jaune.

Mison (1 128 h)

Misoun

http://www.mairiedemison.fr/

D'azur à une fasce haussée d'argent chargée du mot MISON de sable, surmontée de deux roses d'argent et accompagnée en pointe d'un chevron abaissé d'or enfermant une autre rose d'argent.

Le blason dérive de celui des Armands marquis de Mison qui était: D'azur à une fasce haussée d'or accompagnée en chef d'une couronne ducale et en pointe d'un chevron le tout d'or .

Ancien territoire des Voconces, occupé ensuite par les Romains.

Cité dès 988, propriété des vicomtes de Gap, puis des comtes de Provence en 1263.

Charte de franchises en 1360.

Baronnie, puis marquisat en 1694 au profit de Charles d'Armand.

Mison est aujourd'hui fait d'un village et de deux hameaux.

La Silve parle d'anciennes forêts et le plus méridional des clochers embrunais ponctue son église.

Au second hameau, les Armand, au XVII siècle, ont attaché leur nom : ils en étaient marquis.

Le drapeau de Mison est le plus simple possible.

Entrepierres (379 h)

Entrepeiros

http://entrepierres.net/

http://www.entrepierres.fr/

de sinople aux deux rochers d'argent mouvant des flancs, un bourg composé d'une église et de plusieurs maisons aussi d'argent, essorées de sable, bâti au pied du rocher senestre, une rivière d'argent mouvant du rocher dextre coulant au pied du bourg

"Inter petras" cité en 1040; tire son nom des rochers qui l'entourent.

On y voit une grande barre rocheuse littéralement sciée par un petit torrent, le "Riou de Jabron", offrant ainsi un majestueux détroit reliant la partie Sud à la partie haute et septentrionale appelée Mézien ) blottie au pied des falaises.

Il y aurait eu un établissement templier à Saint-Pui (quelques traces). Fief des Matheron (16ème), des Voland (17ème), puis des Roux (18ème). Paroisse indépendante de Mézien (provient du provencal : milieu) jusqu'au 19ème. 924 habitants en 1851.

Depuis 1973, les communes de Vilhosc et de St Symphorien, ont été rattachées à celle d'Entrepierres-Mézien n'en formant plus qu'une seule.

De gueules à une fasce d'argent chargée du mot St Simphorien de sable

Saint-Symphorien : cité au 11ème sous son vocable actuel.

Seigneurie des Rodulphu 14ème, puis des d'Oraison et des Valbelle.

Destruction du château en 1392 par Raymond de Turenne.

Le village s'appela Pont-de-Vanson sous la Révolution.

La route carrossable s'arrête au pont de la Reine Jeanne (XIVe s.). Quelques centaines de mètres plus loin, vous trouverez le village de St- Symphorien, dont la beauté sauvage est saisissante.

Aujourd'hui ce village est totalement inhabité. La commune a fusionnée en 1974 avec Entrepierres.

D'argent à un arbre de sinople feuillé et arraché au naturel mouvant d'un croissant de gueules et accosté de 2 étoiles d'azur.

Ces armes sont celles de la famille Périer avec la différence que le champ est d'or pour ceux-ci. Cette famille n'a jamais possédé la seigneurie du village.

Vilhosc : présence romaine. "Vilioscum" cité au 11ème.

Ancien prieuré 12ème dont il reste la crypte.

Seigneurie des Brancas au 15ème, puis des Latil et des Valbelle.

La commune a fusionnée en 1974 avec Entrepierres.

Saint-Geniez (96 h)

De gueules à une fasce d'argent chargée du mot St Geniez de sable et accompagnée de 3 croisettes pattées d'or, 2 en chef et 1 en pointe.

A l'origine, occupation romaine à Dromon, où fut érigé ensuite un château féodal ; après sa destruction, la population se fixa dans le site actuel qui devint chef-lieu.

Relevait de Saint-Victor de Marseille jusqu'au 14ème, puis passa aux Gombert jusqu'à la Révolution.

Inhabité au 15ème après les ravages de Raymond de Turenne.

Le monastère de Chardavon (fondé au 11ème, cité en 1204) fut ruiné par les guerres du 14ème, la communauté transportée près de Sisteron déclina après les ravages des guerres de Religion, puis disparut à la Révolution. Chardavon lui fut rattaché en 1861.

La commune est aussi appelée Saint Geniez de Dromon. Dromont fut son nom sous la révolution.

Authon (62 h)

Aoutoun

D'azur à une croix de Malte d'argent bordée d'or.

Petit village de montagne où convergent les vallées de Feissal, Mélan et Costebelle.

Au XIIe siècle, la seigneurie d'Authon appartenait aux chevaliers du Temple puis passa ensuite à l'ordre de Malte et s'intégra à la commanderie de Gap.

De tout temps, Authon fut le dernier point de ravitaillement pour les bergers des troupeaux transhumant vers les alpages

D'azur à un faisceau de 5 flèches d'or liées de gueules.

Armes parlantes: faisceau pour Feissal.

Commune rattachée: Feissal annexée par décret du 15/06/1936.
Valernes (250 h)

Valerno

http://www.valernes.fr/

D'azur à un croissant d'argent, surmonté de deux étoiles d'or, posées en pal, l'une sur l'autre.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle, Corte mea Valerignaca.

Pendant les guerres de religion, le village est occupé par les protestants, et a ses murailles démolies en 1586.

Le château est pillé en mars 1792. La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, le 11 mai 1792 ; elle s’affilie à la société de Marseille en août. Environ 60 à 80 % de la population masculine la fréquente. En 1793, le château est mis aux enchères pour démolition, et entièrement mis à bas.
Vaumeilh (262 h)

Vaoumelho


D'azur, à une bande d'or accompagnée de six roses d'argent posées en orle.

Le blason provient d'un des seigneurs du lieu: Roger de Beaufort, neveu des papes Clément VI et Grégoire XI.

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1171 (de Vaumel), fait l’objet de différentes interprétations:
 selon Charles Rostaing, le nom est construit sur une racine oronymique (donc désignant une montagne) ;
  Ernest Nègre fait l’hypothèse, sans certitude, que le nom serait composé du latin vallem et du nom romain Maelius.

Elle est occupée par les protestants à la fin des guerres de religion.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur, de l'Armorial Général, des Etudes Héraldiques, d'Heraldry of the world ou des sites indiqués sur la page.