Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse

Pays des Sorgues

La Communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse est composée de 5 membres .

Elle a été créée par arrêté préfectoral du 28 décembre 2001.

Elle regroupe 28 309 habitants.

L'Isle sur la Sorgue (17 443 h)

http://www.isle-sur-sorgue-antiques.com/

D'or au feu de gueules, à la rivière de d'azur.

Les armes datent au moins de 1764, quand eut lieu l'union de Velourgues et de Saint Antoine avec L'Isle, les armes portèrent trois truites. Par la suite les truites furent remplacées par «l'eau de Velourgues et le feu de Saint-Antoine».

Le "feu de St Antoine" est une maladie épidémique qui se manifeste autour de la taille et que nous appelons actuellement "zona". Cette maladie régnait sur le petit hameau de pécheur aux IV et V éme siècles. Elle se soignait, à l'époque, par des prières à St Antoine, le père du désert.

Mention d'un castrum pendant l'occupation romaine.

Cité en 1126 : "Isla", nom qui vient de l'installation de la cité primitive dans une île de la Sorgue. Le nouveau bourg, lors de l'extension de la cité, s'appela "St-Laurent" et par la suite "l'lsle".

Fief des comtes de Provence, puis des comtes de Toulouse, enfin du Saint-Siège (depuis 1274). Franchises dès le 13ème.

La cité fortifiée par les papes devint le refuge des cités voisines et fut épargnée ainsi par les guerres de Religion. Epidémies de peste en 1458, 1628, 1629 et 1721 ; choléra en 1837 et 1854.

Pendant la Révolution, le bourg fut mis à feu et à sang par les troupes de la Convention, et l'état de siège dura cinq ans lors de la réaction thermidorienne. La destruction des remparts se poursuivit de 1793 à la moitié du 19ème. Bombardement allié en 1944.

Châteauneuf de Gadagne (2 873 h)

http://www.chateauneufdegadagne.com/

De gueules à deux pals d'or, chargée en abîme d'un écusson d'argent à la bande de sable remplie d'or, accompagnée de deux étoiles de gueules.

Les armes furent adoptées en 1981.

La partie principale du blason (de gueules à deux pals d'or) apparut sur un billet de santé de 1722.

On trouve aussi le blason des Galléans, sur les plaques des rues du village.

Cité pour la première fois en 1202 : "De Castro Novo".

Son vocable primitif fut longtemps "Châteauneuf-de-Giraud-Amic" (du nom des premiers seigneurs) ; on l'appelle aussi couramment "Gadagne".

Seigneurie des Amic puis des Simiane au 14ème et depuis 1668 des Galléan de Gadagne. Erigé en duché en 1668 en faveur de ceux-ci.

Pendant les guerres de Religion, le village fut dévasté par le baron des Adrets.

Berceau du félibrige, mouvement fondé pour la renaissance de la langue provençale au château de Fontségugne en 1854 par Mistral et un groupe de poètes.

Fontaine de Vaucluse (611 h)

Vau-Cluso la Font

http://www.vaucluse-visites-virtuelles.com/glvirtualbluepopouts/fontaine-de-vaucluse.html

D'azur à une truite et un ombre d'argent posés sur l'autre en fasce

(de Bresc 1866)

Parfois est représenté cette variante à trois poissons.

Cité en 1034 : "Vallis Clausa", la vallée fermée.

Nommé "Vaucluse-la-Fontaine" jusqu'en 1946.

Fief des comtes de Toulouse qui en cédèrent la moitié à l'évêque de Cavaillon, en 1171.

Propriété du Saint-Siège en 1274. Au 14ème, des bandes de pillards ayant dévasté le village, les habitants le désertèrent ; les évêques, qui avaient conservé leurs droits au sein de la propriété pontificale du Comtat, sous-inféodèrent ces terres aux Garnier en 1413, aux Stainville (15ème), aux Forbin ( 17ème), puis aux Seytres-Caumont jusqu'à la Révolution.

Pétrarque résida à Vaucluse et y composa plusieurs oeuvres. Philippe de Cabassol, ami de Pétrarque, y fit de nombreux séjours.

La célèbre fontaine est une des plus importantes sources au monde (jusqu'à 200m3/seconde) ; l'on sait qu'elle collecte les eaux du vaste plateau de Vaucluse, mais le mystère de la résurgence (- 315 m) n'a jamais été élucidé malgré de nombreuses tentatives d'exploration (en1981 : - 153 m par un plongeur marseillais ; 9 sept. 1983 : - 243 m par le "Sorgonaute"). Ce secret, la beauté du site, le spectacle impressionnant de l'émergence des eaux, ont fasciné de tout temps auteurs littéraires et scientifiques et font de la commune un haut-lieu touristique international.

Saumane de Vaucluse (690 h)

Saumano

http://www.saumane-de-vaucluse.fr/

De gueules à l'aigle couronnée d'argent accompagnée au premier franc canton d'une étoile à huit rais du même.

Les armes furent adoptées en 1983.

Elles montrent les emblemes des différents seigneurs: l'aigle des Astouaud, et l'étoile de Sade.

Au 11ème siècle, Saumane s'écrivait "Somanna" ou "Saumanna". D'après certains auteurs, Saumane viendrait de "som" (sommet) ou du mot "Sauma" (ânesse), ce qui ferait équivaloir Saumane au nom d'Asnière en langue d'Oc.

Dès le 12ème siècle est édifié un castrum qui, certainement, engloba les premières maisons de Saumane.

Au 13ème siècle, la seigneurie de Saumane était sous l'entière juridiction du Comte de Toulouse. Bertrand Pierre et Guillaume Pierre en étaient seigneurs en 1220. Quelques années après (1253), Pons d'Astouaud en rendit hommage. Les Astouaud ne gardèrent pas longtemps ce fief qu'ils aliénèrent à Benoît XIII. La papauté résidait alors en Avignon et régnait sur le Comtat Venaissin.

En 1451, le Pape Nicolas V inféoda la seigneurie de Saumane à Baudet de Sade, son écuyer, en reconnaissance de ses services.

En 1740, naissance de Donatien Alphonse François de Sade, connu sous son titre de "Marquis de Sade". Il vécut au château de l'âge de 5 à 10 ans : son oncle l'abbé s'y chargea de son éducation. Ce château à l'architecture labyrinthique, hétéroclite, où l'on rencontre bon nombre de passages dérobés, oubliettes, silos et cachots, marqua certainement l'imagination du jeune marquis.

Le Thor (7 508 h)

lou Tor

http://www.ville-lethor.fr/

D'azur au taureau d'or et à l'étoile du même à dextre du chef.

Armes parlantes: la devise "Taurum Stella Ducit" fait allusion au nom du pays et à la seconde constellation du zodiaque, le taureau (de Bresc 1865).

Cité en 1029 : "Torum".

Co-seigneurie des comtes de Toulouse et de Barcelone, puis de Giraud Amic III de Sabran et de la ville d'Avignon.

Fief partagé ensuite entre les papes et plusieurs familles, la plupart illustres : les Amic, les Villeneuve, les Boulbon et, en dernier, les ducs de Caderousse.

Au cours de la Révolution, le redoutable Jourdan, dit "Coupe-Tête", jugeant la ville trop "tiède", fit exécuter le chef de la Garde nationale et préleva un lourd tribut.

Le Thor avait son "prince d'amour" choisi parmi les notables (les veuves ou veufs remariés et les femmes se mariant à l'extérieur de la commune devaient lui verser une somme d'argent).

Les blasons et logos proviennent des sites indiqués dans la page, Ecussons à coudre ou des photographies de l'auteur.