CA Gap-Tallard-Durance
(Tallard-Barcillonnette)


1964: Un syndicat intercommunal à vocation multiple portant le nom de  SIVOM du canton de Tallard est créé. Il est composé des neuf communes du canton de Tallard plus Vitrolles, issu du canton de Barcillonnette.

1989: Ce SIVOM devient le district de Tallard-Barcillonnette après intégration des communes de Barcillonnette et d'Esparron.

1993: Le SIVOM devient communauté de communes le 30 décembre 1992 ; c'est l'une des premières communautés de communes de France et la première du département des Hautes-Alpes:  la communauté de communes de Tallard-Barcillonnette.

1994: Pelleautier intègre la communauté de communes de Tallard-Barcillonnette  puis La Freissinouse en 1995. Ces deux communes l'ont quitté le 1er janvier 2014 et ont rejoint la communauté d'agglomération du Gapençais..


https://www.gap-tallard-durance.fr/
2017: Fusion avec la communauté d'agglomération du Gapençais pour former la communauté d'agglomération de Gap-Tallard-Durance, du fait de la gestion commune de l'aérodrome de Gap - Tallard par les deux communes concernées.   Deux communes du département limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence s'ajoutent à la communauté d'agglomération : Claret et Curbans, 2 communes des Alpes de Haute Provence de  la communauté de communes La Motte du Caire - Turriers.
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Tallard (2 246 h)


logo actuel


ancien logo

http://www.ville-tallard.fr/
  

D'or à la bande componée de cinq pièces de sinople et d'argent

Les armoiries ont été concédées par Louix XIV en 1696 (Armorial Général de France 11e volume Dauphiné, généralité de Grenoble folio 29) et adoptées par délibération du conseil municipal le 9 mai 1968.
Le nom de Tallard figure pour la première fois dans une charte du viie siècle ; d'origine probablement germanique (diverses vagues d'invasion ayant parcouru la région au cours des siècles précédents), ce nom pouvait signifier « ville vieille » ou « terre haute », en référence à sa situation géographique d'alors, sur le flanc de la colline au nord du village actuel3.
Sous le règne des princes d’Orange, les Tallardiens descendent dans la vallée et élevèrent une tour en bois en haut d'une butte, tour de défense, sous laquelle la population se réfugia peu à peu, pour se protéger mais aussi pour le côté pratique vis-à-vis du commerce. C'est plus tard l’emplacement du château.
À partir du xe siècle, Tallard se protège des brigands et des voleurs en élevant des remparts, dont on peut voir encore les traces. Le Reynaudia (ruisseau qui vient du nord) encercle les remparts et des portes qui venaient s'appuyer contre les murailles permettaient de pénétrer dans le village. L'entrée se faisait à la Porte Belle, dont on voit la maison du gardien. C'est lui qui autorisait ou non le droit de passage dans le village.
Les princes d’Orange accordent une charte de liberté aux Tallardiens en 1209. Les Tallardiens gardent les clés de la ville. En 1215, Tiburge, veuve du prince d’Orange, et son neveu vendent tous les droits et la seigneurie de Tallard aux chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui vont jouer un rôle de charité, combiné avec l’ordre militaire et religieux6. Ils protègent les pèlerins et les voyageurs. Leur commanderie siège pendant 107 ans. En 1326, les chevaliers échangent Tallard contre le comté d'Alife (royaume de Naples). Arnaud de Trian, neveu du pape Jean XXII et jusque-là comte d'Alife, devient donc à partir de cette date, vicomte de Tallard8. Dans la guerre de l’Union d'Aix, son successeur Louis de Trians se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier.
Arnaud de Trians (1280-1350) fut le premier seigneur de Tallard. Il va créer une imposante forteresse, avec l’édifice préexistant à savoir le corps de logis seigneurial flanqué de tours notamment du donjon. Sa petite-fille Anne de Trians, seule héritière, épousa en 1375 Antoine de Sassenage. Ils deviendront les nouveaux seigneurs de Tallard. Leur fille unique, Françoise, épousera en 1439 Antoine de Clermont, issu d'une grande famille du Dauphiné.
Héritier du château, Bernardin de Clermont (1440-1522), qui épousa une riche héritière Anne de Husson Tonnerre en 1496, va agrandir le château en y ajoutant la salle des corps de garde, la chapelle seigneuriale, le châtelet d’entrée, le parc de la Garenne et les écuries du château qu’il va faire construire en dehors du château, dans le village médiéval, par manque de place. Durant les Guerres de religion, les Clermont s’exilent ; le château est mis sous la gouvernance de Bonne d’Auriac.
Après avoir été la cible de 25 ans de combat, le château a été affaibli. En 1600, Bonne d’Auriac (1550-1636) racheta le château, puis son fils Camille d’Hostun (1652-1728), héritier par sa mère, va en être le nouveau propriétaire. Il est maréchal de France sous Louis XIV et n’est pas souvent présent au château. En 1692 le Duc de Savoie, ennemi de Louis XIV, attaqua le château et le village avec ses troupes ; le château va être quasiment détruit et sera laissé à l’abandon jusqu’en 1897, où Joseph Roman, un historien archéologue, le racheta. Il va classer la chapelle Monument historique, va mettre une toiture d'appoint sur la salle du corps de gardes pour éviter qu’elle ne s’abîme, et va reboiser le parc de la Garenne.
En 1927, Blanche de Clermont Tonnerre, qui passait dans les Alpes, apprend que ce château appartenait à ses aïeux et le racheta. Elle s’installe à Tallard avec sa petite nièce, Marie-Christine de Bourbon Sicile. À sa mort en 1944, sa nièce hérite mais elle n’a que 10 ans et elle est éduquée ailleurs. Dans les années 1950, le prêtre Richard Duchamblo demeurant à Tallard et sensibilisé par le patrimoine décide de sauver le château et retrouve la petite nièce de Blanche de Clermont Tonnerre. Il faudra attendre sa majorité (21 ans) pour que la mairie rachète le château en 1957.
La Saulce (1 490 h)



http://www.lasaulce.fr/


D'argent aux trois pals de gueules, au chef de sinople chargé d'une étoile d'or.
Les armoiries furent adoptées en 1968
Jusqu'en 1326, le fief de Saulce appartenait aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui l'échangèrent contre le comté d'Alife (royaume de Naples). Arnaud de Trian, neveu du pape Jean XXII et jusque-là comte d'Alife, devient donc à partir de cette date, vicomte de Tallard et seigneur de Saulce.
Neffes (756 h)

http://infoneffes.canalblog.com/


 De gueules à deux clefs d'or passées en sautoir les pannetons en haut, accompagnées en chef d'une fleur de lys du même
Jusqu'en 1326, le fief de Neffes appartenait aux Hospitaliers de Saint-Jean, qui l'échangèrent contre le comté d'Alife (royaume de Naples). Arnaud de Trian, jusque-là comte d'Alife, devient donc à partir de cette date, vicomte de Tallard et seigneur de Neffes.
Sigoyer (688 h)

http://s582979323.onlinehome.fr/
       
 D'azur au sautoir d'argent cantonné de quatre fleurs de lys d'or, sur le tout un écusson de gueules à un senestrochère d'argent tenant une épée d'or.
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1121 dans les textes (Cigoier), viendrait d'un nom de personne germanique, Sigowar.
Ce nom était souvent prolongé en Glisser-déposer, ou Garges-lès-Gonesse, pour le distinguer de Sigoyer Malpoil, dans le département voisin des Alpes-de-Haute-Provence

Le même avec un fond blanc est vendu dans le village.
Châteauvieux (496 h)

http://www.chateauvieux05.fr/



D'azur à la tour donjonnée d'argent, ouverte et ajourée de sable, sommée d'un pennon de gueules chargé d'une croix d'or.
Armes parlantes adoptées en 1968.
Armorial des communes des Hautes-Alpes, 1974
Appelé au Moyen Âge Tallard le vieux puis Châteauvieux-sur-Tallard, le village comprenait alors la commune de Lettret, en amont de Tallard sur les bords de la Durance, désormais commune indépendante. Le village de Châteauvieux conserve cependant un accès à la Durance sur son territoire.
Jarjayes (454 h)

https://www.jarjayes.fr/



Ecartelé, au premier et au quatrième d'azur au serpent arrondi d'argent mordant sa queue; au deuxième et au troisième, d'azur au trois têtes de lion ordonnées 2 et 1, arrachées, lampassées et couronnée d'or.
Le terme de Jarjayes désigne, en occitan, une terre où poussent des vesces.
Au xiie siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possédait les deux églises, l’église paroissiale et l’église castrale, et percevait les revenus qui y étaient attachés.
Deux épidémies de peste touchent Jarjayes à l’époque moderne. La première, en 1528, laisse de nombreuses habitations abandonnées, qui tombent ensuite en ruines sans être réoccupées. La seconde est celle de 1628-30. La peste de Marseille épargne la communauté grâce au cordon sanitaire établi entre Bollène et Embrun, et qui suivait le Jabron et la Durance
Lardier-et-Valença (334 h)

http://www.mairie-lardier-valenca.fr/



D'azur au lion d'argent, armé, lampassé et allumé de gueules, à la bordure du même.
Provient du blason de la famille Nas et fut adopté par la commune en 1970.
La commune est issue de la fusion des communes de Lardier et de Valensac. L’ancien village de Lardier était sis au lieu dit « Vière » qui s’appela longtemps « la ville » situé sur le flanc ouest de Sainte Croix.
Fouillouse (249 h)

https://www.mairie-fouillouse05.fr/

    
 D'azur à la croix d'argent cantonné au 1 et au 4 d'un lion d'or, armé, lampassé et allumé de gueules, celui du 1 contourné; au 2 d'une grappe de raisin d'argent, feuillée d'or; au 3 de deux clés d'argent passées en sautoir et liées d'or; brochant sur la croix, deux mains dextres de gueules, l'une paumée à sénestre, l'autre contre-paumée à dextre, les doigts pointés les uns vers les autres, le tout disposé en fasce.
Fouillouse est une commune qui domine le Gapençais et qui offre un large et magnifique panorama sur les montagnes des Hautes-Alpes : montagne de Céüse, Pic de Charance (1825 m), le Vieux Chaillol (3163 m), le Pic de Tourond (2742 m), le Soleil Boeuf (2595 m), l'Aiguille de Cédéra (2883 m), la Grande Autane (2782 m), l'Aiguille de Chabrière, le Mont Guillaume (2550 m), le Mont Colombis (1734 m), le Pic de Morgon (2324 m),...
L'origine du nom de Fouillouse provient de l'exubérante végétation du lieu d'origine : une Font Fuiouso ou Fouillouse dénommant une fontaine ombragée, littéralement "feuillue", recouverte de feuillage, et une fouious, une forêt fouiouso, une végétation très dense.
Lettret (187 h)

http://www.mairie-lettret.fr/


De gueules à deux clés d'or, les pannetons adossés, les anneaux liées de sable.


La voie romaine passait en cet endroit, "Lettret" étant dérivé du mot latin "strata" (chemin pavé) ou "street" (rue) en anglais.
A partir du XIIIéme siècle, la région est sous la protection des Princes d'Oranges puis des Chevaliers de Saint - Jean de Jérusalem.
Le 16 Octobre 1317, l'Evêque de Gap, Bertrand de Lioncel, accordant généreusement des lettres patentes par lesquelles il autorise les habitants de sa ville épiscopale à faire rompre le chemin de traverse qui passe de Talllard par Lestroit (Lettret), et conduit, le long de l'Avance, à Montgardin de manière à couper l'accès Sisteron, Embrun, obligeant ainsi les voyageurs à pied et à cheval se déplaçant entre la Provence et l'Italie à passer par Gap; permission confirmée par le dauphin en 1336, moyennant cent florins d'or payés par la ville. La vallée de la Durance a cependant toujours été l'a voie la plus directe entre Sisteron et Embrun et l'interdiction ne fut guère respectée, car il fallut à maintes reprises la renouveler. Cette route fut l'objet de nombreux litiges aussi bien entre l'Evèque ou le Dauphin. (Propos tirés du texte rédigé par l'Abbé ROMAN vers 1890 relatant l'histoire du chemin de traverse reliant Montgardin à Tallard au Moyen Age).
En 1326, Tallard est érigé en vicomté avec sept paroisses dont Lettret.
Au milieu du XIXéme et jusqu'au milieu du XXéme siècle, une forte chute démographique sévit dans les Hautes-Alpes, suivie d'une remontée sensible depuis 1954. C'est la période de grands chantiers (Retenue de Serre-Ponçon, aménagment de la Durance, suivi de l'installation des stations de sports d'hiver...). Le solde migratoire devient presque nul entre 1954 et 1962 pour s'infléchir en sens inserve par la continuité même à nos jours de ce développement profitant notamment à la région gapençaise.
Démographiquement la commune de Lettret a environ multiplié par quatre sa population ces cinquante dernieres années.
Vitrolles (204 h)

http://www.vitrolles05.fr/fr/accueil.html

  
 D'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules.
Au Moyen Âge, l’église Saint-Martin dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette église.
Vitrolles faisait partie du canton de Barcillonnette, formé en 1791 du démembrement du canton de Mison, dans les Basses-Alpes. Ce canton et les trois communes qui le composent (Barcillonnette, Vitrolles et Esparron) sont détachées des Basses-Alpes en janvier 1810 pour être réunis aux Hautes-Alpes. Depuis mars 2015, à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Tallard

D'or au rocher de sinople sommé d'un arbre du même fûté au naturel, le tout brochant sur une rivière d'argent en fasce.
Armorial Général de France folio 1331
Barcillonnette (132 h)

http://barcillonnette.eu/


de gueules aux trois roses d'argent

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696) 30e volume, Provence, 2ème partie.
Durant la Révolution, la commune fait d’abord partie des Basses-Alpes. Elle devient même chef-lieu de canton en 1791, par démembrement du canton de Mison. Ce canton comprend trois communes : Barcillonnette, Esparron et Vitrolles. Pour suivre le décret de la Convention (An II), la commune change de nom pour Valcivique.
En janvier 1810, le canton de Barcillonnette est rattaché aux Hautes-Alpes.
Le redécoupage des cantons de 2014 a supprimé ce canton ; les trois communes le composant ont été rattachées au canton de Tallard
Esparron (56 h)


De sinople aux deux rochers d'argent mouvant, l'un du flanc dextre et l'autre du flanc senestre de l'écu, du premier sortant une rivière coulant en bande.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696) 30e volume, Provence, 2ème partie.
Le lieu est répertorié comme Isparonum vers 1100, Esparron en 1188, Sparronum vers 15002.
Esparron est un nom occitan, apparenté à espar(t) avec le sens abstrait de « barre rocheuse, éperon qui domine un paysage ».
La commune d'Esparron faisait partie du canton de Barcillonnette, formé en 1791 du démembrement du canton de Mison, dans les Basses-Alpes. Ce canton et les trois communes qui le composent (Barcillonnette, Esparron et Vitrolles) sont détachés des Basses-Alpes et rattachées aux Hautes-Alpes en janvier 1810.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.