Portes de France - Thionville

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La communauté d'agglomération Portes de France - Thionville comporte 77 000 habitants sur 13 communes.

Elle a été créée le 1er janvier 2004.

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Thionville (40 907 h)

Diddenuewen

http://mairie-thionville.fr/

D'azur à un château à trois tours crénelées d'or, celle du milieu supérieure, maçonnées de sable, ouvertes d'argent

La ville de Thionville a de tout temps eu des armoiries propres, distinctes de celles de famille quelconque.

Elle faisait partie, dès le début du siècle, du 12ème siècle, du domaine particulier du Comte de Luxembourg qui le 15 Août 1239, lui octroya une Chartre de franchise et probablement à la même occasion, lui attribua les armoiries aux trois tours.

Dans ce dessin on a voulu remettre en honneur la figure de l'ancien sceau dont se servaient les autorités de la ville-forteresse à travers les siècles.

Comme modèle a servi un sceau de 1430 des archives du gouvernement de Luxembourg, particulièrement bien conservé.

La Légion d'Honneur (1920) et la Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'Armée (1948) rendent l'hommage à cette ville dont la Convention avait déclaré, dès le 4 Décembre 1792, qu'elle avait bien mérité de la Patrie.

Anciennement "Theodonis Villa", résidence préférée des rois carolingiens. Charlemagne y fit sept séjours et y promulgua plusieurs capitulaires. Son épouse Hildegarde y mourut en 783. Au 9ème, Louis le Pieux y fit construire une chapelle palatine.

Possession des comtes et ducs de Luxembourg du 11ème à 1462, des ducs de Bourgogne jusqu'en 1477, des Habsbourg jusqu'en 1643.

Importante place forte, Thionville eut à subir de nombreux sièges et fut prise en 1643 par le Grand Condé, après sa victoire de Rocroi.

En 1659, le traité des Pyrénées l'attribua à la France.

La ville fut rattachée à l'Allemagne de 1871 à 1918. Durant cette période, un important aménagement urbain est réalisé après la démolition des remparts.

Après guerre, celle que Millerand avait baptisé "La Métropole du fer", connaît une forte croissance grâce au développement de la sidérurgie.

Drapeau de Thionville
Le drapeau de Thionville est aux couleurs du blason.
Yutz (14 687 h)

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fascé d'or et d'azur à 6 pièces.

Ce sont les armes de Meilbourg, les plus anciens seigneurs.

Armoirie de Basse-Yutz donné à la ville par la commission départementale d'héraldique en 1948, ce sont elles qui sont les armoiries actuelle de la commune de Yutz.

Judiacum à l'époque gallo-romaine.

Réunion de plusieurs conciles à Yutz pour le partage de l'Empire, en 844.

La Seigneurie de Meilbourg date du Xe siècle. C'est sans doute en 963 lorsque le Comte de Yutz, Sigefroi, s'installe à Luxembourg pour fonder le Comté de Luxembourg, que celui-ci laissa à un vassal le comté de Yutz qui allait devenir la Seigneurie de Meilbourg. Cette Seigneurie comprenait au Moyen-âge les villages de Haute-Yutz, Basse-Yutz, Kuntzig, Molvange, Illange ainsi que des fiefs à Garche, Manom, Uckange, Metzervisse et Breistroff-la-Grande.

C'est en 1432 qu'apparaît pour la première fois l'appellation «Basse-Yutz» (Juetze la Basse), correspondant aux constructions des environs de la rue des Seigneurs.

Le village principal, quant-à-lui, prend le nom de Vieux-Yutz en 1473 (Juetze la Vieille) après sa reconstruction par les Francs. L'arrivée du patois luxembourgeois appelé communément « Platt » transforme l'appellation en Jeitz.

Réuni à la France en 1659.

Au XIXe siècle, le nom devient succesivement Yeutz puis Nieder-Jeutz et Ober-Jeutz sous l'annexion allemande. En 1918, alors que la France reprenait l'Alsace et la Moselle, le nom de la ville devint Haute-Yutz et Basse-Yutz, pour ne plus changer jusqu'en 1971, date de la fusion des 2 communes.

Drapeau de Yutz

Haute-Yutz

Fascé d'azur et d'or, à l'épée haute d'argent garnie d'or, brochant

Ce sont les armes des Meilbourg, anciens seigneurs de haute-Yutz, auxquelles on a ajouté le glaive de la justice, rappelant le nom de la localité (Judicium en latin).

Terville (6 469 h)

Terwen

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de gueules au chevron d'or, accompagné en pointe d'une tour d'argent

"Terven" au 8ème.

Morcelé en trois seigneuries distinctes à partir du XIIIe siècle, Terville aura à subir tragiquement tous les assauts menés par la trop proche forteresse de Thionville. Au XVIIe siècle, la guerre de Trente ans et sa cohorte de famines et d’épidémies dévasteront le village, où il ne restera plus que 7 feux en 1624.

Condé ayant choisi Terville comme quartier général au cours du siège de 1643, le village redevenu français est baptisé « Quartier du Roy ». Avec le retour de paix, les domaines sont à nouveau exploités et la population progresse rapidement : plus de 200 habitants en 1751.

La Révolution fait de Terville, une commune autonome à partir de 1790, mais le Premier Empire regroupe Veymerange, Terville et Elange. En 1807, le territoire de Terville se trouve réduit par la vente de Gassion à Thionville.

Pour mettre fin aux différends continuels qui agitent Tervillois et Veymerangeois, l'administration du Reich accepte, en 1894, de rendre à Terville son statut de commune indépendante. Dès lors, le village ne va cesser de grandir.

A la fin du XVIIIème siècle, la grande industrie métallurgique fait son apparition et se développe rapidement dans la vallée de la Fensch, à Thionville USINOR.

D'une population essentiellement agricole, elle passe à une population ouvrière qui ne cesse de grandit : 1084 habitants en 1921, 5771 habitants en 1968. La sidérurgie constitue l'employeur prédominant sur le territoire des communes de Thionville et de Florange, et cet apport brutal de population fait de Terville une « cité dortoir ».

Fontoy (3 149 h)

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d'or à l'aigle de gueules, becquée et membrée de sable, au lambel de quatre pendants d'azur brochant en chef sur le tout

Ce sont les armes attribuées à une ancienne maison noble de nom et d'armes, qui a eu son berceau dans le village de Fontoy apparentée à la famille de Val court.

Les Légions de Jules César envahissent la Lorraine et installèrent leur camp sur les collines rocheuses dominant les sources de la Fensch , qui prend sa source sous les ruines du château féodal des seigneurs de Fontoy. Ils baptisèrent «Fontes » ou « Fontaines » d'où Fontoy tira son nom.

Fief luxembourgeois avec château fort au XIIe siècle.

Fontoy était marche d'éstaut (lieu de justice) entre Bar et Luxembourg, à la chapelle Sainte-Geneviève (ermitage) déjà au XIIIe siècle.

Une moitié de la seigneurie relevait aux XIVe et XVe siècle des Rodemack et des Saulx, puis au XVIe siècle des Landres et des Sampigny.

Nombreuses forges crées en 1583 (disparues).

Le château fut détruit en 1643 au cours de la guerre de Trente Ans.

Manom (2 721 h)

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Munnowen

parti : au premier d'azur aux trois fasces d'or, au second d'azur au lion d'argent

Manom est cité pour la première fois en 1050 sous le nom de Monhim. C'est en 1106 que Manom est cité pour la première fois comme dépendante d'un Seigneur de Lagrange. Ce Seigneur, Guillaume de Scura ou von Scheure est considéré comme le premier Seigneur de Lagrange. La Seigneurie de Lagrange est sans doute née d'une division de la Seigneurie de Meilbourg. Le Seigneur de Meilbourg qui possédait la plus grande partie de Manom au XIè siècle, a cédé une partie de ses possessions à un parent pour créer la Seigneurie de Lagrange, encore appelée Seigneurie de Manom. Cette Seigneurie comprendra une partie de Manom, la cense de Weltershof à Hettange-Grande et le Freihof à Êlange.

Longtemps, la Seigneurie de Lagrange restera inféodée à celle des Meilbourg. Ce n'est qu'en 1467 qu'elle deviendra un fief à part entière du Duché de Luxembourg. Par ailleurs, le Seigneur de Meilbourg conservera environ un tiers du ban de Manom.

Illange (2 130 h)

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d'or aux trois fasces d'azur

Village qui dépendait de l'ancien archevêché de Trèves.

Elingen (1275), au XVIIe siècle, la particule originelle « Elo » se transforme en « Illo » afin d'obtenir la dénomination Illoges puis Illiges (1606).Quant à la forme définitive « Illange », elle n'apparut qu'à la fin du XVIIIe siècle.

Sur son territoire se trouvait le château fort de Meilbourg qui fut détruit par les messins en 1377.

Faisait partie de la seigneurie de Meilbourg jusqu'à la Révolution.

Tressange (1 986 h)

parti : au premier mi-parti d'azur aux deux bars adossés d'or accompagnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même, au second d'argent aux trois chevrons de gueules

Dépendait de l'ancienne province du Barrois, dans la seigneurie de Bassompierre.
Basse-Ham (1 883 h)

de gueules à l'église du lieu de deux clochers d'argent

Dépendait de l'ancienne province de Luxembourg.

Village détruit par la guerre de Trente ans, puis incendié en 1844.

Ham (haute) était jadis annexe de Huzange.

Angevillers (1 185 h)

parti : au premier de gueules au dextrochère de carnation, vêtu d'azur, mouvant d'une nuée d'argent, tenant une épée du même, garnie d'or, accostée en chef de deux cailloux du même, au second d'argent aux trois chevrons de gueules

Ancien fief luxembourgeois avec château fort des seigneurs de Bassompierre.
Kuntzig (1 059 h)

parti : au premier de gueules au chef d'argent chargé de trois fusées de sable, au second d'azur aux trois fasces d'or

Ancien duché de Luxembourg, seigneurie de Distroff..

*Une partie de la commune a été détachée et a pris le nom de Stuckange en 1988.

C'est vers 792 que le nom Kuntziago apparaît pour la première fois. Ce nom a évolué selon les époques:

Au début du XXème siècle, le village s'agrandit car des ateliers appartenant à la SNCF sont construits entre Yutz et Kuntzig. De nombreux ouvriers viennent alors installer leur famille à Kuntzig.

Havange (330 h)

d'argent aux trois chevrons de gueules, accompagnés en chef de deux pattes d'aigle de sable, celle de dextre posée en bande et celle de senestre en barre

Dépendait de l'ancienne province du Barrois.
Lommerange (313 h)

Leumerange

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d'azur à la crosse d'or senestrée d'une épée haute d'argent garnie aussi d'or, le tout accompagné de trois clous de la Passion aussi d'argent, à l'étoile de six rais d'or brochant sur le tout

La crosse d'or rappelle le Chapitre de Verdun ancien possesseur de Lommerange. On a ajouté l'étoile de Sancy à six rais brochant en abîme, qui remémore l'appartenance du village à cette Prévôté au cours du moyen âge.

Dépendait de l'ancienne province du Barrois, possession de l'évêché de Verdun.

Lommerange qui veut dire: " Les gens du domaine de Lautmar ", aurait pu s'orthographier Lautmaringen.

Rochonvillers (207 h)

coupé : au premier de gueules aux deux pigeons affrontés d'or, au second d'or fretté de gueules

Dépendait de l'ancienne province de Luxembourg.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur.