Enclave
des Papes-Pays de Grignan (EPPG)
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La Communauté de Communes du Pays de Grignan a été créée le 28 décembre 2009. |
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Le 1er janvier 2014, elle a fusionnée avec la communauté de communes Enclave des Papes et la commune de Grignan jusqu'alors isolée pour devenir la communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan (EPPG). | |
Grignan (1 551 h)
Le village mise sur la marquise de Sévigné comme logo. |
![]() d'or à 3 bandes azur C'est le blason de la famille Adhémar qui est est le blason du village. |
Ce bourg castral
est mentionné dès 1105 et se développe aux XIII et
XIV siècles notamment sous l’égide de la puissante
famille des Adhémar de Monteil. Les Adhémar prirent
possession au XIIe siècle d'un castelum édifié un
siècle auparavant. La branche cadette de la famille, les
Adhémar de Grignan, prend possession de manière
définitive de la seigneurie en 1239. En 1558, la baronnie de
Grignan est érigée en Comté pour Louis
Adhémar (qui est à l'origine de la reconstruction du
château et de l'édification de la collégiale).Sous
Louis XIV, François de Grignan fut nommé lieutenant
général des armées en Provence et ce pendant 45
ans. Il a participé à de nombreux sièges, dont
Nice et Orange (qui sera ralliée à la couronne de France
après la destruction du château des Nassau sur ordre de
Louis XIV), et victoires apportant au bourg et au château une
période de gloire durant le XVIIe siècle. Il est l'un des
personnages illustres de la dynastie des seigneurs de Grignan. Cependant, il est resté dans l'ombre de son illustre belle-mère, Madame de Sévigné, qui, a donné son nom à de multiples endroits et établissements du village: Place Sévigné, Fontaine Sévigné, bar le Sévigné, tabac Le Sévigné, hôtel Le Sévigné, Espace Sévigné (salle des fêtes), etc. Le souvenir de la marquise a notamment permis au château de Grignan, à partir du XVIIIe siècle, de ne pas tomber dans l’oubli et la ruine. Comme pour d'autres terres (Montdragon, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, Les Baux, Salon, Aurons, Aureille, Entrevaux, Saint-Tropez appelé alors Saint-Nazaire, Monieux, Aurel, Saint-Trinit, Ferrassières), ces terres furent considérées comme "petites terres et terres adjacentes" par opposition aux "grande terres" de Provence. Les seigneurs de ces territoires ne pouvaient pas participer aux assemblées provinciales, et ces terres étaient imposées séparément. Jusqu'à la Révolution française, Grignan est resté une seigneurie de Provence, enclavée en Dauphiné et jouxtant le Comtat Venaissin |
d'azur à 3 bandes d'or L'inversion des couleurs est une "brisure" fréquente du blason familial qui est utilisé pour représenter le village d'origine. |
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Taulignan (1 677 h)![]() https://www.taulignan.fr/ |
Écartelé: aux 1er et 4e de sable à la croix engrêlée d'or, cantonnée de dix huit billettes du même, cinq ordonnées en sautoir à chaque canton en chef, et quatre à ceux de la pointe, aux 2e et 3e d'argent, à deux fasces de gueules. Le blason écartèle les armes de deux anciennes familles : aux 1 et 4, les Taulignan et aux 2 et 3, les barons de Barre |
La
famille de Taulignan y est attestée vers 1110, avec Bertrand,
neveu de Raimond de Montauban, quatrième coseigneur de
Valréas, seigneur de Grillon et de Taulignan en paréage
avec les Montauban. Par la vente des terres en 1295 à Aymar IV
de Poitiers, elle en perd la seigneurie mais en garde le titre jusqu'en
1666, repris par Joseph-François de Blégiers par son
alliance avec Françoise de Taulignan. Toujours par jeux
d'alliances, la ville passera ensuite aux Alleman en 1408, aux
Monteynard en 1594, aux Grolée de Virville en 1626 et aux
Olivier de Senozan en 1711 jusqu'à la Révolution. Taulignan devient au XIXe siècle un important centre industriel du moulinage de la soie. Plusieurs usines emploient alors une nombreuse main d'œuvre locale. |
Montségur-sur-Lauzon (1312 h)![]() https://www.montsegursurlauzon.fr/ |
![]() Parti au 1er d'or à trois bandes d'azur, au 2e coupé au I de sable au lion d'or accompagnée au canton dextre du chef de trois mouchetures d'hermine d'argent, 2 et 1, au II de sable à la croix d'or cantonnée de quatre roses de gueules, boutonnées d'or et pointées de sinople. |
Les princes d'Orange de la maison des Baux font aveu du château au comte de Provence en 1253, puis au pape en 12971.Par la suite, Montségur sera rattachée au comté de Grignan de Provence. |
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Valaurie est un
merveilleux petit village tranquille, posé sur une hauteur qui
domine la plaine, entre rosiers et lierres grimpants, cyprès et
lauriers. Le nom de Valaurie peut trouver son origine dans son environnement, où se mêlent les grès et les sables, « ocre jaune et ocre rouge », avec ses falaises ruiniformes colorées. Il faisait partie, dans l’Antiquité, de la zone d’influence attachée à des cités comme Le Pègue et Grignan. Cette situation lui valut une fréquentation importante et une grande prospérité. |
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Colonzelle (549 h) https://www.colonzelle.com/ |
Pas d'emblème pour le village.
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1574 : les doyens vendent la seigneurie aux Castellanne-Adhémar qui l'unissent à leur baronnie de Grignan |
Chamaret (546 h)![]() https://www.mairie-chamaret.fr/ |
![]() De gueules au chevron d'or accompagné de trois croissants du même. |
La terre est du patrimoine des évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Début XIIIe siècle : inféodée aux Chamaret. 1343 : acquise par les Adhémar qui l'hommagent aux Dauphins. |
Saint-Pantaléon-les-Vignes (441 h)
https://www.saintpantaleonlesvignes.fr/ |
D'azur au bourreau à dextre s’apprêtant à décapiter saint Pantaléon agenouillé et contourné, le tout d’argent, le saint auréolé d’or. |
Le nom de Saint-Pantaléon provient d'un personnage de l'Église catholique, un médecin ayant soigné les malades au nom du Christ qui fut déclaré martyr et nommé patron des médecins. |
Tiercé en pairle
renversé: au 1er de sinople au chêne d'argent, au 2e d'or
au bouquet de trois brins de lavande tigés et fleuris au
naturel, au 3e d'azur à la fleur de lis d'or.
Armoirie utilisée par la mairie pour son courrier |
La terre de Réauville
est aux abbés d'Aiguebelle jusqu'en 1281, date de la signature
d'un traité de pariage avec les comtes de Provence. Elle est
à l'origine de la fondation de la ville et du château. Le château sera détruit en 1585 sur ordre de la comtesse de Grignan. Il subsiste les vestiges du donjon carré (fin XIIIe siècle). Albert Séverin Roche, qui fut proclamé le Premier Soldat de France par le Maréchal Foch le 27 novembre 1918 à Strasbourg, est né à Réauville le 5 mars 1895. |
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![]() Blason de la commune indiqué par le site officiel de la mairie. |
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D'argent à l'épée basse de gueules posée en bande passée en sautoir avec une lance d'azur au guidon d'or, à la couronne d'or brochant en coeur; le tout enfermé dans un trécheur de gueules.. |
Pendant les guerres de religion, le château de Roussas est pris par les huguenots. Mais ces guerres, qui enrichissaient les nobles et appauvrissaient le peuple, provoquent une guerre des paysans, qui s'arment dans tout le Valentinois et expulsent cette troupe de soudards du château en 1579, avant que la répression nobiliaire et royale n'écrase le mouvement dans le sang l'année suivante | |
![]() d'azur à un soleil d'or (Diez) |
Ce charmant petit village, construit en paliers, est riche d’une histoire de près de 6 000 ans. La commune du Pègue est connue pour son Oppidum Saint-Marcel qui dévoile une occupation importante au Premier Âge du Fer. La découverte de céramiques « peintes à pâte claire » aussi appelées Céramique pseudo-ionienne contribue à la renommée du Pègue. L'origine du nom est plus contreversée: - du lation oppidium: hauteur fortifiée - de Pelasgus: soleil sous le signe de la Vierge - du latin pagus aletanus: pays des Aletans - du provençal pège: poix, poisseux, qui colle |
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Rousset-les-Vignes (289 h)
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![]() De gueules au chevron d'or, accompagné de trois croisettes du même ; au chef d'argent chargé d'un soleil non figuré de gueules. |
Le
village de Rousset-les-Vignes trouve son origine dans la fondation
d’un prieuré et dans l’installation d’un
château féodal du 14e et du 15e siècles dominant le
bourg à l’est. Le hameau de Saint-Pantaléon (autrefois Saint-Pantaly) fut détaché de Rousset en 1747. |
Montjoyer (286 h)
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Pas d'emblème pour le village. | La terre est donnée par Gontard Loup, seigneur de Rochefort, aux abbés d'Aiguebelle en 1137 |
Montbrison-sur-Lez (281 h)
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Pas d'emblème pour le village. | Le château est aux comtes de Lunel en 1281 puis aux Montauban (seigneurs des Baronnies) puis aux dauphins. Le village de Montbrison est rattaché à la principauté d'Orange au XIVe siècle. Sur la section de Vaison de la carte de Cassini [archive] (XVIIIe siècle), Montbrison est encore noté comme dépendance de la principauté d'Orange, formant une enclave de celle-ci dans le Dauphiné, jouxtant le Comtat Venaissin. |
1272 : elle appartient à deux familles : Les Montdragon, puis, en 1541, les (d') Albert (par mariage). 1382 et 1410 : Les (des) Armands. Possédée tout entière par les Adhémar qui l'incorporent à leur baronnie de Grignan (au XVe siècle). Milieu XVIIIe siècle : distraite un moment au profit des Romieu. |
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Pas d'emblème pour le village. | En 1281, Saleis a été le premier nom du village. Peu après, en 1297, Castrum Salis, puis Dominus de Salis en 1373 et Serra de Salis en 1378. Puis le nom change d'écriture : en 1697, on parle de la paroisse de Sales ; en 1711, on trouve encore Sales ; puis en 1727, Salles et en 1730 puis en 1786, Salles encore. D'après une délibération du conseil municipal du 23 juin 1918, nous apprenons que le 3 juin 1918 monsieur le Préfet invite la municipalité à indiquer un nom de complément à ajouter au nom existant de la commune pour éviter toute confusion avec celui des communes " homonymes ". Le conseil municipal sous le mandat du maire Taulier considérant " que de nombreuses communes existent sous le même nom de Salles, que pour éviter les transactions postales, notamment au point de vue commercial, il importe de trouver un nom de complément à la commune ". Vu la situation avec la commune de Taulignan dont le nom est unique en France, décide d'ajouter comme nom complément à celui de Salles existant celui de Taulignan. La commune aura donc dans le futur le nom de :" Salles-les-Taulignan " Sous le mandat de Monsieur Mouret Adrien, maire, le problème est à nouveau évoqué. Trois noms sont proposés: 1- Salles-les-Eaux ; 2- Salles-les-Truffes ; 3- Salles-sous-Bois. Le troisième nom adopté par une délibération du 5 juin 1921 relative au vote d'un crédit pour le relèvement des régions dévastées par l'agression allemande (crédit de 50 F pendant 20 ans) est signée : " Fait et délibéré à Salles-sous-Bois le 5 juin 1921. " |
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Les illustrations sont des
photographies de
l'auteur, de la revue Franciae Vexilla ou proviennent des sites
indiqués sur la page.
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