Asse Bléone Verdon
(Asse et ses affluents)
http://www.asse-tourisme-en-provence.fr/
La Communauté de communes de l'Asse et de ses Affluents est une communauté de communes française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, qui a été créée en décembre 2005.
En 2013, elle est englobée dans la communauté de communes Asse Bléone Verdon.
Bras-d'Asse (403 h)

Bras d'Asso

http://www.provenceweb.fr/



De gueules à un bras dextre, armé d'argent, mouvant du flanc senestre, et tenant une épée du même posée en barre.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 789 (Braccium).
 La seigneurie, qui devient une baronnie au XIIIe siècle, dépendait des évêques de Riez. Le village était alors situé en hauteur (site actuel de Vieux-Bras).
Au XVIe siècle, le baron se convertit au protestantisme. Le duc de Lesdiguières prend la place et abat ses murailles.
Estoublon (383 h)

Stoubloun



de gueules à un griffon d’or, tenant de ses deux pattes une gerbe, du même.
En 572, bataille d'Estoublon qui voit la victoire du patrice Mummole sur les Lombards et les Saxons qui dévastent la région de 569 à 575. C’est la première apparition de la localité dans l’histoire, sous le nom de Stuplonem (apud Stablonum villa et Stuplonem castra). Ce nom est formé de termes latins, et signifie la petite ferme.
En 1011, l’abbaye de Montmajour y crée une abbaye nouvelle. Celle-ci est ensuite transformée en un simple prieuré. Une abbaye de carmes fut créée par les moines venant de Trévans (1575).
Estoublon a gardé de son passé une tour de l’Horloge, classée monument historique, qui domine le village avec sa croix en fer forgé, et une église du 12ème dont l'abside est inscrite.

d’azur à un chevron d’argent, surmonté de trois serres d’aigle, d’or, rangées en chef et accompagnées en pointe d’un dauphin d’argent.
Les armes se rapprochent beaucoup de celles des Gassendi qui avaient possédé cette terre et portait:
d'azur à un dauphin d'argent;  au chef d'or chargé de trois pieds d'aigle de sable.
Le nom de Trévans apparaît pour la première fois dans les chartes en 1157. Une abbaye, nommée Saint-Jean-du-Désert, y est construite au XIIIe, devient un prieuré, puis est dévolue aux carmes. Elle est plusieurs fois prise d’assaut lors des guerres de religion, et finalement abandonnée en 1575.
La commune fusionne avec celle d'Estoublon en 1973.
Saint-Julien-d'Asse (124 h)
Sant Julian d'Asso



D’azur à un bourg d’argent, essoré de sable, bâti sur les bords d’une rivière d’argent, et surmonté des deux lettres S et J d’or, rangées en chef et séparées par un pont aussi d’or.
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1096 (ecclesia Sant Juliani), est nommé d’après saint Julianus, sous une de ses formes occitanes (Julia ou Jolia), qui a été francisée par la suite en Julien.
A la révolution, la commune change de nom pour Julien-sur-Asse.
Beynes (116 h)
Beyno


de gueules à trois annelets d'argent, deux en chef et un en pointe, et, la lettre B d'or posée en coeur.
Les armes sont dérivées de celles de la famille de Castillon qui posséda cette seigneurie du milieu du XVe jusqu'à la révolution.

de gueules à trois annelets d'argent
La localité apparaît pour la première fois dans les textes vers 1200 (de Bezenas). Selon Charles Rostaing, le nom est formé de la racine oronymique (désignant une montagne) BeD, qui s’est appliqué à l’éperon rocheux sur lequel le village est construit.
Le château fort, cité en 1241, fut l'objet d'un siège disputé avec les ligueurs en 1591, et ensuite démoli.
Erigé en marquisat en 1673 en faveur du sénéchal de Provence, Pierre de Castillon, et en 1719 en faveur de Pierre de Leydet.
231 habitants en 1851.

d'azur à un croissant d'argent surmonté d'un soleil d'or
Fusion avec Creisset en 1925.
Ce village s'appelait aussi Croisset.
Châteauredon (97 h)
Castéou Rédoun
http://chateauredon.la-commune.com/

d’azur à une tour donjonnée de trois tourrelles d’argent, maçonnées de sable.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIIIe siècle (Castrum Rotundum): Château rond, en provençal, Castéou rédoun. L’ancien village est au lieu-dit Cornette, et s’est déplacé progressivement au pied du château. Le village de Sueilles lui est rattaché au XVe siècle.
Seigneurie des Laugier, des Rascas (famille dont était issu saint Maxime) et des Verdillon.
Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Belair.
Saint-Jeannet (50 h)
Sant Janet


d’azur à un saint Jean de carnation, revêtu d’une peau de chameau d’or, adextré d’une agneau d’argent, saillant sur lui.
Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (castrum Sant Johannis), est nommé d’après saint Jean le Baptiste, sous sa forme occitane et avec un suffixe diminutif local, qui a été francisée par la suite.
Le village médiéval appartenait aux évêques de Riez. Auparavant sur un site perché (actuel quartier Saint-Jean, actuellement en ruines), il le quitte pour le site actuel au XVe siècle.
Seigneurie des Foissard (15ème/17ème) et des Villeneuve (1432 à la Révolution).
S'appela Saint-Jeannet-lès-Digne ou Saint-Jeannet-d'Asse.
Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Jeannet.
Majastres (2 h)
Majastré



De gueules à la tour d'or posée sur un mont d'argent.
Ces armes proviennent de celles des Castellane.

de gueules au château d'or, la tour du milieu plus élevée.
Cité en 1040 ; étymologie latine "male jactus", mal situé. Selon Ernest Nègre, il peut s’agir d’un nom propitiatoire, visant à attirer un destin favorable, formé de l’occitan mager (plus grand) et astre (destin) : le village au destin meilleur.
Seigneurie des Castellane jusqu'au 18ème, avec intermède aux Ferrier (16ème).
Durant les guerres de religion, le bourg est attaqué et saccagé par les protestants en 1574. Les carcistes (catholiques radicaux), menés par le comte de Sault et Hubert de Vins, prennent et saccagent le village le 25 avril 1576.
445 habitants en 1765.
2 habitants en 2006, commune la moins peuplée de PACA.

d’azur à une fasce d’argent, chargée du mot LEVENS, de sable.
La commune de Levens lui est rattachée depuis 1951.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur.
Pour plus de renseignements sur les Castillon et les Castellane: http://gillesdubois.blogspot.com/