Asse Bléone Verdon
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Le 29 novembre 2012, la
Communauté de communes Asse Bléone Verdon a été
créée avec la fusion des:
Communauté de communes des Trois Vallées, Communauté de communes de l'Asse et de ses Affluents, et des communes de Aiglun, Champtercier, Moustiers-Sainte-Marie, Sainte-Croix-du-Verdon et Saint-Jurs. |
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![]() logo janvier 2017-juin 2018 5 traits de couleur pour les 5 communautés de communes réunies ![]() logo juin 2018- agence de communication Oyopi "Dynamique, moderne, innovante et fédératrice, telles sont les valeurs que veut véhiculer Provence Alpes Agglomération." La goutte d'eau évoque l'eau présente sur le territoire. https://www..dici.fr/ |
2017: Fusion avec les communautés de communes Moyenne Durance, Duyes et Bléone, Haute Bléone et du Pays de Seyne. La nouvelle structure intercommunale porte le nom de Provence Alpes Agglomération. L'agglomération regroupe 46 communes et 47 278 habitants. |
![]() https://www.provencealpesagglo.fr/ |
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![]() d'azur à la fasce d'or chargée de trois aigles de sable |
Dans
l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la
vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple
gaulois qui vivait dans l’actuelle commune d’Aiglun. Les
Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les
autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant
14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des
Alpes-Maritimes lors de sa création. La voie romaine
reliant Sisteron à Vence traversait le territoire de
la commune actuelle. Quelques tombes gallo-romaines ont
été retrouvées. La communauté d’Aiglun relevait de la viguerie de Digne, et son église de l’évêque de Digne qui percevait les revenus liés à l’église. Il la donne à ses chanoines. Du côté laïc, le village est partagé entre de multiples coseigneurs, qui arrivent au total de 22 en 131537. Le village est une ancienne place forte, nommée castrum de Aglenio au Moyen Âge. |
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D'azur à une croix d'argent, cantonnée de quatre fleurs de lys d'or. |
Le fief de
Champtercier appartenait aux comtes de Provence jusqu’à
son don par la reine Jeanne aux Beaufort. La seigneurie devient la
baronnie d’Oise (nom du village, alors situé sur la
montagne d’Oise). Le fief et la communauté de la
Tour-Lauze, est complètement dépeuplée par la
crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) est
annexée par celle d’Oise au XVe siècle. Le territoire de Champtercier relevait de la viguerie de Digne. Le 22 janvier 1550, Charles Hardouin, de Tarascon, seigneur de Champtercier (Campotercerio) en fit donation à son petit-neveu Jean de Saint Martin, docteur ès droits, à l'occasion de son futur mariage avec Madeleine de Rascas. Son fils Charles de Saint Martin, d'Arles, vendit Champtercier le 6 août 1611 à son gendre Esprit de Clapiers, déjà seigneur de Collongue, Venel, et Pierrefeu. En souvenir de ce fief, la famille de Saint Martin baptisa du nom de Champtercier une terre qu'elle possédait dans le Plan du Bourg, en Camargue. Le village subit les troubles de la Ligue catholique (1590). |
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Moustiers-Sainte-Marie (709
h) Mostiers Santa Maria ![]() http://www.ville-moustiers-sainte-marie.fr/ |
![]() Armorial de la Planche 1669 |
La
petite ville de Moustiers est fondée au Ve s. par une colonie de
moines. Un chapitre de chanoines y est fondé en 1052, et perdure
jusqu’au don de toutes les églises de Moustiers et de la
vallée à l’abbaye de Lérins, en 1097. Le
monastère se partageait les droits seigneuriaux avec
l’abbaye de Lérins aux XIe et XIIe siècle, avant
que le bourg rejoigne le domaine des comtes de Provence. Le comte de Provence accorde un consulat aux habitants au XIIIe siècle, et installe le siège d’une baillie à Moustiers en 1300. Guillaume de Moustiers-Gaubert fut seigneur de Ventavon. Il donna une procuration à son fils, le damoiseau Bertrand, en 1312, pour vendre sa part de Moustiers au roi Robert. La famille des Moustiers-Gaubert était une des familles nobles les plus vieilles de Provence. J.-P. Poly signale qu'au XIe s., elle figure parmi les plus anciennes familles de propriétaires laïcs dont les possessions étaient situées dans la région du Verdon. La ville est le siège d’une viguerie et d’une foire jusqu’à la Révolution. Le bourg connaît une grande renommée aux XVIIe et XVIIIe siècles grâce à ses faïences. Selon la tradition, un religieux, venu de Faênza (Italie), aurait appris à un potier de la ville le secret du bel émail blanc laiteux qui devait assurer avec le bleu dit «de Moustiers » la réputation des faïences locales. À la fin du XVIIIe s. douze ateliers fonctionnaient. Puis les fours s'éteignirent un à un, le dernier en 1873. Marcel Provence entreprit, en 1925, de faire renaître à Moustiers l'art de la faïence. Il construisit un four et, avec le concours d'artistes décorateurs et d'artisans qualifiés, en fit sortir une production originale, inspirée de la flore et des insectes du pays. |
![]() d’azur à deux rochers d’argent, mouvants des flancs, sur une terrasse de sinople, entre lesquels sont posées en fasce deux fleurs de lys d’or, accompagnés en chef d'une chaîne d’argent reliant les cimes des deux rochers, au milieu de laquelle est suspendue, par un chaînon du même, une étoile d’or Armorial Général 1696 | ||
![]() D’après la légende de Frédéric Mistral, l’étoile est un ex-voto dédié à la Vierge Marie, installé selon le vœu du chevalier Blacas, un croisé emprisonné par les Sarrasins en 1210, qui avait promis, s’il revenait dans son village, d’y suspendre une étoile et sa chaîne en hommage à Marie. |
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Sainte-Croix-du-Verdon (119
h) http://www.saintecroixduverdon.fr/ |
![]() D'argent à une croix potencée de gueules, cantonnées de quatre croisettes du même. Ce sont les armes du royaume de Jérusalem que portait le blason du roi René d'Anjou, roi de Sicile et de Jérusalem, suzerain au XVe siècle de la seigneurie de Sainte-Croix avec l'évèque de Riez. |
Au Moyen
Âge, les évêques de Riez sont seigneurs du lieu. La
communauté est alors appelée Sancta Crux de Salleta en
référence à la commune voisine des Salles. La
paroisse relevait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille qui
nommait le prêtre et percevait les redevances attachées
à l’église. L’évêque de Riez
était seigneur laïc de Sainte-Croix : le fief, une partie
des terres et le village lui appartenaient. La communauté
relevait de la viguerie de Moustiers. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Montpeiret, ou Peiron-sans-Culottes, selon les sources. Lors de la mise en eau du lac de Sainte-Croix, la commune a perdu 627 hectares des 1997 qu’elle comptait auparavant |
Saint-Jurs (138
h) |
![]() D'azur à un Saint-Georges d'or perçant de sa lance un dragon abattu au pied de son cheval du même |
La
localité, dont le nom est une déformation de Saint
Georges, est citée en 1259 dans les chartes pour la
première fois (Sanctus Georgius). Un château y
était construit sur le sommet de l’Huby (1285 m). La
baronnie appartient aux Castellane du XIVe siècle à la
Révolution française, la communauté relève
de la viguerie de Moustiers et la paroisse dépend d’abord
de l’évêque de Riez Augier, qui donne un quart des
dîmes à l’abbaye de Montmajour en 1096. Puis un de
ses successeurs, Foulque II de Caille, donne la paroisse à une
de ses fondations, à Sorps (établie en 1255 à
Bauduen), composée d’une communauté de chanoines
augustiniens, d’un couvent de moniales et d’un hospice. Ce
monastère crée une prévôté à
Saint-Jurs. Alors que la crise des XIVe et XVe siècles décime la communauté villageoise (près de 90 % de perte entre 1315 et 14719), le monastère de Sorps n’est pas épargné, et les derniers chanoines viennent se réfugier à Saint-Jurs en 1433, jusqu’à la suppression de la prévôté en 1499. A la révolution, la commune change de nom pour Bellevue. Le nom fut orthographié Saint-Juers au XIXe siècle. |