Moyenne Durance
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1992:: Création du District de Moyenne Durance.

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2001: Remplacement par la Communauté de Communes de la Moyenne Durance .

Avec 13 000 habitants, elle représente 10% de la population des Alpes de Haute Provence.


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5 traits de couleur pour les 5 communautés de communes réunies

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agence de communication Oyopi
"Dynamique, moderne, innovante et fédératrice, telles sont les valeurs que veut véhiculer Provence Alpes Agglomération."
La goutte d'eau évoque l'eau présente sur le territoire.
https://www..dici.fr/
2017: Fusion avec les communautés de communes Asse Bléone Verdon, Duyes et Bléone, Haute Bléone et du Pays de Seyne.
 La nouvelle structure intercommunale porte le nom de Provence Alpes Agglomération.
L'agglomération regroupe 46 communes et 47 278 habitants.

https://www.provencealpesagglo.fr/
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Château-Arnoux-Saint-Auban
(5 139 h)

Castéou Arnous

http://www.chateau-arnoux-saint-auban.fr/
 

d'or au château de deux hautes tours pavillonnées jointes par un entre-mur, le tout de sable, maçonné et ajouré d'argent, accosté des lettres C et A capitales aussi de sable.

A gauche dessin original de l'Armorial Général de 1696, à droite le dessin de l'Armorial des communes de Provence de Bresc en 1866.

"Castrum Arnulphum" cité en 1182. L'ancien village s'élevait au 12ème sur l'actuelle colline de Saint-Jean. Seigneurie des d'Agoult, des Glandevez, puis des Foresta.

Une conférence, en vue de pacifier la région, y fut tenue en 1591 entre les ducs de Lavalette et de Lesdiguières.

Le village pris le nom de La Roche-Arnoux à la Révolution.

L’établissement du chemin de fer, du pont sur la Durance qui se substitua au système des bacs inscrivent Château-Arnoux dans l’ère industrielle.

Fait majeur, l’établissement sur la commune au lieu dit Saint-Auban en 1916 de l’établissement chimique ALAIS-FROGES-CAMARGUE. Destinées à l’industrie de guerre en ce premier conflit mondial, les usines produisaient le terrible gaz moutarde. Ainsi naquit un des principaux sites industriels alpins comptant jusqu’à 2 500 ouvriers au tournant des années 1970.

Cette installation produisait un complexe industriel autonome, usine et cité ouvrière de grande ampleur.

La commune a pris le nom de Château-Arnoux-Saint-Auban en 1991.

Dessin actuel dans le village.

Devant la mairie, les drapeaux de l'intercommunalité et de la commune entourent le drapeau français en berne (photographie prise le 14 avril 2005 soit peu de temps après le décès de JeanPaul II)

Peyruis (2 858 h)

http://www.peyruis.fr/

d'azur aux trois étoiles d'or, au chef d'argent chargé des lettres P P P capitales de sable

Les armes furent données par le marquis de Pilles, seigneur du 18e siècle. Les lettres PPP sur la bande blanche signifieraient "Peyruis Pauvre Pays".

C'est à l'époque du II et IIIe siècle que l'on fait remonter les origines de Peyruis dont le nom viendrait de Petronius-Ruit à cause d'une bataille dans laquelle un consul romain C. Petronius aurait été tué.

"Petroxium" cité en 1068.

La seigneurie était aux Forbin, puis passa aux Pilles. Peyruis forma une baronnie avec Augès et Piousin.

Bourg agricole prospère dont la population est en accroissement régulier.

Sur le drapeau à fond jaune, le bleu du blason tend vers le violet.

Malijai (1 975 h)



http://www.malijai.fr/

  

de gueules à la plante arrachée d'or, surmontée de trois étoiles du même rangées en chef

Le dessin original de l'Armorial Général indique un fond azur (tome Provence II p 1330).

Malijai, cité au 13ème, était primitivement situé sur la rive gauche de la Bléone, sous le vocable de Bézaudun; vers le 12ème, le village s'établit sur la rive droite et prit le nom actuel (du latin "male jactus", mal situé).

Napoléon s'arrêta au château le 4 mars 1815, au retour de l'Île d'Elbe. Inondations en 1826 et 1860. Seigneurie des Noguier.

  

Définition de Bresc: de sinople à une chaîne d'or accostée de deux canettes d'argent

Rattachement de la commune de Chénerille (Chéneryos en provençal) en 1971; celle-ci, citée en 1193, fut dépeuplée par la peste de 1629, puis abandonnée.

Dessin de l'original de l'Armorial Général: de sinople à un chêne d'or accostée de deux canettes d'argent  (tome Provence II p 1947)
Volonne (1 650 h)

Voulouno

https://www.mairie-volonne.fr/

de gueules aux deux lettres V capitales d'or entrelacées, dont l'une est renversée, accompagnées en coeur d'une croisette d'argent

de gueules, à deux lettres V et V en forme de deux sautoirs alaisés et entrelacés d'or, enfermant une croisette d'argent posée en coeur (description de l'Armorial Général)

Occupation romaine. Cité en 1030. Relevait de la vicomte de Reillanne; passa aux Baux, aux d'Agoult, aux Valavoire et aux Maurel.

Saccages et incendie au cours des guerres de Religion.

Escale (L') (1 389 h)

Escalo

http://www.lescale.fr/

 

de gueules à la tour carrée d'argent, maçonnée de sable, mouvante du flanc dextre, sur laquelle est arboré un étendard d'or, et une échelle aussi d'argent posée contre la tour à senestre  (tome Provence II p 1327)

Présence romaine. Le nom vient de "Scala", échelle (cité en 1060), en raison du site escarpé du village primitif au nord, au lieu dit Vieille-Ville ; l'abbé Maurel (1873) estime que l'étymologie viendrait "d'escale", en raison des bateaux descendant la Durance qui faisaient escale ici de nuit.

Ancien monastère bénédictin. Troubles au cours des guerres de Religion : engagement en 1562, prise de l'Escale en 1568 par les protestants, reprise par les troupes royalistes en 1572.

Eglise saccagée à la Révolution.

Mallefougasse-Augès (327 h)

Marofougasso

http://mallefougasse.chez-alice.fr/

d'argent aux trois arbres arrachés de sinople, futés au naturel

Les arbres sont des saules d'après Achard.

Cité en 1274 "Malafocacha". Possession des évêques de Sisteron. La communauté médiévale de Consonoves lui fut rattachée en 1807, et la commune d'Augès en 1975.

304 habitants en 1851.

Ganagobie (96 h)

https://www.dignelesbains-tourisme.com/

D'azur à une montagne d'or, autour de laquelle est écrit en cercle GANAGOBIE en lettres capitales de sable.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
29e volume, Provence (1ère partie), folio No 355.
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 998 (cella Ganagobiacensis).

Le prieuré est fondé à la fin du Xe siècle. Il appartient aux évêques de Sisteron, puis à l’abbaye de Cluny. Ce monastère conserve une grande importance jusqu’au XVe siècle : il abrite un temps les reliques de saint Honorat d'Arles, transportées de l’abbaye de Lérins.

En 1491, l’abbé de Cluny fait le siège du prieuré pour en reprendre le contrôle. Les luttes pour sa possession durent jusqu’à la Révolution française. 

Les illustrations sont des photographies de l'auteur, de l'Armorial Général, des Etudes Héraldiques, ou des sites indiqués sur la page.