Provence-Alpes Agglo
(Trois Vallées)

http://www.cc3v.com/
    La Communauté de communes des Trois Vallées a été créée le 27 novembre 2002 avec 4 communes adhérentes (Digne-les-Bains, Entrages, Marcoux, La Robine-sur-Galabre).
    En 2006, la commune de Mézel intègre l'intercommunalité.
 
    Attention de ne pas confondre avec les:
    Communauté de communes des Trois Vallées (Charente)
    Communauté de communes des Trois Vallées (Haute-Garonne)
    Communauté de communes des Trois Vallées (Meurthe-et-Moselle)
    Communauté de communes des Trois Vallées du Vexin
    ni le domaine skiable Les Trois-Vallées dans le département de la Savoie

Le 29 novembre 2012, la Communauté de communes Asse Bléone Verdon. a été créée avec la fusion des:
    Communauté de communes des Trois Vallées,
    Communauté de communes de l'Asse et de ses Affluents,
    et des communes de Aiglun, Champtercier, Moustiers-Sainte-Marie, Sainte-Croix-du-Verdon et Saint-Jurs.
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logo janvier 2017-juin 2018
5 traits de couleur pour les 5 communautés de communes réunies

logo juin 2018-
agence de communication Oyopi
"Dynamique, moderne, innovante et fédératrice, telles sont les valeurs que veut véhiculer Provence Alpes Agglomération."
La goutte d'eau évoque l'eau présente sur le territoire.
https://www..dici.fr/
2017: Fusion avec les communautés de communes Moyenne Durance, Duyes et Bléone, Haute Bléone et du Pays de Seyne.
 La nouvelle structure intercommunale porte le nom de Provence Alpes Agglomération.
L'agglomération regroupe 46 communes et 47 278 habitants.

https://www.provencealpesagglo.fr/
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Digne les Bains (16 460 h)

Digno



https://www.dignelesbains.fr/

D’azur à la fleur de lys d’or accompagnée en chef d’une croisette de gueules, aux flancs de deux lettres L capitales affrontées d’argent et en pointe d’une lettre D capitale aussi d’argent
La cité était copropriété des comtes de Provence et des évêques de Digne. D’où les armes : la croix symbolise l’évêché, la fleur de lys Charles d’Anjou, comte de Provence. La lettre D est l’initiale de la ville. Les lettres L ont été ajoutées sous Louis XIV, roi de France et comte de Provence et de Forcalquier
Le toponyme Dinia est connu depuis le Ier siècle de notre ère (Ptolémée, Pline l’Ancien). Diverses hypothèses ont été avancées. Selon Papon, le nom est formé de l’hydronyme Din (eau en gaulois), avec le suffixe -ia. Selon d’autres spécialistes, le nom est dérivé d’un nom propre romain, Din(n)ius.

La présence de trois rivières (la Bléone, le Mardaric, et les Eaux-Chaudes), en a fait un endroit idéal pour l’implantation humaine. Nommée Dinia au Ier siècle, puis Digna en 780, la ville devient une cité romaine, appréciée pour ses eaux thermales. Elle est alors la capitale des Bodiontici (ou Brodiontii).

Deux quartiers distincts se forment : le Bourg et la Cité. Jusqu’au XVe siècle, chacune des deux villes a ses propres magistrats. La Cité est une coseigneurie des évêques de Digne et des comtes de Provence, alors que le Bourg dépendait du prévôt de l’église de Digne. Un consulat est accordé en 1385. Déjà chef-lieu de viguerie, Digne reçoit une sénéchaussée en 1535. Ces seigneurs prélevaient des péages, l’un à Digne, et l’autre à Gaubert, sur la route rejoignant la vallée de l’Asse.

Une épidémie de peste touche la ville de septembre 1451 à juillet 1452.

En 1851, l’annonce du coup d’État du 2 décembre provoque un soulèvement dans les campagnes, et les paysans installent un gouvernement provisoire à Digne

La dénomination actuelle a été officialisée le 25 juin 1988. Auparavant, la commune était appelée Digne, appellation toujours fréquente dans le langage courant.

D'azur à une fleur de lis d'or en coeur, une croisette d'argent en chef et la lettre D du même en pointe
(Armorial de Provence II  p1093)
D'azur à une fleur de lis d'or entre deux lions affrontés d'argent,accompagnée en chef d' une croisette de gueules et en pointe de la lettre D d'or.
(Achard 1787)

Fuselé d'argent et de gueules
(Armorial de Provence II  p1921)
Le marquisat de Courbons appartenait à Jean Henri de Grimaldi en 1646.
Courbons (Corbo, cité au XIIIe siècle) est rattaché à Digne en 1862. Les Juifs installés ici y sont massacrés en 1335.

Ses fortifications sont abattues par Lesdiguières au cours des guerres de religion (1590).

Elle comptait 80 feux en 1315, 90 en 1471 et 507 habitants en 17652.

De gueules à un pont d'argent de deux arches sur une rivière du même et un chef d'or chargé de trois roses de gueules.
(Armorial de Provence II  p1925)
Ce sont les armes de la famille de Pontis qui possédait cette seigneurie.
Les Dourbes (De Dorbas, citées en 10351) sont rattachées à Digne en 1974, sous forme de commune associée.

Le village est situé sur une barre et une motte castrale est élevée au XIe siècle.

Elle comptait 48 feux en 1315, 12 en 1471 et 249 habitants en 1765, 296 habitants en 1851, 62 en 1982.

D'azur à un coq d'or sur une montagne d'argent
(Armorial de Provence II  p1946)
Armes palantes. Le nom provençal Gaouber comporte le son gaou: coq.
Gaubert (Galbertum, cité au XIIe siècle1) est rattaché à Digne en 1862.

 La place, ligueuse et défendue par Sautaire, est prise par Lavalette en 1591.

Elle comptait 63 feux en 1315, 41 en 1471 et 456 habitants en 1765.

De gueules à trois fasces danchées par le bas d'argent
(Armorial de Provence II  p1923)
Les dents de scie des fasces sont des armes parlantes.
Les Sieyes, ou Sieyes tout court (Lascieias, cité au XIIIe siècle) est rattaché à Digne en 1862.

Elle comptait 10 feux en 1315, 13 en 1471 et 307 habitants en 1765
Mézel (656 h)

Mezèou


D'or, à la lettre M de sable, posée en coeur, et trois roses de gueules, posées deux en chef et une en pointe. (Armorial de Provence II  p1932)
La lettre M capitale est l'initiale du nom de la ville.
Les trois roses étaient l'emblème de la famille Beaufort-Canillac, le seigneur du lieu, à qui appartenait la ville.
Son territoire aurait été ravagé par les Saxons au VIe siècle.

Le nom du village est cité pour la première fois au XIIIe siècle (Mesellum). Son nom serait tiré de l’occitan mezel signifiant lépreux

La localité, qui appartenait aux comtes de Provence qui prélevaient un péage sur la route allant de la vallée de l’Asse à Digne.

En 1348, la reine Jeanne, chassée de son royaume de Naples, dut se réfugier en Provence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux André de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit à Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut érigé en vicomté par lettres patentes en 1350. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les Mées, Mézel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dépendances.

Un pogrom a lieu en 1355 contre la petite communauté juive locale.

La ville est ravagée par les Ligueurs durant les guerres de religion. Elle devient ville royale dans la première moitié du XVIIe siècle, et bénéficie d’une foire. Une émeute anti-fiscale a lieu en 1775, et un avocat de Digne est pris à partie. En 1785, une nouvelle émeute a lieu contre le piquet, autre nom de l’octroi, impôt sur les marchandises entrant dans la ville. 
Achard donne pour armes un croissant surmonté d'une fleur de lis avec le mot MEZEL écrit en chef.
Marcoux (464 h)



D’azur à un château d’or sur une rivière d’argent
(Armorial de Provence II  p1924)
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1113 (de Marculfo), et provient d’un nom propre d’origine germanique, Marcolfus

Le village et le château fort appartenaient aux évêques de Digne. Le château est vendu en 1525 par les évêques qui participent ainsi au paiement de la rançon de François Ier, fait prisonnier à la bataille de Pavie en 1525.

Saint-Martin constituait un fief distinct au Moyen Âge

Traitement moderne du blason.
La Robine sur Galabre (299 h)

La Roubino


 
Fascé d'or et d'azur de six pièces, à un écureuil rampant de sable, brochant sur le tout.
(Armorial de Provence II  p1923)
Ce sont les armes de la famille Barras auquel est rajouté un écureuil.

La localité de la Robine est citée au XIIIe siècle ; elle doit doit son nom au sol fait d'un schiste tendre se délitant progressivement ("Roubina" en provençal). Auparavant, le lieu-dit Le Bouisset est cité en 813-814 (in Buxeto).

La communauté de la Robine comptait 19 feux en 1315, et 168 habitants en 1765.

La seigneurie était aux Barras (XIVe/XVIIe), puis à partir du XVIIIe siècle aux Thoron.

La commune est constituée par la fusion en 1973 des communes d’Ainac, de Lambert, de La Robine et de Tanaron

De sable semé de faux d'or et un chef d'or chargé de trois croisettes d'azur
(Armorial de Provence II  p1929)
Ce sont les armes des Thomassin qui ont servies de base à ce blason.
Ainac est citée au XIIIe siècle (Ainacum) : elle se caractérise par un habitat dispersé, la seigneurie appartenait aux Barras, aux Amalric, puis aux Thomassin.

D'azur à trois lézards d'or, deux en chef et un en pointe
( Armorial de Provence II  p1926)
Un lézard se dit lamber en provençal.
Lambert est citée au XIIIe siècle (Lambertum) : Lambert et Ainac formaient une seule paroisse, la seigneurie des Amalric. La communauté comptait 16 feux en 1315, et inhabitée en 1471. En 1765, elle avait 119 habitants.

D'or à trois chevrons de gueules
(Armorial de Provence II  p1921)
Tanaron est cité dans les chartes aux alentours de 1200 ; les évêques de Digne en étaient les seigneurs (avec le hameau de Rocherousse) et y avaient un château. En 1315, la communauté comptait 40 feux, chiffre qui chute à 14 en 1471. La population s’établit à 230 en 1765.
Entrages (87 h)

http://www.provenceweb.fr/f/alaupro/entrages


De sinople à une rivière d’argent en fasce, accompagnée de quatre fleurs de lys du même, deux en chef et deux en pointe
(Armorial de Provence II  p1949)
Armes parlantes: la rivière est entre les lys.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle, sous la forme Tragilas, qui devient de Antragelis au début du XIVe siècle (1319). Ce nom peut venir de l’occitan entrage, signifiant « entrée » ou « droit d’entrée ».

Le fief est morcelé entre plusieurs familles nobles

Durant la Révolution, en juin 1790, cent soldats sont envoyés pour protéger le château, qui avait été fortement endommagé par les paysans du lieu, le seigneur s’étant rendu coupable d’abus les années précédentes. Le curé émigre ensuite. 

Lors des Cent-Jours, Napoléon est passé par Entrages en venant du col de Corobin, mais aujourd’hui la route Napoléon passe par la vallée de l’Asse, tout en restant sur la commune. La RN 85 passe actuellement par la clue de Chabrières.

La municipalité préfère arborer le blason avec un fond bleu.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.