Aygues
Ouvèze en Provence
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L'intercommunalité tire son
nom des rivières de l'Eygues et de l'Ouvèze,
associé au territoire de la Provence. La communauté de communes d'Aygues Ouvèze en Provence comporte 8 communes au nord d'Orange. Elle regroupe 19 000 habitants. Elle a été créée le 31 décembre 1992. La commune de Piolenc est venue la rejoindre le 11 septembre 1997 et celle de Lagarde-Paréol le 1er janvier 2014. |
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Extrait du bulletin Aygues
Ouvèze Infos n°1 d'aout 2008
Le nouveau logo |
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ancien logo |
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Sérignan
du Comtat
( 2 520 h) |
![]() De gueules à la lettre S d'argent, accompagnée de six besants du même en orle, au chef échiqueté de trois tires de gueules et d'argent. (1981) Les besants proviennent du blason des Poitiers, le chef échiqueté des Bouillons et le S est l'initiale du nom du village. |
Cité en 1137 : "de
Serigniano".
Seigneurie des comtes de Toulouse inféodés au 13ème à ceux des Baux. Charte de franchises en 1327. Le fief passa entre les mains de nombreux seigneurs, certains illustres comme le père de Diane de Poitiers et les ducs de Bouillon ; enfin la communauté racheta la seigneurie (devenue baronnie) en 1777. La commune souffrit beaucoup des guerres de Religion : dans la seule année 1563, le village fut pris deux fois par les protestants qui le dévastèrent et massacrèrent la population. L'entomologiste Jean-Henri Fabre (1823-1915) vécut les quarante dernières années de sa vie à Sérignan. |
![]() drapeau armorié du village devant la mairie |
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![]() Sur les plaques des rues du village, le blason est d'or avec les 6 besants et le S. Sur le S il existe un petit pont. |
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D'azur à la clef d'or et à la clef d'argent liées et posées en sautoir, sous une arcature d'or maçonnée de sable. Ces armes proviennent d'un billet de santé datant de 1721. Le blason rappelle celui d' Entraigues sur Sorgues. |
Ancien castrum romain. Cité au 11ème :
"Podiolenum".
Un prieuré de Cluny fut fondé au 11ème par Roubaud, marquis de Provence, puis ses revenus donnés au collège Saint-Martial d'Avignon. Seigneurie du Saint-Siège. En 1562, le village fut pris deux fois par les calvinistes, puis revint aux catholiques. En août 1944, des Allemands retranchés au château se rendirent à un groupe FFI. |
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Camaret sur Aygues
( 4 767 h ) |
![]() D'or à l'ormeau arraché de sinople, chargé de trois oranges de gueules, au chef de gueules chargé de la lettre C d'or. |
Occupation romaine. Cité en 1137 : "Camaretum".
En 876, Camaret fait partie du Marquisat de Provence. Puis, vers 1418, il est rattaché à la Baronnie de Sérignan. Riche territoire qui porta le nom de "Camaret-le-Gras". Vers 1563, le village subit l'assaut des troupes calvinistes de Montbrun repris par Serbelloni, légat du Pape, et ses troupes Italiennes. Ainsi Camaret passera tantôt entre les mains des Huguenots, tantôt entre celles des catholiques, jusqu'à la fin du XVIe siècle. Sous la révolution, la guillotine sévira grandement à Camaret. |
Sainte Cécile est la patronne des musiciens et la commune possède de nombreuses vignes ce qui explique les symboles sur les plaques de rues. |
Commune du canton de Bollène.
Vestiges (silex néolithique, céramiques du IVème au VIIème siècle). 1177, première mention du lieu.Ste-Cécile, était un territoire détaché du vaste fief de Lagarde-Paréol. Possession templière de la commanderie de Richerenches, puis des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (avant le XIVème siècle), qui la cédèrent en 1317 à la révérende Chambre Apostolique. En 1363, le pape Urbain V en donna la juridiction à Jean des Baux, seigneur de Camaret. Vocable révolutionnaire : Cécile-la-Montagnarde ; En 1920, Sainte-Cécile devient Sainte-Cécile-Les-Vignes. Ancienne culture de la garance. |
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![]() Le blason du village composé par la Commission départementale d'Héraldique présente ces deux éléments: la harpe et les grappes de raisin |
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Le blason effectivement arboré dans village présente les clefs papales en sautoir sur une tiare avec un chef portant des grappes de raisin. |
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Travaillan
( 731 h ) |
D'azur à la fasce échiqueté de trois tire de gueules et d'argent, accompagnée en chef d'une étoile à seize rais d'or, et en pointe d'une croix Toulouse du même. Ce blason créé en 1981 reprends les symboles des maisons de Toulouse (croix), des Baux (étoile) et et de La Marck (échiqueté) qui furent seigneurs du village. |
Mentionné en 1137 : "de Travillano".
Jusqu'au 13ème, il n'y eut qu'un prieuré bénédictin ; en 1237, il est fait mention de la "ville" et du "château de Travaillan", alors au comte de Toulouse. Ce fut ensuite une dépendance des barons de Sérignan, jusqu'à la Révolution. Le village primitif était au bord de l'Aigues ; la nouvelle agglomération s'établit à son emplacement actuel (à l'est), au milieu du 19ème. |
Uchaux
( 1 586 h ) |
De gueules à la borne militaire d'argent portant le chiffre VIII de sable, au chef échiqueté de trois tire de gueules et d'argent. Chiffre huit d'Octavum, "Uchaux". Echiqueté des La Marck de Bouillon. |
Cité en 1167 : "Uchau".
Fief des comtes de Toulouse, puis dépendance de la baronnie de Sérignan. La forteresse du Castellaras, entourée du village primitif, fut détruite par Raymond de Turenne, fin 14ème ; reconstruite et agrandie au 15ème par les Poitiers, elle fut incendiée et détruite par les protestants au cours des guerres de Religion. Au 19ème, les habitants désertèrent peu à peu l'ancien village perché et se dispersèrent à travers une demi-douzaine de hameaux. |
Violès
( 1 649 h ) |
D'azur à la crosse posée en pal, chargé d'un cornet et accostée en chef de deux fleurs de lis et en pointe de deux grappes de raisin, le tout d'or. Ce blason créé en 1981 reprends les symboles de l'Abbaye d'Aiguebelle (crosse) et du prince d'Orange (cornet) qui furent seigneurs du village. Les lys indiquent le lien entre l'abbaye d'Aiguebelle et les rois de France. Les grappes de raisins représentent les vignes qui sont présentes sur le territoire de la commune. |
Un
prieuré de l'abbaye d'Aiguebelle, qui était
liée
au roi de France (paréage), fut à l'origine du
village
(prieuré de Bel-Air). Les bois et terres du nord de la
commune
actuelle appartenaient aux Dames de
Saint-André-des-Ramières, monastère
situé
sur l'autre rive de l'Ouvèze.
Cité en 1363 : "Violesum" ; nommé Saint-Pierre-de-Violès au 16ème. Le territoire, peu habité jusqu'au 15ème, fut peuplé par l'abbé d'Aiguebelle grâce à un acte d'habitation établi en faveur des habitants de Villedieu. Les bois furent défrichés et des canaux creusés, ce qui permit le développement de l'agriculture. Violès fut érigé en baronnie, le 13 février 1618, par Philippe-Guillaume, prince d'Orange, en faveur de Riquebourg Trigault ; il passa ensuite aux Langes, Béranger de Langes, Saunier, Serres, Allard. |
![]() D'azur à la clef d'or et à la clef d'argent passées en sautoir, au chef cousu de sable chargé d'une étoile de seize rais aussi d'argent. Le blason fut adopté officiellement en 1973, mais est basé sur d'anciens documents. L'Etoile à seize pointes est des armes des Baux (Hughes de Baux : 1174-1240). Les deux clefs d'or et d'argent indiquent l'appartenance au Comtat Venaissin. |
Cité
en 1137
« Guarda » et en 1281 « Castrum Garde
Pareoli
», le nom de la commune dérive de pareriorum
(parioù en provençal) qui a donné
pariers en vieux
français, puis pairs, terme désignant des
seigneurs
possédant un lieu en commun où le partage de
l'autorité se faisait équitablement. Un oppidum romain somme le haut du village. Aujourd'hui appelé Castellas, ce fut à l'origine un poste de garde surveillant les vallées du Lez et de l'Aygues. Territoire des domaines du comte de Toulouse, il fut donné en fief, en 1237, à la maison des Baux. Il resta dans cette famille jusqu'en 1398. Le prieuré bénédictin fondé en 960, et devenu église paroissiale, sous l'invocation de Saint-Marti, fut gravement endommagée lors des guerres de religion. Sa seule chapelle subsistante fut démolie peu avant 1789. L'actuelle église paroissiale Saint-Antoine fut édifiée au cours du XVIe siècle, puis remaniée au XVIIIe siècle. À partir du 23 janvier 1602, cette seigneurie eut pour Dame foncière la Révérende Chambre Apostolique d'Avignon, qui possédait un quart du fief, et des barons de Sérignan-du-Comtat, l'autre quart. La moitié restante était partagée en huit coseigneuries. |
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![]() Dans le village, on
peut voir un blason avec les 2 clefs en or.
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Les blasons et drapeaux
proviennent des sites indiqués dans la page, de celui de Sébastien
Avy ou de photographies de l'auteur.
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