Baux

13 communes portent dans leurs armes les traces de la famille de Baux.
S'il existe une famille d'importance dans l'histoire du Comtat et de la Provence, c'est celle des Baux. Elle apparaît au sud de la Durance, vers la fin du VIIIe siècle, en la personne du comte  Leibulfe , dont on ne connaît que le nom. En 850, son successeur, Poncius, est propriétaire en Argence, région située autour de Beaucaire. Il a deux fils, Ison et Humbert. Ce dernier est évêque de Vaison. Pons le jeune est déjà un personnage important en Provence. Son nom est cité lors de la donation de terres en faveur de Montmajour et en faveur de l'Eglise d'Arles.
Au Xe siècle, les possessions des Baux couvrent déjà l'abbaye de Nyons, le castrum de Morna, les Baronnies et quelques terres en pays niçois.
Hugues des Baux (981-1060) est le premier membre de la lignée de seigneurs des Baux-de-Provence à porter le nom de Baux. Il en fait son nom patronymique en l'an 1000 environ. Il est, d'après une bulle de Benoît VIII (1024) seigneur des Baux, de Montpaon et de Meyrargues.
L'étoile à 16 raies symbolise l'étoile de la Nativité qui guida le roi-mage Balthasard (ancêtre mythique de la famille) à la crèche de Bethléem.
Ce symbole apparait avec Hugues IV en 1214.

de gueules à une étoile à 16 raies d'argent

D'azur à la fasce échiqueté de trois tire de gueules et d'argent, accompagnée en chef d'une étoile à seize rais d'or, et en pointe d'une croix Toulouse du même.

Ce blason créé en 1981 reprends les symboles des maisons de Toulouse (croix), des Baux (étoile) et et de La Marck (échiqueté) qui furent seigneurs du village.

TravaillanMentionné en 1137 : "de Travillano".

Jusqu'au 13ème, il n'y eut qu'un prieuré bénédictin ; en 1237, il est fait mention de la "ville" et du "château de Travaillan", alors au comte de Toulouse.

Ce fut ensuite une dépendance des barons de Sérignan, jusqu'à la Révolution.

Le village primitif était au bord de l'Aigues ; la nouvelle agglomération s'établit à son emplacement actuel (à l'est), au milieu du 19ème
d'azur au loup ravissant d'or armé et lampassé de gueules, accompagné, en chef à dextre, d'une étoile de seize rais aussi d'or.
L'étoile à 16 rais est le symbole des Baux.
Les Beaumettes: Mentionné "Balma" (grotte) en 1055.
Au 11ème siècle, le territoire depend du comté de Forcalquier.
Fief de l’abbaye Saint-Victor de Marseille.
Au 14ème siècle, fief du baron de Sault, vassal des Baux.
d'azur à la clef d'or et à la clef d'argent passées en sautoir, au chef cousu de sable chargé d'une étoile de seize rais aussi d'argent Lagarde Paréol :  Plus vieille référence en 1137 : Guarda et en 1281 : Castrum Garde Pareoli . Le village a abrité un Prieuré bénédictin au 12ème siècle. Il faisait partie des biens de la commanderie templière de Richerenches. Il existait même un chateau fort qui fut détruit en 1228, son fief était partagé entre de nombreux co-seigneurs, ou pairs, d'où le nom du bourg.

de gueules à une étoile à 16 raies d'argent Les Baux de Provence:  Position défensive occupée de toute antiquité. Le nom vient de "Baou", rocher élevé, en provençal. La puissante famille des Baux apparut dès le 9ème ("Balcium" cité en 960) et en détint la seigneurie jusqu'en 1426, à travers une histoire mouvementée; leur domaine s'étendit sur 79 fiefs, terres et châteaux de la région formant un ensemble appelé "terres baussenques". Au 12ème, Guillaume des Baux, prince d'Orange, tenta en vain d'arracher le comté de Provence à son héritier légitime Raimond Bérenger, et porta en 1215 le titre de "roi d'Arles" conféré par l'Empereur. Le siècle suivant vit l'éclosion d'une cour brillante aux Baux et une vie culturelle animée par de nombreux troubadours ; la cité qui comptait une forte population (estimée à 4 000 habitants) devint alors l'un des principaux foyers de la civilisation occidentale. Après avoir rallié les princes d'Anjou, héritiers du comté de Provence, les barons des Baux se dressèrent à nouveau contre leur suzerain; enfin en 1429, Louis III s'empara de la ville à la mort du dernier héritier et intégra la seigneurie au comté de Provence.
de gueules aux deux tours d'or, maçonnées de sable, rangées en fasce en pointe, surmontées d'une étoile de seize rais d'argent Paradou: Commune créée en 1796 par détachement de la commune des Baux de Provence.

Le village s'appelait autrefois St Martin de Castillon et avait été fondé par des Aragonais originaires de Castellon de la Plana.

Paradou ne signifie pas paradis comme on pourrait le croire tant il y fait bon vivre, mais désigne un moulin à foulon, pour rendre le drap plus ferme et plus serré.

Pair gueules et sable avec une étoile à 16 rais d'or Maussane les Alpilles: Paroisse créée en 1754 (unie précédemment à Saint-Martin-de-Castillon) et commune créée en 1796 par détachement de la commune des Baux de Provence.

Le nom du village était Malsana en 1420.

A ajouté les Alpilles à son nom en 1968.

En 1830, plus de la moitié des terres cultivées étaient plantées d'oliviers. Maussane comptait alors plus de 12 moulins permettant la trituration des olives.

d'azur à la tour d'argent ouverte et maçonnée de sable, sommée de deux colombes affrontées aussi d'argent becquées et membrées de gueules, supportant de leur bec un écusson du même à l'étoile de seize rais d'argent Mouriès: Commune créée en 1796 par détachement de la commune des Baux de Provence.

Placé sur la voie Aurélienne, Mouriès au cours du 1er siecle devient station romaine sous le nom de TERRICIAE, puis aurait tiré son nom de nombreuses invasions Maures qui dévastèrent la Provence.

Le nom du village était Moreriis en 1073.

d'azur à une étoile à 16 rais d'or. Lançon de Provence:  En 814, sécrivait In Lancione ou Allianssone.

Ajouta "Provence" à son nom en 1919, mais le nom de Lançon-Provence ayant du mal à être utilisé, le conseil municipal décida le 30 mars 1999 d'appeler la commune Lançon de Provence.

De gueules à la chèvre d'or, accompagnée au premier franc canton d'une étoile de seize rais du même. Cabrières-d'Avignon: Cité en 1180 : "Cabrieras".

Seigneurie des Ancezune, puis des Grammont Caderousse. Cabrières, après avoir été inhabité au 15ème et repeuplé par une colonie de Vaudois, fut assiégé en 1545 sur ordre de François ler ; le 21 avril, les soldats mirent la ville à feu et à sang.

D'azur au dauphin couché d'argent surmonté d'une étoile des Baux, de même au chef d'or à quatre pals de gueule. Ensuès la Redonne: Le dauphin indique que la commune est riveraine de la mer, l'étoile des Baux indique l'origine du village qui fut fondé par des habitants de Chateauneuf-les-Martigues, alors dépendant du Comté des Baux. Quant au chef d'or à quatre pals de gueule, ce sont les Armes de la Provence.

Ce blason a été créé par un habitant du village, Etienne Imbert, vers 1933, année de création de la commune par séparation de celle du Rove.

parti au premier d'azur au lévrier rampant d'argent, au second de gueules à l'étoile de huit rais d'argent; le tout sommé d'un chef d'argent chargé de trois tourteaux de sable.

Ce blason moderne marie les armes des Valbelle (D'azur, au lévrier rampant d'argent) avec celles des Baux (De gueules à une étoile à 16 raies d'argent) et des Alagonia (D'argent à six tourteaux de sable posés en pal, trois et trois).

Meyrargues: "Mairanicas" cité au 11ème. Seigneurie de la maison des Baux du 11ème au 13ème, puis des comtes de Provence auxquels succédèrent au 15ème les Allagonia et au 17ème les Valbelle. Etablissement d'un marché hebdomadaire et d'une foire annuelle en 1370. Eut à souffrir des ravages causés par les guerres de Religion au 16ème, puis de la peste au début 18ème.

La devise du village est:
"Conserve ma devise, elle est chère à mon coeur.
Les mots en sont sacrés: c'est l'amour et l'honneur."

d'or portant en chef le mot COUDOUX de sable, en pointe de l'écu une grappe de raisins d'argent adossée de deux palmes d'olivier de sinople. A une fasce de gueules portant à dextre les armoiries de la Reine Jeanne qui sont d'azur à une fleur de lys d'or surmontée d'un lambel de gueules; au centre une comète à 16 rais d'or. Coudoux: La commune a été créée en 1950 d'une partie de celle de Ventabren.
d'azur à l'étoile d'or Istres: Le site d'Istres fut occupé dès la préhistoire. Ce fut un oppidum ligure, qui se développa à l'époque gallo-romaine. Au Moyen âge la ville se développa autour d'un château-fort. Istrum, en provençal Istré, appartenait à la viguerie d'Aix, puis à la puissante maison des Baux. Par la suite Istres passa aux princes de Martigues. Siège d'une importante base aérienne, elle devint sous-préfecture des Bouches du Rhône en 1981.