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Canton de Grimaud
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La Communauté de Communes du Golfe de Saint-Tropez a été créée le 1er janvier 2013 avec les communes des cantons de Saint Tropez et de Grimaud, ainsi que la ville de Cavalaire-sur-Mer. | ![]() |
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![]() Drapeaux Europe, France et Grimaud |
Grimaud a
pour origine un village antique du nom de Sambracis, habité par
la tribu des Sambrans. Il donnait à l'époque son nom au
Golfe de Saint-Tropez : Golfe de Sambratie, Golfe Sambracitain, Sinus
sambracitanus. En 850, les Sarrasins s'installent à la forteresse de La Garde-Freinet. Ils dominent la région du Freinet qui devient la colonie Djabal al-Kilal dépendante de la dynastie Ommeyade d'Andalousie en Espagne. À partir de cette base, les Sarrasins4 se livrent à des razzias dans toute la Provence. Les comtes de Provence, le roi de Bourgogne et l'empereur byzantin s'unissent pour chasser les Sarrasins en 973. Certaines familles restent sur place et se convertissent au christianisme. Le nom de Grimaud, connu depuis le Xe siècle, viendrait de Gibelin de Grimaldi qui reçut de Guillaume Ier de Provence la baronnie du lieu en récompense de ses exploits contre les Sarrasins vers l’an 975. C'est une nouvelle période pour la région avec l'expansion de villages tel que Grimaud situé sur un piton dominant le golfe de Saint-Tropez. C'était également un point stratégique permettant de surveiller le massif des Maures et les allées et venues comme à La Garde-Freinet. Le château domine le golfe de Grimaud5. C'est aussi une période de construction d'édifices religieux. Avec ses 1 200 habitants, Grimaud est le plus grand bourg du Freinet. Une rue dénommée « rue des Juifs » est consacrée au commerce. La ville perd son influence face à Saint-Tropez. Le roi René d'Anjou, comte de Provence, donne le château de Grimaud à son ami Jean Cossa. Celui-ci agrandit et embellit le château de Grimaud. |
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![]() De gueules au château d'or, maçonné, ouvert et ajouré de sable. Vers la fin du XVIIe siècle, le marquisat de Grimaud érigé en 1627 appartenait à Marc-Antoine de Castellane, baron de Saint Juers. C'est pour ce motif que l'on voit un château sur le blason de la commune. Armorial Provence I p1270 |
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![]() Le drapeau de Port-Grimaud est formé de deux bandes verticales verte et bleue avec la silhouette blanche d'un poisson brochante au centre. |
Port Grimaud est une cité lacustre privée implantée sur la commune de Grimaud. Port Grimaud a été conçue et construite par l'architecte mulhousien François Spoerry (1912-1999). En 1962, ce dernier possédant une maison à Cavalaire apprend que des terrains marécageux sont en vente au fond du golfe de Saint-Tropez près de l'embouchure de la Giscle. Il les achète et y édifiera un vaste lotissement : une cité lacustre intégrée à cet environnement méditerranéen1. À une époque où la conservation de la nature est une préoccupation moindre qu'aujourd'hui, disparaissaient ainsi les premiers pan d'une immense zone humide encore le long de la Giscle (qui était jusqu'alors considérée comme peu salubre). Au fil des extensions de la cité et de sa jumelle Les Marines de Cogolin, cet écosystème finira par être entièrement sacrifié. Les travaux débutèrent en juin 1966. Depuis 2001, Port Grimaud est labellisé « Patrimoine du XXe siècle ». Cet ensemble immobilier unique qui s’étend sur 75 hectares représente au total 2 400 logements, plus de 2 000 places de bateaux, 7 km de canaux, 14 km de quais, quatorze ponts plus une passerelle en bois, ainsi que douze îles. |
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![]() Le logo original créé par François Spoerry présentait une tête bleue et un corps vert. Le bleu représente la mer et le vert, la terre. |
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Sainte-Maxime (13 968 h)
La communication municipale utilise également un logo représentant le pont du Préconil, un des monuments, avec la Tour Carrée, les plus identitaires de Sainte-Maxime. http://fifres-et-tambours.com/provence/bravade-de-sainte-maxime/ |
Sainte-Maxime fut d’abord un comptoir grec avant de devenir une petite
agglomération romaine. En raison de sa situation exceptionnelle (en
plein midi et à proximité de la chaîne des Maures), les Phocéens y
installèrent un comptoir "Calidianisi", qui recevait le vin, l’huile,
les olives, ainsi que divers minerais... La dénomination de Sainte-Maxime semble venir des Moines des îles de Lérins. En effet, ces ecclésiastiques auraient donné à notre village en cours de construction le nom d’un des saints de leur ordre : Maxime qui, selon la légende, serait la fille du Comte de Grasse, Seigneur d’Antibes. Fille d’une famille noble, elle fut attirée par la vie religieuse et quitta sa vie somptueuse et ses richesses pour se consacrer pleinement à Dieu. Ayant prononcé ses voeux au Monastère de Saint-Cassien, la religieuse devint très vite un modèle pour sa communauté. C’est sans doute pour cette raison qu’elle fut choisie pour diriger le Monastère de Callian dans lequel elle finit ses jours. |
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![]() Les couleurs de la ville sont le bleu et le blanc. |
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Cogolin (11 736 h) Cougoulin ![]() http://www.cogolin.fr/ ![]() |
![]() Partie : au premier d'azur au coq contourné d'or sur une terrasse cousue de sinople mouvant de la pointe, au second d'argent à la plante de lin terrassée de sinople, fleurie de pourpre Armorial 1696 Provence II p1147 |
Cogolin
est un promontoire s'avançant sur une plaine ; c'est ce genre de
colline, que l'on appelle en provençal " cuquihon - couquihoun ". |
![]() coupé, au premier, d'azur à une terrasse de sinople; un besant d'or brochant sur le tout, surchargé d'un coq de gueules; au deuxième, d'argent à un arbre de sinople terrassé au naturel. |
1977-1995: Patrick Gio (PS) maire | |
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![]() Lors de l'inauguration de l'exposition du 18/12/2009, Karine Raybaud, adjointe à la communication, expliquait qu'en raison d'un problème de santé important, Raymond-Pierre Gay était absent de la cérémonie. Celle-ci aurait dû lui être entièrement dédiée, en remerciement de son travail et de son cadeau à la municipalité. « Moderniser le blason de Cogolin trottait dans la tête du maire Jacques Sénéquier depuis bien longtemps, a-t-elle poursuivi. Connaissant Raymond-Pierre Gay et sa passion pour l'héraldique et les blasons, le maire lui avait soufflé l'idée ». |
1995-2014: Jacques Sénéquier (DVD) maire Un nouveau logo pour la ville Certains d'entre vous auront certainement déjà aperçu ornant les nouveaux panneaux lumineux! A l initiative de Jacques Sénéquier, le blason de la ville vient d'être mis au goût du jour par le talent de Raymond-Pierre Gay. Dessinateur et professeur d'architecture à la retraite, il vient de faire don à la commune des droits d'utilisation et de reproduction d'un tout nouveau logo issu de sa réflexion. Un blason qui intègre, bien entendu et comme le précédent, le coq et le lin, emblèmes de Cogolin. «Mon souci premier était qu'il soit suffisamment schématisé pour qu'il s'impose par sa forme et la netteté de ses contours afin d'imprégner l'imaginaire et qu'il soit reconnaissable au premier coup d'œil. Comme les plumes d'un coq sont de toutes les couleurs, je ne pouvais pas les détailler, j'ai donc fait ce qu'on appelle «un encrier» en diagonale qui va du bleu, couleur de la ville et de la fleur de lin, au rouge, en passant par le jaune, le vert et l'ocre» explique-t-il. Raymond-Pierre Gay Passionné d'architecture, d'art roman, d'art gothique et d'histoire du moyen-âge, Raymond-Pierre Gay est aussi spécialiste des sceaux et des blasons. Président de l'association «Empruntes et traditions Maures et Provence», il a initié, à ce titre, le musée des Templiers qui trouve refuge depuis 1998 au deuxième étage du Château-Musée Sellier. (article du bulletin municipal Les Cogolinois de septembre 2009) |
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![]() 2014: Dernière version du logodrapeau de Cogolin (crédit: Ivan Sache) |
Mars 2014: Election à la mairie de Marc-Etienne Lansade (Front National) | |
Le-Plan-de-la-Tour (2 827 h)![]() https://www.leplandelatour.fr/fr |
![]() D'or à la tour de gueules posée sur une terrasse de sable |
Le
11 juillet 1790 les citoyens actifs de Saint-Martin du Plan de la Tour
se réunissent dans l'Église et se proclament
indépendants de la Garde du Freinet. Depuis toujours, La
Garde-Freinet manifestait une opposition farouche à la
sécession. Un incident est significatif du climat dans lequel se
déroulaient les événements. La décision
ayant été prise, par le Directoire de Fréjus, de
faire prêter serment, en 1792 au vicaire Pelloquin, desservant de
la succursale de Saint-Martin, les administrateurs de la Garde-Freinet
soutenaient qu'il leur appartenait de recevoir ce serment, ce que
niaient les habitants du Plan de la Tour. Un huissier fut commis pour
signifier l'acte. À son retour il fit connaître que
« les habitants étaient beaucoup émeutés
contre la Municipalité de la Garde-Freinet et que les
représentants de celle-ci ne pouvaient se déplacer sans
danger, à Saint-Martin, pour y recevoir le serment de
l'Abbé ». Après maintes difficultés, la Commune sera officiellement créée le 26 mai 1792 par une décision du Directoire du Var siégeant à Brignoles. Paradoxalement, elle laissera hors de ses limites le quartier du Plan qui lui a donné son nom et qui, partie intégrante de Sainte-Maxime, ne lui sera rattaché que plus tard. Enfin, le procès-verbal de division et de limitation des territoires entre la Commune du Plan de la Tour et la Garde-Freinet ne sera établi que le vingt neuvième jour de fructidor An IV de la République (1796). |
![]() Héraldicodrapeau du Plan de la Tour |
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La Garde-Freinet (1 887 h) http://www.lagardefreinet.fr/ |
![]() D'or, à un frêne arraché de sinople. Armorial Provence II p1253 |
Le
Fraxinet désigne le site sur lequel a été
édifié le vieux Fort sarrasin aujourd'hui appelé
Fort-Freinet; il a ensuite donné son nom au village construit
sur l'emplacement du poste de garde qui contrôlait l'accès
vers le Fort. XIIIe siècle : les habitants s'installent sur le col de la Garde. Le bourg devient : « La Garde du Freinet ». Un Rostagni (?-v.1341) était connu pour être seigneur de Châteaudouble (1324) et de La Garde-Freinet (1327)5. Il reçut donation de l'albergue de ces deux villages6. XIXe siècle : l'industrie du bouchon se développe avec près de 700 bouchonniers grâce à la forêt de chênes-liège. À cette époque, la production de marrons et de magnan (ver à soie) est également bien développée. En 1900, l'abbé Mathieu dresse la croix des Maures (altitude 437 m), restaurée en 1978. Le Christ pesait 175 kg. |
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Les illustrations sont des
photographies de l'auteur ou proviennent de http://emblemes.free.fr ou des sites indiqués
sur la page.
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